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Cour d’introduction à la criminologie

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Par   •  12 Mars 2014  •  9 223 Mots (37 Pages)  •  996 Vues

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Cour d’introduction à la criminologie

1. Introduction :

Étymologie : racine Grecque et Latine.

La criminologie est apparue en 1877. C’est l’étude du crime, du criminel et de la réaction sociale. « La notion de crime n’est qu’une grille de lecture des conduites humaines ».  Il faut comprendre ce qui pousse quelqu’un à commettre un crime.

Le criminologue est un roi sans royaume. C’est un spécialiste de tout et de rien. Certains réduisent : « Le criminologue a une attitude critique et pragmatique ».

La Criminologie est une science humaine, une science qui travaille avec des jugements de valeurs (comme la médecine (santé, maladie,..), opposition aux mathématiques). Elle travaille sur des notions telles que la responsabilité, les peines, etc..

La finalité de la criminologie n’est pas de punir le crime mais de le prévenir.

Le criminologue est un spécialiste multidisciplinaire et c’est pourquoi il travail dans des équipes : - au sein des équipes de police (il conseille sur la prévention par exemple).

Il y a deux types de criminologie : - Générale : Elle voit les phénomènes de masse (le crime).

- Clinique : Elle voit les phénomènes individuels (le criminel)

Une autre distinction : Criminologie du passage à l’acte : Pourquoi quelqu’un devient-il criminel ?

Criminologie de la réaction sociale : Comment la société réagit ?

2. Historiquement :

Les précurseurs : Rousseau, Voltaire, Montesquieu  Encyclopédistes.

Les pionniers : Lombrozo, Ferry

Les guides :

1) Sutherland  Il s’intéresse surtout à la criminalité en col blanc. Il érige la théorie des associations différentielles. Il rejette la théorie génétique pour le passage à l’acte (il rejette l’inné) et prône la théorie selon laquelle c’est l’environnement qui pousse à l’acte (théorie de l’acquis).

2) Le Professeur De Greeff (professeur belge à l’UCL) : le crime est un drame humain vecu par l’intéressé. il met l’accent sur le degré de personnalité du criminel.

Les évolutions récentes : différentes écoles font leur apparitionici : apparition de la victimologie  la victime doit être prise en considération.

Différents thèmes de recherche :

- Production de normes pénales (ex: diminutionde l’âge de la majorité pénale).

- Domaine des polices publiques.

- Intérêt pour le service administratif (ou para-administratif) d’inspection. (ex : c’est une société d’inspection du travail qui surveille si les norme de travail sont respectées ; ordre des avocats ; des notaires ; services fiscaux)

- Administration de la justice : - solution des conflits  médiation pénale (rencontre entre auteurs et victimes).

- Impact de la détention préventive.

- Police privée.

- Milieu des prisons :  toutes les mesures qui permettent d’éviter la prison.

- Mécanisme de prévention.

- Perception du crime par la société (victimisation  recherche de qui a déjà été victime d’une infraction).

- Enquête sur le sentiment d’insécurité.

Différentes techniques de recherches criminologiques :

- Statistiques

 Transversales ou longtudinales.

- Techniques d’approche appliquée( qui part de l’individu).

3. Le détecteur de mensonge ou polygraphe :

C’est un instrument de police technique. Le premier moyen utilisé par cette police technique (scientifique) sont les empruntes digitales.

Historique de la police scientifique :

- Loi de 1991 : art 88bis qui autorise le repérage téléphonique. (On identifie une personne par son numéro de téléphone). Cette technique a véritablement révolutionner les recherches policières en Belgique.

- Loi de 1994 : art 90 ter du code d’instruction criminel qui autorise à enregistrer les conversations téléphoniques.

- La technique d’analyse ADN (art 90 undecies du code d’instruction criminelle en 1999). Mais si on retrouve l’ADN de quelqu’un sur le lieu d’un crime, ça ne veut pas dire que c’est lui le coupable. Il devra juste expliquer ce qu’il faisait à cet endroit.

- Loi de 2000 : art 39 bis + 88 tercie : Criminalité et perquisition informatique.

- Loi de 2000 : art 91 bis du code d’instruction criminel : possibilité d’interroger des mineurs victimes ou témoins d’infractions avec enregistrement vidéo.

- Loi de 2000 ; Mécanisme de vidéo conférence pour les confrontations ou les interrogatoires.

Ces techniques ont l’avantage d’être réglementées par la loi. On a fixé des limites. L’avantage de la loi est que l’on peut imposer ces recherches dans certain cas.

Opposons le détecteur de mensonges à d’autres techniques :

Que connaît-on comme techniques de preuves peut sûres ?

1. Le sérum de vérité

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