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Commentaire Composé sur le roman autobiographique de Primo Levi

Dissertation : Commentaire Composé sur le roman autobiographique de Primo Levi. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Mars 2015  •  544 Mots (3 Pages)  •  3 049 Vues

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Primo Levi est un écrivain italien du XXè siècle. Il a écrit son récit autobiographique intitulé Si c'est un homme de 1947 où il témoigne de son expérience depuis son arrestation jusqu'à sa libération pendant le génocide hitlérien et le système du camp de concentration. Dans cet extrait que nous allons analyser, l'auteur nous raconte son voyage long et épuisant dans un des wagons du train puis fait un saut dans le récit et raconte son arrivé au camp de concentration. Comment l'auteur montre t-il sa présence et dénonce t-il l'atrocité des nazis durant la Seconde Guerre Mondiale ?

Dans un premier temps, nous allons parler de la présence de l'auteur. Dans un second temps, nous allons montrer l'atrocité des nazis.

Nous pouvons penser durant un premier temps, que le personnage principal est sur la réserve, qu'il ne montre pas ses émotions, qu'il ne fait que décrire la scène : « Une femme avait passé tout le voyage à mes cotés, pressée comme moi entre un corps et un autre corps  ».

Mais l'auteur fait une description subjective sur les Allemands en les comparant à des chiens : « ces aboiement barbares naturels aux Allemands ». Il fait également un sous-entendu : « Je me trouvai faire partie du groupe des hommes valides ». Son témoignage est au passé simple : « Ce qu'il advint des autres, femmes, enfants, vieillard, ils nous fut impossible alors de le savoir » et il précise son témoignage à l'aide de chiffres, ce qui lui donne un ton scientifique : « Les camps de Buna-Monowitz et de Birkenau n'accueillir respectivement que quatre-vingt-seize hommes ».

L'atrocité des nazis est montré tous d'abord par leur indifférence : « Une dizaine de SS, plantés sur leurs jambes écartées, se tenaient à distance, l'air indifférent ». Les S.S n'éprouvent aucune attention en vers les juifs, nous pouvons dire qu'ils ont un portrait monstrueux. Pour eux tout cela n'est rien de plus que leur quotidien, c'est leur travail : « Mais comme Renzo s'attardait un peu trop à dire adieu à Francesca, sa fiancée, d'un seul coup en pleine figure ils l'envoyèrent rouler à terre : c'était leur travail de tous les jours ». Ils traitent les juifs comme des animaux, du bétail «  quand ils commandent, et qui semblent libérer une hargne séculaire », nous pouvons qualifier cela d’antisémitisme profond.

Pour conclure, nous pouvons dire que Primo Levi fait un témoignage avec des descriptions subjectives et des chiffres bien précise afin d’éclaircir la scène. Les nazis se fichent des juifs pour eux cela est tous à fais normal de classer les juifs par catégories et de ne garder que les hommes valides pour les faire travaillé et de gazé les autres.

Dans ce récit autobiographique la visée argumentative de cet extrait est didactique, car l'auteur cherche à instruire, à transmettre un savoir.

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