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CNED 2ème Année - Devoir 3 - Corps naturel, corps artificiel - X. de La Véga, C. Halpern, M. De Kerangal, Affiche Donner pour sauver

Dissertation : CNED 2ème Année - Devoir 3 - Corps naturel, corps artificiel - X. de La Véga, C. Halpern, M. De Kerangal, Affiche Donner pour sauver. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Avril 2018  •  Dissertation  •  1 396 Mots (6 Pages)  •  1 762 Vues

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Le don d’organes permet le prolongement de la vie, pour une personne qui reçoit l’organe(le receveur ) par une autre personne ( le donneur ),

Le souhait du don peut-il être accepté par le receveur?

Dans un premier temps, nous allons évoquer le prolongement de la vie grâce au don que l’aspect psychologique de celui-ci, à travers différents articles comprenant quatre documents: le premier article Xavier de La Véga nommé: A quand le marché d’organes parut dans le mensuel Sciences Humaines à a date du 04/12/2008, le deuxième de C, Halpern: un entretien avec le sociologue Jacques T. Godbout sur: le poids du don parut dans le même mensuel Sciences Humaines à la date du 06/05/2010, le troisième article est un extrait du roman de M. De Kérangal parut dans les éditions Galimard Folio 5942 en 2014 a la page 273-274 et le dernier est une affiche ayant pour titre «Donner pour sauver ». En deuxième partie, nous allons nous intéresser à la banalisation de l’organe qui devient un objet et les dérives qui s’ensuivent,

Lorsqu’il y a un don d’organe, il y a avant tout la possibilité de guérir physiquement une personne malade. En effet, dans l’article de X. de La Véga, chaque année, environ 3500 patients sont décédés et n’ont pas la chance d’avoir une transplantation faute de donneurs et de temps. Jacques T. Godburt précise également que le don d’organes sauve une vie mais l’appelle aussi un don de vie. Dans le roman de M. De Kerengal: Réparer les vivants, Claire, gravement malade, atteinte d’une myocardite, va recevoir un cœur. Elle se pose beaucoup de questions, et compare ce don comme à un jeu de hasard (loterie, fête foraine) où beaucoup de gens attendent la transplantation et peu de gens gagnent.

Sur l’affiche: Donner pour sauver, nous voyons deux personnes courir, comme s’ils faisaient la course de relais. Comme comparaison, nous observons le cœur comme témoin symbolisant la passation de la vie, ce qui est le principe du don qui est de transmettre, d’une personne à une autre, un organe pour sauver des vies.

Si le don sauve l’existence du receveur, celle-ci est pour le moins chargée. Dans le roman: réparer les vivants, Claire s’interroge sur beaucoup de questions sur ce don: pourquoi elle et pas quelqu’un d’autre, elle a peur que ce nouveau cœur l’envahisse, la transforme, la convertisse. Elle compare cette greffe de cœur comme les histoires de bouture avec la faune et la flore.

J.T. Godburt soulève cette pensée en expliquant que la famille du donneur rêve qu’une partie du défunt puisse revivre dans le receveur, ce qui est une crainte pour celle-ci. Ce dernier ne peut pas remercier le donneur ou sa famille à cause de l’anonymat mais s’il garde cette dette vis-à-vis du donneur, ce qui l’appelle« la tyrannie de la dette». Le titre de cet entretien en dit long: le poids du don, qui est à la charge du receveur. Et maintenant, nous allons découvrir faut-il avoir peur du don d’organes et des conséquences que cela peut engendrer.

Le sociologue J.T. Godburt explique que pour éviter la tyrannie de la dette, il faut donner une autre dimension, un autre aspect de l’organe qui n’est plus organique mais devient matériel, ce dernier évolue en pièces d’une machine, ce qui plus acceptable sur le plan psychologique et le receveur n’aura plus de sentiments de culpabilité.

Dans le roman de M. De Kerangal, Claire, l’héroïne se pose la même question en se disant que cette transplantation va assurer son boulot de pompe, ce qui ramène à la mécanique d’un moteur.

L’affiche« Donner pour sauver», le cœur n’a pas l’aspect de l’organe, mais du cœur que l’on peut matérialiser comme objet comme une pièce détachée. Cette dénaturalisation des organes peut avoir un effet bénéfique pour le receveur qui accepte le don mais il peut avoir aussi des dérives. En effet, dans l’article de X. De La Véga, il est question de rémunérer les donneurs en compensation financière (la convalescence, les risques). Il est question d’un marché en proposant de faire baisser le nombre de décès avec le cours de l’offre et de la demande comme en bourse avec les spéculations financières, ce qui peut entraîner des dérives.

Pour une certaine catégorie de la population, elle négocie le paiement non rémunéré pour le donneur mais le remplace par un remboursement d’un emprunt, d’une dette ou d’une prise en charge d’un acte médical coûteux. Dernièrement, lors d’un reportage sur FranceÔ, un canadien condamné par une maladie du rein fût obligé, s’il voulait vivre, qu’il achète un rein à un fermier endetté, au Bangladesh pour une somme de 2500 euros environ, mais ce canadien disait que c’était un échange de bon procédé car le fermier payait sa dette et lui vivait.

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