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Commentaire Affaire Callas

Cours : Commentaire Affaire Callas. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  20 Avril 2021  •  Cours  •  1 340 Mots (6 Pages)  •  441 Vues

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Dans cet extrait de texte, Voltaire s’intéresse au sort de Pierre Calas et de sa mère. Voltaire est un écrivain et philosophe des Lumières (XVIIIᵉ siècle). Dans ce texte appartenant au registre polémique et pathétique, Voltaire souligne le sort absurde réservé aux membres restant de la famille Calas après que leur père ait été injustement condamné au supplice de le roue, celui-ci ayant été accuser à tort d’avoir tué son fils. Nous verrons donc comment Voltaire montre la violence et l’absurdité de la sentence des juges et comment celui-ci arrive à nous faire ressentir de la compassion vis-à-vis du sort de la famille. Nous verrons dans un premier temps l’absurdité du sort de Pierre Calas puis dans un second temps la violence du sort de la mère et le courage dont elle fait preuve malgré les circonstances.

Pour commencer son texte, Voltaire nous informe directement l’absurdité du sort du fils avec le vocabulaire péjoratif employé « Inconséquent », « absurde ». En effet, il y a là un dilemme posé aux juges car, si le fils est coupable, il devra être condamné au même sort que son père mais s’il est innocent, il ne serait pas banni, on peut d’ailleurs relever l’anaphore avec « s’il ». Or les juges ne pouvait pas le condamné au même sort que celui du père car celui-ci avait jusqu’à sa mort soutenu le fait qu’il était innocent, il est mort en martyre et la crédibilité des juges prenait un coup. Il fallait donc que les juges lavent leur honneur afin de bien se faire voir par l’opinion publique, ils firent donc « grâce » au fils afin de sauver leur honneur. Voltaire utilise deux fois le verbe « croire » (« en laissant croire », « ils crurent ») pour insister sur le fait que les juges ont ici pensé que bannir le fils ne serait pas quelque chose d’injuste car celui-ci était un « jeune pauvre homme et sans appui ». Voltaire exagère donc beaucoup sur l’incompétence des juges en utilisant des mots comme « prévarication » ou encore « Effrayé ». Il utilise des arguments ad hominem pour attaquer directement les juges. Ici, ils sont donc représentés comme des personnes naïves et incompétentes d’où l’utilisation du mot « prévarication » pour souligner encore plus le fait que les juges ont mal fait leur travail. Ce mot est d’ailleurs précédé du subjonctif passé ainsi d’une négation car en réalité c’est bien une prévarication. Là encore, les juges commettent donc une autre erreur en pensant que bannir le fils ne serait pas une « grande injustice », celui-ci est donc obligé de subir sa sentence encore une fois injuste et c’est par ce mot que Voltaire cherche à susciter la compassion des lecteurs.

Pierre Calas est donc ici malmené de tous les coté, d’une part par les juges et d’autre part par les abbés, il est victime du fanatisme. En effet, Pierre subi souvent des actions négatives représentées par des verbes péjoratifs : « menacer, traiter, contraignit, enferma ». Il est également qualifié de « jeune homme pauvre et sans appui » par les juges. Pierre est donc constamment rabaissé et se rapproche petit à petit du sort de son père où qu’il soit. Voltaire utilise le verbe « commença » à la ligne 11 pour nous montrer que le sort de Pierre commence à partir de là mais il n’y aura pas de verbe « terminer » on peut donc penser que le supplice du fils va durer éternellement et cela est confirmer avec la phrase « on le contraignit à remplir toutes les fonctions de la catholicité ». Cependant, cela parait antithétique car il a été contraint d’abjurer sa religion mais lorsqu’il a été banni, il rencontra un abbé qui l’obligea à rejoindre la religion qu’il avait quitté d’où la phrase « Et la religion, qu’on avait cru venger, semblait satisfaite ». Pierre est donc ici victime de la religion. Voltaire utilise le pronom personnel « on » qui peut

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