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Introduction au management

Mémoire : Introduction au management. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Février 2013  •  1 569 Mots (7 Pages)  •  1 262 Vues

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Chapitre 1 : Introduction au Management.

I/ Le parcours historique du Management.

A) Les pères fondateurs du Management moderne.

1. Frédéric Henri Taylor.

Le Management est né 19ème avec les travaux de Taylor, père fondateur de l’OST = décomposition du travail en gestes élémentaires chronométrés et organisés rationnellement pour former une chaîne de production. Division du travail fondée sur la spécialisation et la parcellisation des tâches. Le travail est divisé en 3 : la conception par les dirigeants, le contrôle par le contremaître, et l’exécution par les ouvriers de la base. Taylor voulait augmenter la productivité individuelle des salariés. Il inventa aussi une politique de motivation avec « le salaire aux pièces », politique du bâton et de la carotte récompensant les productifs et pénalisant les autres. Ces principes seront repris par Henri Ford qui inventa le travail à la chaîne et garda l’idée que de bons salaires augmente les rendements.

2. Henri Fayol.

Il a une approche similaire avec des concepts de systématisation du travail des dirigeants (toujours d’actualité, au centre du management) : prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler. Aujourd’hui, on utilise l’abréviation PODC : planifier, organiser, diriger et contrôler. Ce sont les tâches de direction appartenant aux dirigeants. Cette approche est le socle de la réflexion managériale.

3. Max Weber.

Pour lui, la forme d’autorité dominant une entreprise impacte la productivité. 3 formes d’autorité : charismatique (Steve Jobs), traditionnelle (roi) et bureaucratique. Selon lui, l’autorité bureaucratique est la + efficace, c’est la forme d’organisation où toutes les tâches font l’objet d’une procédure écrite, développant ainsi des relations impersonnelles.

Ces relations impersonnelles tendant à réduire les risques de conflits et donc à augmenter la productivité grâce au gain de temps qu’elles procurent. Cette forme d’organisation a donc des règles impersonnelles, transparentes et applicables à tous, permettant précision, rapidité et efficacité.

(Crozier s’oppose à Weber, pour lui l’autorité bureaucratique a tendance à réprimer l’initiative).

B) La nouvelle génération de réflexions sur le management.

« De la lumière qui apporte de l’ombre » : terme du prof pour parler des dirigeants qui écrase le travail des autres, se l’approprie sans jamais les féliciter, fait de l’ombre à leur ascension.

Alors que les auteurs classiques avaient une vision limitée qui s’intéressait uniquement à l’aspect quantitatif, l’homme économique est devenu progressivement un facteur humain au centre de la recherche sur le management, grâce à une nouvelle génération d’auteurs : Mary Parker Follet, Elton Mayo, Abraham Maslow, Douglas Mc Gregor et Herzberg.

1. Marie Parker Follet (MPF).

A partir des années 20, MPF (« un prophète dans le désert du management » selon Michel Godet) a introduit dans la réflexion managériale le facteur humain. En effet, l’homme dans les formes précédentes de management était présent, mais il n’était vu que comme facteur de profit seulement. Et pour la première fois, dans ce cas on place le facteur humain au cœur du management.

Elle décline les qualités essentielles d’un chef (le manager) :

- Le rôle de l’homme le plus haut placé n’est pas prendre de décisions pour ses subordonnés, mais de leur apprendre comment résoudre eux-mêmes leurs problèmes.

Le meilleur chef ne convainc pas ses hommes de suivre sa volonté, il leur montre ce qu’ils doivent faire pour assurer leur responsabilité explicitement définie.

Un tel dirigeant ne souhaite pas penser à la place des autres, au contraire il les entraine à penser par eux-mêmes.

En 1920, la critique de MPF apparait comme sévère à l’égard du Taylorisme.

2. Elton Mayo (EM).

Rapidement après les années 30, avec EM, le management s’inspire de la psychologie avec les enquêtes qu’il a menées auprès des salariés des industries américaines. L’auteur essaye de prouver que l’homme a des besoins et des motivations et quand ceux-ci sont satisfaits, il va travailler mieux et davantage. C’est une manière pour l’auteur de faire savoir aux dirigeants que l’homme est un être passionnel « parce-que les conditions du travail influent sur son rendement », que l’homme est un être social parce qu’il vit en interdépendance et que des bonnes relations dans le groupe peuvent augmenter son rendement. EM insiste sur le respect.

3. Abraham Maslow.

A partir des années 54, il va complexifier l’étude des motivations humaines au travers de sa fameuse pyramide des besoins : outil qui va révolutionner les pratiques de motivation dans les entreprises.

Plus le salarié satisfait ses besoins, mieux il travaillera, plus son rendement au travail sera meilleur.

4. Douglas McGregor.

D’autres auteurs vont emboîter les pas de Maslow, c’est le cas le McGregor. C’est l’auteur de la théorie x et y. D’après la théorie x, les patrons considèrent que les salariés sont allergiques au travail, c'est-à-dire

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