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Corse, Espagne ou bretons : volonté indépendance et détachement de l’état : on pense la nation sans vouloir de l’état, mais est-ce l’état qui a permis la création de ce sentiment national qui cherche aujourd’hui l’indépendance ?

Fiche : Corse, Espagne ou bretons : volonté indépendance et détachement de l’état : on pense la nation sans vouloir de l’état, mais est-ce l’état qui a permis la création de ce sentiment national qui cherche aujourd’hui l’indépendance ?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  20 Septembre 2018  •  Fiche  •  932 Mots (4 Pages)  •  750 Vues

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Corse, Espagne ou bretons : volonté indépendance et détachement de l’état : on pense la nation sans vouloir de l’état, mais est-ce l’état qui a permis la création de ce sentiment national qui cherche aujourd’hui l’indépendance ??? differencier peuple/nation

Quand on se demande si l’on peut penser l’état sans la nation, la réalité des faits démontre difficilement l’existence d’état non empreint de sentiment national, même si celui-ci peut être de diffèrent degrés

Il est donc important d’insister sur le terme « penser », même si dans la réalité des faits cette construction est peu observable, il n’empêche pas que l’on puisse le penser, en effet les états ont parfois tendance à négliger l’importance de la nation, tout du moins à ne pas la considérer comme essentielle

Exemple des colonies : Algérie, Afrique : sentiment national sans aucun lien avec l’état qui les annexe et auxquels de fait ils sont censés appartenir.

Exemple France démocratique : démocratie = « le gouvernement du peuple par le peuple » donc un état démocratique nécessite une nation sauf qu’il peut exister un peuple sans qu’il soit une nation

C’est la raison pour laquelle les Etats africains n’ayant pas construit des nations continuent à dominer des peuples qui, non constitués en nations, sont divisés ethniquement, tribalement et claniquement.

« Or le droit international dans sa positivité n’a pas retenu, dans sa définition de l’Etat, le concept de « nation ». Et Il n’y a pas même pas de définition juridique de « nation », le droit international se référant à la notion « d’Etat » et souvent à la notion de « peuple ». Cette dernière plus neutre a supplanté celle de nation plus subjective et moins saisissable. Ainsi, le Préambule de la Charte des Nations Unies exprime les idéaux et les buts communs de tous les peuples dont les gouvernements se sont réunis pour former l'Organisation des Nations Unies.

Ainsi, la charte de l'ONU traite des « des États Membres » et fixe « leurs droits et obligations ». Elle ne se réfère pas au concept de « nation. ». L’Etat est devenu pour l’ensemble des organisations internationales le sujet et l’objet de leur intervention et le critère de compétence de leurs organes juridictionnels. »

En effet, lorsque l’on essaye d’introduire la démocratie dans un pays où le peuple ne s’est pas encore constitué en nation, on est en face non pas d’une collectivité humaine unie autours d’idéaux, de vision nationale, en somme une entité politique, mais de collectivités humaines éparses se regroupant en tribus, ethnies, castes. Cette situation est non seulement défavorable pour la démocratie mais elle sert les intérêts du pouvoir en place qui va jouer sur les sensibilités ethniques, tribales et claniques, sur les ressources économiques et financières à distribuer pour s’acquérir les faveurs (vote, soutien) des uns et des autres. Ce « peuple » est malléable et corvéable à merci, sans cohésion, sans solidarité et sans vision commune.

Les peuples africains, notamment, sont encore à ce stade. Ils peuplent les Etats mais ne sont pas encore des nations. L’appartenance à la caste, à l’ethnie ou à la tribu est beaucoup plus

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