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Automobile Et Marché En France 2008

Note de Recherches : Automobile Et Marché En France 2008. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Avril 2012  •  1 453 Mots (6 Pages)  •  1 154 Vues

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« DAns LA TOuRmenTe, Les cOnsTRucTeuRs fRAnçAIs D’AuTOmObILes fOnT fAce à LA cRIse Avec Des pRODuITs ADApTÉs à LA DemAnDe eT effIcAces en TeRmes De cOnsOmmATIOn De cARbuRAnTs eT De LuTTe cOnTRe Le chAngemenT cLImATIque. ILs se pRÉpARenT à LA RepRIse en pOuRsuIvAnT, Au seIn De LA fILIèRe, LeuR DÉmARche De pROgRès eT LeuRs InvesTIssemenTs pOuR L’AvenIR. »

chère lectrice, cher lecteur,

L’année 2008 a été marquée par la crise qui a frappé l’industrie automobile mondiale de façon soudaine et violente. Après une longue période de croissance depuis 1998, avec notamment des rythmes de hausse extrêmement forts entre 2003 et 2007, la production mondiale d’automobiles a diminué de 4 % en 2008 pour s’établir à 70 millions de véhicules. Dans les faits, le chiffre de ce recul en moyenne par rapport à l’année 2007 ne reflète pas la brutalité du retournement vécu par l’industrie automobile en 2008, année qui a connu une première partie encore bien orientée mais un quatrième trimestre en chute de plus de 20 %. Toutes les régions du monde ont été touchées : dans les zones traditionnelles de construction automobile comme l’Union européenne ou l’Amérique du Nord, la stabilité a fait place à des reculs très importants; dans les zones émergentes, qui avaient connu une croissance de leur production automobile très dynamique, le rythme a considérablement ralenti, et à l’expansion s’est substituée une stabilité, voire des reculs significatifs dans des marchés à l’évolution contrastée.

Dans ce contexte, les constructeurs français d’automobiles ont réagi très rapidement et ont, dans un premier temps, ajusté le rythme de production de leurs usines puis, devant l’ampleur et la durée des difficultés, ils ont mis en place des plans plus structurants visant à adapter leur offre, à réduire leurs coûts et à optimiser l’emploi de leur outil de production.

En France, comme dans d’autres grands pays constructeurs d’automobiles, compte tenu de l’importance du secteur à la fois en amont (équipements automobiles, mais aussi autres biens et services) et en aval dans le réseau, l’État a accompagné très rapidement les efforts de l’industrie automobile par un ensemble important de mesures de soutien. Ces dernières font partie du “pacte automobile” qui associe les différents acteurs du secteur et vise à améliorer leur compétitivité dans un contexte de forte concurrence internationale. L’accent a notamment été mis sur la résolution d’urgence des problèmes financiers générés par la crise, sur la diffusion des méthodes d’excellence opérationnelle (lean manufacturing) et sur la stimulation de la recherche, porteuse d’avenir. Les constructeurs français d’automobiles, représentés par le CCFA, et leurs fournisseurs rassemblés au sein du CLIFA (Comité de Liaison des Fournisseurs de l’Automobile) ont signé un Code de Performance et de Bonnes Pratiques (CPBP) et mis en place une plateforme (PFA) qui leur permettra de renforcer leur collaboration et, ainsi, de mieux assurer le développement futur de la filière.

Les perspectives de croissance pour l’industrie automobile française dépendent de facteurs communs à toute l’industrie et de facteurs plus spécifiques. En France, certaines charges, en particulier fiscales ou sociales, pèsent comparativement plus lourdement sur les entreprises, notamment industrielles, et constituent des handicaps pour la compétitivité des sites français de production. Le CCFA, aux côtés du Groupement des Fédérations Industrielles (GFI), attend beaucoup de la suppression de la part liée à l’investissement de la taxe professionnelle. Du côté des facteurs plus spécifiques à l’industrie automobile, les efforts des dépenses de recherche et développement, qui sont déjà significatifs (l’industrie automobile est le premier secteur en termes de dépenses en recherche et développement, comme de dépôt de brevets, en France) doivent se renforcer et être appuyés à la fois par les mesures publiques de soutien à l’innovation, tel le Crédit d’Impôt Recherche, et par la consolidation des pôles de compétitivité automobiles, qui ont déjà porté plus d’une centaine de projets.Concernant le marché automobile français, les résultats pour l’année 2008 en année pleine demeurent quasi stables par rapport à l’année 2007 pour les véhicules légers ou en hausse pour les véhicules industriels. Ils ne sont en fait guère représentatifs du contraste existant entre la première partie et la fin de l’année. Ainsi, au premier semestre, les immatriculations de voitures particulières étaient en hausse de 4,5 % et au deuxième semestre elles ont fléchi de 6 % par rapport aux mêmes périodes de 2007. L’évolution annuelle de - 0,7 % est due largement au bonus/malus, qui a stimulé le marché. Pour 2009, la bonne tenue des ventes

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