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Comparaison de Paris et de Londres

Fiche : Comparaison de Paris et de Londres. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2013  •  Fiche  •  1 583 Mots (7 Pages)  •  877 Vues

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De l'Ilôt à La Barre

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Catégorie: Psychologie

Soumis par: Russell 12 avril 2012

Mots: 3384 | Pages: 14

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comparaison de Paris et de Londres. Une comparaison historique est également faite entre l'époque de la Renaissance et le XIX ème siècle. Pour mener à bien l'analyse, une étude minutieuse de l’îlot est engagé. Il s'agit de saisir comment est gérer l’îlot dans la conformité du schéma de la ville. Pour cela ils s'intéressent à l’îlot pré-haussmannien de sorte à mieux comprendre comment la réduction s'est faite. Par la suite ils essayent de trouver les limites de l’îlot haussmannien. Ils le définissent comme instable, statique et de plus en plus mono fonctionnel. Certains îlots se prêtent même à être des monuments sans plus aucun rapport avec la rue selon eux. Il est difficile d'approuver un tel rejet de l’îlot-monument à Paris, car dans une trame, c'est aussi l'exception qui fait la richesse du dispositif. De plus, de nos jours à Paris, les monuments sont aussi des signaux et des repères dans la rigidité du plan d'Haussmann. A Londres, ville où la situation économique est similaire, l’îlot a été revisité sous diverses formes. Les auteurs viennent à prendre donc position sur les cités jardins (1905-1925) londoniennes. Tout comme Paris, l'accroissement rapide de Londres a donner lieu a étalement urbain qu'il a fallu organisé. Des banlieues organisées et codifiées par de longues bandes de maisons misent en place par des constructeurs spéculateurs, prirent place à la périphérie de la capitale. Si les banlieues aisées restent encore distinguées, il n'en va pas de même pour les banlieues des quartiers populaires. Malgré l'instauration du London County Council pour tenter de remédier à cela, le contrôle de l' urbanisation des banlieues restent difficiles. Les cités jardins furent une des premières solutions apportées pour tenter de maîtriser cette extension londonienne. On doit la première tentative et réussite de la cité jardin à Howard, R.Unwin et B.Parker. Unwin décide par la suite de travailler sur une nouvelle théorie des plans de ville et de la mettre en pratique à Hampstead. Cités jardins et idées de villes satellites animeront les débats d'urbanistes du début du XXème siècle. L'uniformité des maisons rassurantes et le développement des différents moyens de transports affirment l’existence d'une succession de petits centres. La cité jardin d'Hampstead commence par l'intervention d'Henrietta Barnett. Riche héritière, elle participe à la conception des règles de vie de

la cité jardin avec Howard, Unwin et Parker. Elle retranscrit de nombreuses idées d'Unwin (la structure globale, des lieux de résidences diversifiés, la notion de limites). Le développement au delà du plan d'Unwin délaisse le traitement pittoresque d'origine. Les auteurs s'attachent, tout comme dans l’îlot haussmannien, aux limites entre ville et campagne. Par quels moyens, de Hampstead à Central square, elles sont gérées par des séquences de décalages, parvis, marches, allées d'arbres. Dans Hampstead est expérimenté la système du close : regroupement de maisons autours d'une impasse. Cela permet de dégager différentes formes d’îlots. On passe du close à la limite de la cour entourée de bâtiments continus à l'architecture rurale, au close en rue en T, où les maisons sont espacées mais où un mur assure la liaison entre le devant, espace semi public et l'arrière, espace invisible au yeux du passant. Ce dernier espace est composé de jardins privés, d'un sentier arrière et d'un potager commun. Howard crée par la suite, la seconde cité jardin à Welwyn. On y retrouve ici l'idée de la cité jardin et de la ville satellite regroupée : Une gestion autonome, un rapport avec la campagne et une liaison directe à la capitale par le chemin de fer. Louis de Soisson est nommé architecte en chef, la cité jardin est construite rapidement après la récolte des fonds et l'achat des terres. Les principes de conception s'appuient sur ceux d'Unwin, en omettant la multiplication d'effet pittoresque et en limitant les expérimentations du close. Il mélange des inspirations de la ville médiévale et de la ville classique qui permettent d'assurer un système hiérarchique entre le centre et les quartiers d’habitations. Seulement des problèmes d’échelles et l'absence d'un morphologie globale claire va rendre inefficace le système. De plus le manque d'attention porté au close délaisse les différenciations entre le public, le semi public et le privé. Il témoigne de la disparation de la rue. L’intérêt porté au close démontre son importance comme support d'une vie collective entre les habitants. Les différents exemples vus nous montre que dans le cas où la façade interne est la plus hermétique, l'espace intérieur créer permet une

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