Commentaire critique sur l'éducation
Commentaire de texte : Commentaire critique sur l'éducation. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar marbou0088 • 25 Avril 2017 • Commentaire de texte • 1 134 Mots (5 Pages) • 1 256 Vues
Marie-Andrée Boulay
Groupe 7
Le commentaire critique
L’éducation
Travail présenté à Jon Paquin
Pour le cours L’être humain
340-102-MQ
Cégep Garneau
Le 24 novembre 2016
1. Introduction
L’être humain a toujours eu la capacité d’évoluer et d’apprendre suite aux expériences auxquelles il fait face. L’éducation signifie en terme général la formation d’un individu, que ce soit au niveau intellectuel, moral, technique et plus encore. Une personne s’éduque pour acquérir les connaissances nécessaires pour devenir un citoyen responsable dans la société où il grandit et évolue. Certains philosophes ne sont pas du même avis par rapport à ladite éducation, le premier, Jean-Jacques Rousseau est, si l’on peut dire, à l’encontre de l’éducation de l’individu, disant qu’elle le pousse à devenir misérable. Le second, Platon, prône l’évolution de l’humain, disant qu’un homme éduqué sera capable d’aller très loin.
2. Idées du premier penseur
Tout d'abord, parlons de Rousseau, ce philosophe qui croit en tout ce qui est naturel, préconise l’innocence, la bonté et l’homme bon, comme il était au départ. Celui-ci dit que l’homme naît bon et libre et qu’il doit faire en sorte de le rester tout au long de sa vie. Dans son texte nommé Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Rousseau décrit l’homme bon comme étant l’homme de la nature, celui qui habite dans la forêt, qui s’autosuffit, qui ne sait pas parler et qui est indépendante des autres, donc ne cause aucune guerre. Il s’oppose à l’évolution de l’humain, car l’évolution mène à l’apprentissage, donc à l’homme social et mauvais, parce que selon Rousseau la société est à l’origine du mal. Toutefois, Rousseau a tout de même écrit Émile ou De l’éducation, qui traite de l’éducation de l’homme, de sa naissance jusqu’à l’âge adulte selon son idée d’éducation avec la nature. D’après le philosophe, l’enfant, de sa naissance jusqu’à douze ans, n’a pas le droit de lire et doit être élevé dans la nature ; il ne doit pas se nourrir d’information préconisée, mais plutôt apprendre par lui-même. En bref, Rousseau est conscient de l’évolution de l’humain, même s’il prétend que l’homme doit rester au naturel, il idéalise tout de même une évolution qui poussera à l’humain à rester le plus naturel et bon possible.
3. Idées du deuxième penseur
Pour ce qui est du deuxième penseur maintenant, nous verrons Platon, un philosophe qui s’oppose sur plusieurs points au premier penseur précédemment mentionné. Premièrement, Platon associe l’état naturel de l’homme à l’ignorance. Il dit aussi que l’être humain reçoit deux éducations sur Terre, celle qui est passive et qui provient de la société, de l’entourage ; la seconde étant l’éducation véritable, qui réfère aux connaissances et à l’acquisition du savoir. Platon supporte l’idée que les hommes sont comme les prisonniers dans l’Allégorie de la Caverne, ils n’ont qu’une vision du monde qu’ils croient être la vérité, mais qu’il y a toujours plus à apprendre si l’on sort de cette zone de confort associée à l’ignorance. Il compare l’obscurité de la caverne aux connaissances que l’homme a déjà acquises et la brillance du soleil de l’extérieur, à la nouveauté, au savoir et à la liberté. Platon affirme que l’homme n’est libre que par l’éducation, par le savoir nouveau. « Ne penses-tu pas que, au souvenir du lieu qu'il habitait d'abord, au souvenir de la sagesse de là-bas et de ses anciens compagnons de prison, il se louerait lui-même du bonheur de ce changement et qu'il aurait pitié d'eux? »[1] Maintenant que le prisonnier serait accoutumé à la lumière du soleil, qu’il ait la connaissance et la liberté, il ne voudra plus retourner dans la noirceur de la caverne, qui est en fait l’ignorance ; il aura pitié des gens qui seront encore pauvres de connaissance et prisonnier de l’inculture.
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