Citizen Kane - ORSON WELLES

Dans cette analyse de « Citizen Kane » d’Orson Welles, on va observer comment Orson Welles met en scène l’incipit de son film ?

Dès le premier plan qui annonce le titre du film Orson Welles nous présente une fin : après le titre du film qui est fluorescent comme le fil une lumière à incandescence, un long fondu au noir apparaît dans un silence mortuaire. Il nous expose donc l’idée de la mort et d’une fin imminente ainsi nous semblons arriver lorsque l’histoire se finit. Le deuxième plan est composé d’une pancarte « No trespassing » filmé sur la gauche pour nous inciter à avoir un regard plus doux, mais ce plan nous en apprend encore beaucoup nous somme placés derrière la grille dans un espace « commun » et ce qui nous mène ici est dans son espace privée, ainsi Orson Welles nous pousse au « voyeurisme ». On ne peut résister à l’envie de traverser cette barrière, d’autant plus que l’utilisation de la courte focale et d’une mise au point sur la grille rendent quasiment impossible de voir à travers la grille, augmentant alors notre envie d’en voir plus. Orson Welles satisfait alors l’envie qu’il nous crée avec le traveling vers le haut qui suggère que l’on va en savoir plus et que l’on va passé cette grille. On relève aussi, que la première grille est composée d’un seul et unique fil de fer que l’on peut interpréter comme si c’était Kane lui-même car le traveling entier est la représentation de la réussite et ascension sociale de Kane. La deuxième grille arrive en fondu et raccord mouvement de la caméra, elle est composée de trois fils de fers, que l’on peut expliquer de plusieurs façons :

- L’interdiction de passer qui est maintenant évidente mais pourquoi ? Y’aurai-t-il un secret ? Orson Welles nous rend donc un accès difficile comme la personnalité complexe de notre personnage.

- Le grillage est constitué deux fils qui forment des nœuds sur la verticale et deux fils de fers qui forment un V ; on peut penser ici que cela à une signification vis-à-vis des relations de Kane avec ces deux collaborateurs car lors de la visite à la maison de retraite de Leland on observe un similarité des formes dans ses habilles : écharpe avec des V en noir et blanc et une corde en guise de ceinture avec le même nœud. Pour surligner leur relation assez spéciale, leur opinions divergent (V) puis congervent de nouveau (nœud). Quand à Bernstein, il est ici représenter comme la ligne droite, l’homme de parole fidèle à son amis qu’Orson Welles représente dans la scène du bureau avec une forte présence de ligne droite ( la table, les colonnes …).

Ainsi la deuxième grille est passée toujours grâce au fondu et aux raccord mouvement de caméra, la troisième « grille » ou plutôt haut de portail, nous préviens une fois de plus sur l’interdiction de passer, le sentiment d’inaccessibilité se renforce alors : car plus on est monté plus on mets face à des grilles plus colossales et l’on essaie de toucher l’accessibilité à l’aide ce mouvement de caméra. Le fer forgé, utilisé ici

est très présent pendant tout le long du film (dans le cabaret, chez Kane, dans le bureau de journaliste…), ainsi Orson Welles nous montre le côté matérialiste de Kane, de plus le signe la rosace est aussi très présent comme pour marquer la réussite sociale de Kane, elle l’accompagne jusqu'à la mort ( dans la chambre ).

Nous passons alors à un plan plus large, qui nous permet devoir l’ensemble de la propriété de Kane. Le haut du portail nous renseigne encore sur le personnage de Kane : son isolation et sa solitude avec le K encerclé, mais aussi son ascension sociale car il se trouve en haut du portail. Mais le K a une autre valeur comme une signature ou un tampon, pour nous prévenir du rapport entre Kane et l’écriture. Kane est alors présenté comme quelqu’un qui tient à sa vie privée, dominant les lieux qu’on nous présente, laissant le spectateur comme légèrement inférieur à Kane car nous ne somme plus porté par le mouvement de caméra, Orson nous préviens alors que tôt ou tard on retombe sur ces pieds. Le spectateur se donne une image de Kane : grand et impressionnant. Mais ce n’est q’une façon de l’introduire bien car la suite est plus péjorative :

la succession des fondus vont parler un par un pour expliquer des traits assez spécifiques à Kane :

- La cage des singes : Les deux singes pour la bipolarité de Kane en tant qu’homme mais surtout la pancarte « Bengal tiger » comme une métaphore de la vie de Kane ; c’était un félin vif et maintenant c’est un vieux singe. Mais ils signifient aussi l’exotisme .

- Les gondoles : Comme signe du romantisme car Kane est un homme qui a connu beaucoup de femme, mais comme elles sont vide on comprends rapidement que tout ces amours au étaient des échecs.

- Le pont-levis : Pour renfoncer les côté sécurisé et renforcer le point lumineux avec le regard du félin vers ce point.

- Le golf : La réussite sociale, et le drapeau blanc comme pour dire que le combat est finit, le combat entre la vie et la mort. Mais aussi avec les 365YDS on comprends aussi la valeurs que le temps va avoir que se soit au yeux de Kane, ou à l’heure de la mort, ou encore aux nombres flash back que l’on a tout a long du film.

- Le grand arc romain : Le goût de la culture, mais aussi l’on connaît tous le sort des romains, ils connaissent un dur début,

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