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Compte rendu de la Conférence de presse du 16 octobre 2012

Rapports de Stage : Compte rendu de la Conférence de presse du 16 octobre 2012. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Juin 2013  •  1 279 Mots (6 Pages)  •  801 Vues

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Compte rendu de la

Conférence de presse du 16 octobre 2012 :

Alexandre Bouglione

Alexandre BOUGLIONE

Le cirque, une affaire de famille…

Représentant la sixième génération de la famille Bouglione, Alexandre nous revient cette année avec un nouveau spectacle « VIVA LATINO ».

D’origine tsigane et italienne, Alexandre Bouglione est né le 19 novembre 1955 à Paris et débute dans le monde du cirque, comme acrobate, à l’âge de dix ans. Ce passionné de cirque nous avoue qu’il vie jusqu’aujourd’hui en roulotte.

Le 16 octobre 2012, nous avons reçu dans les locaux de l’European Communication School, Alexandre Bouglione, pour une conférence de presse où nous avons eu l’opportunité de l’interroger autant sur sa vie privée que sur sa vie professionnelle.

Ses origines, l’avenir de son cirque, sa lutte contre GAIA,… Il nous répond…

ECS : Quelle est l’influence de cette culture tsigane dans le cirque ?

Alexandre Bouglione : Rien. Les Tsiganes ne se mariaient qu’entre eux, et mon arrière-grand-père fût le premier de la famille à ne pas avoir épousé une Tsigane.

ECS : Depuis combien de temps le cirque existe dans la famille Bouglione ?

A. B. : Le cirque a commencé dans les années 20. Mon arrière-grand-père travaillait d’abord dans le cirque Perrier et a ensuite décidé de créer son propre cirque familial, qu’il a appelé « Buffalo Bill » par facilité financière car les affiches portant ce nom existaient déjà.

ECS : Pensez-vous qu’il y ait encore un avenir pour le cirque ?

A. B. : Oui, du moment qu’il y ait l’emplacement nécessaire. De nos jours, dans beaucoup de villes, il n’y a plus moyen de trouver un bon emplacement car on construit beaucoup d’immeubles.

ECS : D’après nos sources, vous seriez interdit de prestation à Liège et à Charleroi ?

A. B. : Je ne suis pas interdit ni à Liège, ni à Charleroi, mais les conditions qu’ils m’ont accordées pour m’y produire ne me satisfont pas. Par exemple, pour avoir un emplacement à Liège, il faut être une ASBL, ce qui est impossible dans mon cas.

ECS : Comment ça se passe au niveau du marketing et de la communication pour vos spectacles ?

A. B. : À l’époque, il suffisait de se mettre dans la DH et cela était suffisant, mais aujourd’hui, c’est un peu plus complexe.

On a deux radios qui annoncent, une campagne publicitaire avec des affiches sur trams et autobus, on envoie des folders en entreprise…

En fait, on paie le moins possible en publicité et on offre des entrées à la place.

ECS : Dans un monde où tout se fait par les réseaux sociaux, le monde du cirque peut-il survivre ?

A. B. : Je ne crois pas… Mais malheureusement les jeunes n’ont pas connu les belles choses

ECS : Comment ça se passe au niveau des personnes et animaux que vous utilisez dans vos spectacles ?

A. B. : On loue les animaux et les artistes avec leur propre numéro, pour une certaine période, de manière à ce que les spectacles soient variés et que ça ne soit pas toujours la même chose chaque année.

Au cours des années, il y a eu différents types de cirques : en 1974, le prince Rainier de Monaco a signé pour faire un festival du cirque avec le plus grand chapiteau « le cirque de Monte-Carlo » et dans les années 80, Pierre Bidon, avec son « cirque Arcaos » invente le cirque moderne (avec tronçonneuses, motos,...), ou encore le clown Zavatta.

Il y a eu beaucoup de cirques mais peu de beaux spectacles.

ECS : Pour revenir un peu dans l’histoire, pendant l’occupation allemande, est-ce-que les Bouglione ont collaborés avec les Allemands ?

A. B. : Non, pas vraiment. Mon grand-père Joseph Bouglione a même hébergé des juifs, comme

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