Management: Cas d'entreprise Aixam-Mega

DM de Management : Cas Aixam-Mega

Question 1 :

Michael PORTER met en avant cinq forces concurrentielles qui déterminent la concurrence au sein d’un secteur d’activité :

1. L’intensité concurrentielle ; qui permet d’évaluer la rivalité entre les entreprises.

2. Le pouvoir de négociation des clients

3. Le pouvoir de négociation des fournisseurs

4. La menace des nouveaux entrants ; étude des risques de voir arriver dans le secteur sur lequel évolue l’entreprise, de nouveaux concurrents appliquant une stratégie de diversification et disposant d’avantages compétitifs acquis dans d’autres secteurs.

5. La menace de produits ou services de substitution

(6 .) Il considère aussi que l’Etat et les institutions ont de l’influence.

Pour le cas Aixam, et d’après l’analyse de M. PORTER, les forces concurrentielles en présence sont :

L’intensité concurrentielle : La lutte entre les concurrents, les grandes marques,( même si la voiture électrique n’est pas encore très répandue), comme le groupe PSA( Peugeot et Citroën) ou Renault est très rude.

Au niveau de l’émission de Co2 pour les moteurs thermiques, Aixam reste championne, mais les performances des véhicules sont limitées. L’avantage qu’ont les grands constructeurs est qu’ils fabriquent des moteurs de voiture hybrides.

Par rapport au pouvoir de négociation des clients, on peut constater que le véhicule 100 % électrique n’est pas entré dans les mœurs, que le prix reste un frein car le pouvoir d’achat est bas. On estime que même en 2020 le marché de l’électrique ne représentera pas plus de 5 % des ventes de l’automobile.

Une autre force concurrentielle rentre en jeu, le pouvoir de négociation des fournisseurs qui est élevé. En effet les producteurs de batteries au lithium vendent leurs produits à des prix exorbitants.

Le risque de la nouvelle technologie est également présent mais peut être , comme pour Aixam , symbole de menace ou d’opportunité.

Pour la force concurrentielle de Renault et PSA : Leur lutte concurrentielle sur le marché de l’automobile est très féroce, car ils se disputent sans cesse la place de leader en France.

Dans le segment de la voiture totalement électrique , PSA ne se lance pas tout de suite, ils se centrent principalement sur les modèles hybrides. Contrairement à Renault qui mise et s’investit réellement sur le 100 % électrique.

Question 2 :

Les grands constructeurs de ce marché, se heurtent essentiellement au prix exorbitants de la fabrication des batteries pour véhicules électriques.

En effet le prix de fabrication d’une seule batterie varie de 10 000 € à 20 000 € pour une faible autonomie de 200 km.

Si le véhicule 100 % électrique n’est pas beaucoup présent dans le parc automobile d’aujourd’hui, c’est en partie à cause du désavantage concurrentiel

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