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Commentaire Mort de Madame de Chartes

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Par   •  31 Mars 2020  •  Commentaire de texte  •  729 Mots (3 Pages)  •  1 338 Vues

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Commentaire de La Mort de Madame de Chartes

Corentin Berger-Terrasse 1ere3

   Ce texte est un extrait du livre La Princesse de Clèves, écrit par Mme de La Fayette, une auteure classique fortement influencée par le jansénisme, un mouvement religieux important du XVIIème siècles au XVIIIème siècles. Ce roman est considéré comme le 1er roman d’analyse psychologique car il s’intéresse à la psychologie des personnages et les actions sont basés sur leurs pensées. Cet extrait est situé peu avant la fin du 1er tome. Avant cette scène, Mme de Chartres et sa fille ont rejoint la cour du roi et Mme de Chartes a très rapidement marié sa fille à M de Clèves. Mais à un bal Mme de Clèves et le duc de Nemours ont eu un coup de foudre et Mme de Chartres a perçu l’inclination de sa fille.

Dans ce commentaire nous étudierons les enjeux de ce texte grâce notamment aux registres.

Tout d’abord nous verrons la portée pathétique du texte puis dans un second temps nous nous intéresserons à la portée didactique de ce texte.

      En premier lieu, nous pouvons remarquer que le texte est très inscrit dans le registre pathétique. L’exemple le plus évident est que la scène se déroule durant l’agonie de Mme de Chartes qui est extrêmement importante pour sa fille. Mme de Chartres en quelque sorte rend sa fille presque coupable de sa mort en lui disant que si sa fille venait à succomber à son amour pour De Nemours, elle préfèrerait mourir que d’en être témoin. On verra également que le champ lexical de la tendresse est assez présent pour augmenter encore l’émotion du lecteur avec : « tendant la main », « ma fille », « la main de sa mère […] qu’elle tenait serrée entre les siennes » auquel on peut ajouter un ton général assez affectueux et on voit que Mme de Chartes fait ça car elle tient à sa fille. De plus, on notera le lexique de la souffrance et de la tristesse : « empira si considérablement », « désespérer », « péril », « déplaisir », « fondait en larme », « attendrit ». Nous pouvons également relever des termes très forts dont certain pourrait être considérés comme hyperbolique : « si considérablement », « désespérer », « péril », « précipice », « grandes violences », « rudes » ou encore « affreux ». Tous ces éléments renforcent encore l’émotion de la princesse de Clèves mais aussi celle du lecteur. Ce qui permet à Mme de Chartes et à travers elle Mme de La Fayette de rendre leur message.

 

     Elles transmettent ce message grâce au registre didactique qui est aussi très présent dans le texte. On peut tout de suite relever ce que dit Mme de Chartres qui est très directement en train de rappeler à sa fille les valeurs qu’elle lui a inculquer et qu’elle veut ancrer davantage dans son esprit. Elle insiste beaucoup sur l’importance de la vertu et de la fidélité. Nous pouvons également noté l’antithèse entre « doux » et « malheurs », ce dernier servant à décrire les galanteries ce qui permet de l es dénigrer encore davantage. On voit aussi une énumération à la ligne 10 ou elle rappelle à sa fille tout ce qu’elle doit à son mari, à elle-même et qu’elle va perdre sa réputation. Nous noterons de plus de nombreux recours à l’impératif (lignes 10 à 13) pour intensifier ses paroles. Pour donner du crédit au discours de sa protagoniste, Mme de La Fayette nous la décrit comme ayant « un courage digne de sa vertu et de sa piété »

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