Cours: Analyse Du Film Halloween de John Carpenter

Cours : analyse de film

Du 26/03/14

Extrait : « Halloween » de John Carpenter

Ecriture d’un mythe, occularisation primaire, mouvement de caméra on voit également par le masque c’est des plans séquences.

Musique très aigue typique des films d’horreurs, qui crée l’angoisse, on est dans le hors champ et donc on est la menace, on est dans une focalisation externe car la fille c’est de qui il s’agit et nous non on nous cache le détail que c’est un enfant même si on a toutes les particularités de la focalisation interne.

C’est quelqu’un qui regarde notion de voyeurisme redoublé par le masque et il va punir tout au long du film. Ressemblance avec une créature presque pas situable.

La subjectivité interne et primaire. La séquence s’ouvre et se ferme sur la maison de la même manière à part qu’un meurtre c’est produit entre les deux.

Ce personnage est un croquemitaine qui puni les jeunes gens coupable des règles de l’époque.

Le regard caméra

Qu’est-ce que le regard à la caméra ?

« Pour obtenir un regard à la caméra il faut que l’acteur regarde l’objectif sans qu’un acteur ou un objet, qui pourrait être tenu pour le destinataire de ce regard, s’interpose entre les deux. Il faut aussi que l’acteur soit assez près e la caméra pour qu’a l’image, on puisse juger de la direction de son regard. Il faut donc que l’acteur soit filmé de face en gros plan, dans la position la plus frontale possible. Il faut aussi que le regard soit focalisé (au sens optique) au plan de l’objectif ou de la caméra, que l’acteur accommode à ce niveau pour donner l’impression de fixer, de viser avec attention quelque chose ou quelqu’un sinon, le regard apparaitra vide, sans destinataire ou sans objet, perdu dans le vague, noyé dans le rien. Le modèle du regard à la caméra pourrait donc être le suivant : un acteur, faisant face à la caméra et proche d’elle, fixe un point situé au lieu de celle-ci. »

« Le regard a la caméra figure l’échange, la communication possible entre l’espace de la fiction, et donc de l’énonciation, et celui du spectateur. En cela, il est une figure interdite par le cinéma classique et l’esthétique de la transparence : il dénonce le simulacre du film. Les réalisateurs modernes l’utilisent à cette fin, pour mettre à mal l’illusion référentielle. »

La thèse traditionnelle veut donc que le regard a la caméra ait pour double effet de dévoiler l’instance d’énonciation dans le film et de dénoncer le voyeurisme du … 

Regard caméra et énonciation

On sait que la pulsion scopique est à l’ origine du plaisir que retire le spectateur lors du visionnement d’un film. On sait aussi que le spectacle cinématographique, au niveau même de son dispositif a favorisé l’émergence de la fonction « voyeuriste » du spectateur.

L’assistance d’une projection ne dorme pas comme au théâtre a un public véritable, une provisoire collectivité, c’est une addition l’individu.

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