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Le PIB chinois

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Par   •  7 Janvier 2013  •  2 619 Mots (11 Pages)  •  1 215 Vues

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Le Produit Intérieur Brut se calcule à partir de la somme des valeurs ajoutées de la production marchande. L'augmentation de la production donne également lieu à une répartition des bénéfices, à une augmentation des richesses produites, donc à une élévation des revenus à même de satisfaire de nouveaux besoins. Le niveau de vie augmente donc, on le mesurera par l'évolution du PIB par habitant.

Le PIB est un indicateur qualitatif, de bien-être grâce à l’augmentation du niveau de vie engendré par une augmentation des revenus et du pouvoir d’achat.

De ce PIB mesuré « en volume » ou « à prix constants » pour corriger les effets de l'inflation, on peut aussi mesurer la croissance économique qui est un indicateur quantitatif et qui désigne la variation positive de la production de biens et de services dans une économie sur une période donnée, généralement une période longue.

Ces données dépendent, aussi, du cycle économique qui est composé de 4 phases : crise, récession, reprise et expansion et ainsi de suite.

Sur le graphique du document 1, on peut constater ces différentes phases. Prenons l’exemple du PIB chinois. En 2007, il est au plus haut soit le point de départ de la crise. Jusqu’en 2009, on est en récession, puis, à partir de cette année, c’est la reprise. L’expansion durera jusqu’en 2011 où redémarre la crise. Généralement, un cycle dure plusieurs années et non quatre comme se fut le cas de cette dernière crise économique.

Ce que l’on constate sur l’évolution de la croissance chinoise s’est qu’elle a subi, aussi les effets des crises mais avec de plus faibles fluctuations que celles des autres pays. Le Japon a été le seul, en 1998, à connaître un PIB négatif soit environ -2% puis il s’est redressé à environ 3% en 2 ans. Mais en 2000, une nouvelle crise économique survient. La zone euro et les USA s’en sont mieux sortis et leur PIB n’a subi que la crise de 2000. Mais le PIB ne retrouvera pas ses anciennes valeurs voir n’arrivera qu’à la moitié pour certaines. Cela s’explique par la bulle Internet vers 2003 mais, aussi, aux investissements, anciennement mis à la disposition des pays industrialisés. La Chine est en plein développement et sa main d’œuvre bon marché lui permet d’apporter un facteur « Travail » plus compétitif. Le facteur « Capital » des investisseurs étrangers qui fuient en 2008-2009 les autres nations qui ont tous eu un PIB négatif en 2009. De ce fait, toutes les banques sont plus ou moins touchées et elles entraînent avec elles de nombreuses entreprises qui vont faire faillite et qui engendrera du chômage. Le PIB s’écroule et, avec lui, le niveau de vie stagne alors que l’inflation est présente.

Un seul pays la Chine a réussi, vraiment, à garder un PIB positif aux alentours de 8 à 9% ce qui est bien en soi mais elle a connu un PIB allant jusqu’à 13 à 14% en 2006. Cela a permis à ses habitants d’avoir un revenu intermédiaire mais pas toute sa population surtout ceux habitant près de la région côtière.

Un Pays à revenu intermédiaire désigne un pays dont le produit national brut (PNB) annuel par habitant était supérieur à 765 dollars mais inférieur à 9 386 dollars en 1995. Les pays à revenu intermédiaire ont un niveau de vie plus élevé que les pays à faible revenu ; leurs habitants ont accès à plus de biens et de services, mais beaucoup d'entre eux ne peuvent toujours pas subvenir à leurs besoins essentiels.

En Chine, la progression du PIB est fulgurante, ces chiffres le prouvent. En 1990 il est de 357 milliards de dollars et passent, en 2000, à 1198 milliards puis, en 2010 à 5879 milliards de dollars.

II n'existe pas de lien automatique entre croissance et développement humain. Les deux sont pourtant inséparables. Difficile, en effet, d'améliorer le développement humain sans croissance économique. Celle-ci permet pour une bonne part de créer des emplois, de distribuer toujours plus de salaires, de dégager les ressources nécessaires au développement humain (construction d'écoles, d'hôpitaux), d'améliorer le système de protection sociale... À l'inverse, il n'y a pas de croissance durable sans développement humain, car un pays ne peut espérer développer sa productivité à long terme sans améliorer le niveau d'éducation et les conditions de vie de sa population.

Pour estimer le développement qualitativement, on a besoin d’indicateurs de développement, tel que l’Indicateur de Développement Humain (IDH).

Dans le document 2, on y retrouve un grand nombre d’indicateurs de développement pris en compte dans celui de l'indice IDH qui a été créé par l'ONU en 1990, afin d’évaluer le niveau de développement humain des pays du monde.

L'IDH est un indice, sans unité, compris entre 0 (exécrable) et 1 (excellent), calculé par la moyenne de trois indices quantifiant respectivement :

• la santé ou la longévité (mesurées par l'espérance de vie à la naissance), qui permet de mesurer indirectement la satisfaction des besoins matériels essentiels tels que l'accès à une alimentation saine, à l'eau potable, à un logement décent, à une bonne hygiène et aux soins médicaux.

Dans le tableau, on a ces données telles que :

 l’espérance de vie passant de 69,5 ans en 1990 et de 73 ans en 2010

 le taux de mortalité avant 5 ans pour 1 000 naissances qui, en 20 ans, a diminué à 18,4% en 2010 alors qu’en 1990 on était à 48,5%

• le savoir ou niveau d'éducation. Il est mesuré par le taux d'alphabétisation des adultes (pourcentage des 15 ans et plus sachant écrire et comprendre aisément un texte court et simple traitant de la vie quotidienne) et le taux brut de scolarisation (mesure combinée des taux pour le primaire, le secondaire et le supérieur). Il traduit la satisfaction des besoins immatériels tels que la capacité à participer aux prises de décision sur le lieu de travail ou dans la société :

 Taux d’alphabétisation de la population de plus de 15 ans, soit 78% en 1990, puis 91% en 2000 et enfin 94% en 2010.

Ces chiffres montrent l’effort du gouvernement a alphabétisé ces adultes. Le but fondamental de l’éducation des adultes consiste à permettre à tous les citoyens capables de vivre, de travailler et de peiner, d’évoluer d’une manière générale en développant leurs ressources personnelles, en améliorant leurs connaissances et compétences et en optimisant leur personnalité

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