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Commentaire une tempête sous un crâne

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Par   •  8 Novembre 2015  •  Commentaire de texte  •  745 Mots (3 Pages)  •  4 031 Vues

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Toimata RAOULX 1ère STL

FRANÇAIS

Note :

Observations :

            Jean Valjean est un homme dans la tourmente, on le constate par des questions rhétoriques, « de quoi est-ce j’ai peur ? » l.2, « qu’est-ce qu’il y a de malheureux dans ceci ? » l.13… Ces questions rhétoriques  soulèvent le doute de Jean Valjean et sa confusion face à ce dilemme. Ceci au lecteur une plongée dans sa conscience ainsi que l’utilisation de pronoms personnel comme « Il », « Je » exprime le monologue intérieur de Jean Valjean et permet au lecteur d’entrée dans sa pensée. Par contre le pronom personnel « On » marque une généralisation, tandis que la ponctuation expressive et riche  « ! », « ? » indiquer que le texte en lui-même était riche mais ce que l’auteur veut faire remarquer, est que Jean Valjean est tourmenté, perdu, en colère…

C’est pourquoi Jean va faire une introspection pour prendre une décision, pour cela Victor HUGO à utiliser des figures d’opposition ainsi que des figures de pensée comme l’opposition l.34-35 « N’y pensons plus », l.44 « pense ! » et l’énumération l.54 « On se dit, on se parle, on s’écrit ». Ces deux figures de style démontrent la réflexion, le choix qui doit faire et que ce choix définit l’homme qui veut être. C’est pour cela que Jean Valjean passe par plusieurs sentiments tel que le déni, la culpabilité, le remord… Le connecteur temporel tel que « Pour la première fois depuis huit années » révèle la durée de son changement par rapport au retour de son passé et sa transformation.

        Jean Valjean devra faire un choix entre 2 destins opposés, ils sont représentés par deux personnages secondaires. Javert qui représente le passé obscure de Jean lorsqu’il était un bagnard,  un voleur… Jean Valjean désigne Javert comme un chien qui ne cesse de le poursuivre « cet affreux chien de chasse toujours en arrêt sur moi » l.8 métaphore. Ensuite il y a le Père Mirielle qui incarne l’avenir lumineux qui fera de Jean un homme généreux et bon. Jean voit Monseigneur Mirielle comme sa conscience comme le montre la répétition du terme « que l’évêque » (6 fois) l.77, l.91, l.92, l.95, l.96 et l’antithèse du verbe « voir » l.95. Ces deux personnages s’opposent en tout genre ainsi que les deux champs lexicaux :

  • La religion « Dieu » l.79, « l’évêque » l.91, « confesseur » l.29
  • La mort « assassin » l.82, « tuait » l.82, « mort » l.83, « crime » l.64

Le choix devenir un juste est une des décisions que Jean Valjean devra prendre pour l’avenir de Champmathieu. L’utilisation du présent de l’indicatif exprime une idée forte du remord pour Jean. Il est tellement perturbé qu’il essaye de se convaincre par des arguments pour ce déculpabiliser, « je n’y suis pour rien » l.12, « ce n’est aucunement de ma faute » l.15, « c’est Dieu qui le veut » l.22. Il essaye de ce déculpabilisé car il n’a pas envie de retourner au bagne qui lui infligerait « cette affreuse mort-vivante » (oxymore) l.83. Mais il n’a pas aussi envie de volait « son existence, sa vie, sa paix, sa place au soleil » (gradation) l.81 car pour lui « c’était un crime bas, lâche, sournois, abject, hideux » et pour Jean Valjean faire sa c’était redevenir l’homme qu’il était autrefois mais Jean ne voulait même si il devait renoncer à sa liberté pour devenir un homme Juste.

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