Conflits Collectifs

1er Partie :

A) Définition de la grève et les différentes formes de conflit collectif

1) Qu’est ce que la grève ?

La grève est un arrêt de travail collectif et concentré en vue de défendre des intérêts professionnel la cour de cassation considère que toute grève qui ne répond pas à cette définition est illicite elle a toutefois admis que, lorsqu’une entreprise n’emploie qu’un salarié, celui-ci pouvait se mettre en grève pour soutenir des revendications professionnelle.

2) Les différents types de grèves :

Grève tournante  Consiste à arrêter successivement le travail dans différents secteurs de l’entreprise

Grève sauvages  C’est une grève sans préavis

Grève du zèle  Sans cesser le travail, les salariés l’exécutent de manière défectueuse ou très lentement

2ème Partie :

B) Analyse de l’article (Annexe)

1) Présentation de l’entreprise :

La Redoute est une enseigne française de vente à distance créée en 1837 par Joseph Pollet.

Multi-spécialiste en prêt-à-porter et décoration maison, La Redoute est le deuxième vendeur d’habillement féminin et le troisième vendeur de linge de maison en France. Son site internet consacré au commerce électronique, laredoute.fr, est la 1re plateforme française d’achat d’habillement et de décoration, avec en moyenne plus de 7 millions de visiteurs uniques par mois. La société est présente dans 26 pays avec plus de 10 millions de clients actifs.

Elle est membre du groupe Redcats (anciennement Groupe La Redoute), lui-même partie du groupe Kering (anciennement Pinault-Printemps-Redoute ou PPR) depuis 1994. Depuis décembre 2013, ses dirigeants Nathalie Balla et Eric Courteille sont en négociation exclusive avec Kering, en vue de la reprise du groupe pour un euro symbolique.

2) Quel est l’objet de la grève ?

Les salariés voulaient obtenir des hausses de salaires, ils réclamaient 150 euros d’augmentation de salaire, l’embauche de 300 intermédiaires et le paiement des jours de grève.

3) Les acteurs de la grève sont :

Les acteurs de la grève de la Redoute sont la CFDT, CFTC et sud qui représentent les salariés.

4) Entrave durant la grève :

La direction a jugés 28 salariés pour entrave, depuis jeudi les salariés bloquaient l’accès au site de la Martinoire, qui assure la quasi-totalité des envois de colis. Le juge des référés a menacé les salariés d’une amande de 150 euros par jour en cas de non exécution de la décision. Un médiateur avait été nommé lundi pour trouver une issue au conflit et les négociations

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