Comment la vitesse a-t-elle changé notre façon de penser ?

Synthèse

        Depuis toujours la vitesse et le progrès sont étroitement liées. Ce corpus de quatre document est composé d’un article de Clément Chéroux, Vues du train. Vision et mobilité au XXe siècle, publié en 1916, qui évoque sa perception des choses par rapport au train. Un poème de Blaise Cendrars, Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France, (1913) qui raconte son voyage à bord du Transsibérien. Le document trois du corpus est une peinture de Joseph Mallard, Pluie, Vapeur et Vitesse : Le Grand Chemin de fer de l’Ouest, qui date de 1844 et qui représente un train dans le brouillard. Enfin le dernier document de ce corpus est un extrait du roman de Victor Hugo, Voyage en Belgique. L’ensemble de ces nous aideras à répondre à la problématique suivante : Comment la vitesse à t’elle changée la façon de penser ? Pour cela nous verrons dans un premier temps la modification de la perception dû à la vitesse, dans un second temps ce qu’a apporté cette nouvelle perception.

               Clément Chéroux explique que lorsqu’il était dans le train le paysage qu’il voyait par la fenêtre était une surabondance des impressions visuelles dû à la vitesse. La vitesse du train provoque une modification du paysage « tout devient raie » écrit Victor Hugo, mais encore : « Le monde s’étire s’allonge et se retire comme un accordéon » dans le poème de Blaise Cendrars qui décrit également sa vision des choses à bord du train avec beaucoup de métaphores et de comparaison. Cette sensation de vitesse est également représentée dans la toile de William Turner ou l’on peut voir la machine à vapeur se déplaçant dans une brume épaisse et ou seul le train et sont sillages sont visibles.

              Grace au train cette nouvelle perception dû à la vitesse va donner le jour à un nouveau mouvement, une nouvelle vision, une vision impressionniste, subreptice et fugace comme nous le dit Clément Chéroux. Beaucoup de métaphores sur des éléments du paysage qui sont modifiés à cause de la vitesse sont utilisées dans le texte de Victor Hugo, comme : « les blés sont de grandes chevelures jaunes, les luzernes sont de longues tresses vertes » Le train est également comparer à un cheval de fer par Victor Hugo, « il sue, il tremble, il siffle, il hennit ». Le train a notamment été une source de progrès et d’avancée technologique, en effet le train et sa vitesse ont permis un gain de temps considérable au niveau du temps de voyage et de déplacement, la notion de voyage a pris une autre dimension comme nous le dit  

        Pour finir le train et sa vitesse ont joués un grand rôle dans l’évolution de l’homme que ce soit dans sa façon de penser avec notamment de nouveaux mouvements artistiques créés tels que l’impressionnisme comme nous le dit Clément Chéroux, mais il a également joué un rôle au niveau du temps car le train a permis un gain de temps considérable pour les voyages d’un endroit à un autre comme nous l’a expliqué Victor Hugo. Cette liaison entre la vitesse et le train a donc révolution le XIXème siècles en termes de progrès technologique également artistique.

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