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Commentaire de du texte de Karl Marx sur le travail

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Par   •  14 Janvier 2016  •  Commentaire de texte  •  1 029 Mots (5 Pages)  •  5 652 Vues

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Devoir de philosophie

Commentaire du texte de K. Marx :

Karl Marx parle ici du travail de l’homme, de la « dépossession du travail », c’est le terme qu’il utilise pour dire que l’homme ne travaille plus pour lui mais pour un autre. L’auteur essaie tant bien que mal d’expliquer le pourquoi de la dépossession du travail, qui parait irréelle car elle nie les propres de l’homme. Malgré tout, Marx s’efforce de trouver une réponse et, par la même occasion, une solution au problème donné. Il en vient à la conclusion que l’homme redevient animal dans son humanité, et inversement devient humain dans son animalité, ce qui rend délicat la réponse à cette question car le travail, malgré ce qu'il nous fait est bien ancré dans notre société actuelle. Ainsi, il est intéressant de commenter ce texte qui met le doigt sur un problème commun. Karl Marx en vient à la conclusion vue précédemment en insistant sur le fait que l’homme ne travaille pas par envie mais par obligation, comme seul moyen pour satisfaire ses besoins. Il montre ensuite que l’homme ne veut pas travailler, il « fuit » le travail. Et, juste avant de parler de l’animalité, il dit que le travail est une façon pour le travailleur de se déposséder.

Commençons par la première phrase du texte, qui est une question mais aussi le fil conducteur de toute l’analyse qui suit, ainsi, Karl Marx se base sur une question simple : « En quoi consiste la dépossession du travail ? », laquelle est une question qui demande une réponse rigoureuse et bien cadrée. Voyons si l’auteur y arrive. Pour répondre à cette question, il écrit directement que le travail n’est pas appartenance de l’ouvrier, c’est-à-dire que l’ouvrier ne fait pas gaiement son travail, il ne trouve pas de bonheur dans ce qu'il fait puisque c’est extérieur à lui-même. Il ajoute ensuite que l’ouvrier ne s’affirme pas en tant qu’intellectuel dans son travail, que son intelligence est bafouée au profit du travail. De ce fait, le travailleur ne réfléchit pas à sa situation et subit son travail tous les jours, son corps se mortifie pour être à l’entière disposition de son travail et son esprit s’affaiblit car il ne l’utilise pas pour penser mais pour travailler. D’après Marx, l’ouvrier ne serait qu’un parmi la masse et ne pourrait pas s’affirmer en tant qu’un seul et unique ? Ce à quoi Marx pourrait répondre par la négative car, comme c’est écrit dans le texte, « C’est pourquoi l’ouvrier n’a le sentiment d’être à soi qu’en dehors travail ». Karl Marx résume parfaitement tout ce qu’il a dit précédemment par une phrase simple, comme pour clore une partie de son développement : « Il est lui quand il ne travaille pas et, quand il travaille, il n’est pas lui ». Il vient ensuite à parler de ce qui est le propre de l’homme, c’est-à-dire de ses besoins car l’homme est un être de besoin. Il y dit que tout travail est forcé, ainsi ce n'est pas la satisfaction d’un besoin mais une façon de satisfaire ses besoins. Ce qu’il veut dire par là c’est que si l’homme travaille, ce n’est pas parce qu’il en a besoin mais plutôt parce que cela lui permet d’assouvir tous les besoins qu’il a en dehors de son travail à l’aide de ce qu'il gagne en travaillant. Autrement dit, il est obligé de travailler s’il veut pouvoir satisfaire ses besoins, vitaux ou pas. Cela veut dire que si les hommes n’avaient pas besoin de travailler, ils ne travailleraient pas ? C’est exactement ce que dit Marx dans le texte, ils le fuient « comme la peste ». Ils le fuient car le travail a un caractère aliénant, il va nous faire devenir étranger à nous-mêmes, ce qui fait peur aux hommes. Mais c’est le prix à payer pour assouvir ses besoins, c’est ainsi un sacrifice de soi. L’auteur ajoute un connecteur logique, enfin, pour signifier que l’on arrive dans la troisième et dernière partie de sa réponse à la question du début du texte. Il parle du caractère sensoriel de l’homme dans le fait qu'il ne ressent que la nature extérieure de son travail car il ne serait plus maitre de lui-même car ce serait une tierce personne qui le contrôlerait durant son travail, cette tierce personne peut être son patron ou son supérieur qui lui donne des directives à prendre et que l’ouvrier va suivre aveuglément car il n’est plus maitre de lui. Ainsi, il sait ce qu’il doit faire et le fait, nature extérieure du travail, mais ne réfléchit pas à ce qu’il fait, nature intérieure du travail. Bien sur, c’est un trait grossi pour un portrait du travailleur, mais, par endroit on s'y approche. Ensuite, on en vient à la conclusion du texte, elle dit que dans le cadre du travail, chez l’homme, tout s’inverse, ainsi ce qui est animal devient humain et inversement. Le travail fait que l’homme se sent animal quand il travaille, ce qui est un caractère humain car l’homme est « l’animal qui travaille », et comme il veut nier son animalité, il se rend humain dans ses fonctions qui sont animales, ce qui veut dire qu’il va prendre du plaisir à manger et à boire, qui sont des besoins vitaux donc animal car propres au vivant. Mais il va aussi transformer la procréation en un plaisir, le but ne sera pas d’avoir un enfant mais de se faire plaisir. Il va aussi faire de s’habiller un moyen de se démarquer des autres, être l’exception.

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