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Animer Une Association

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Par   •  8 Avril 2013  •  1 566 Mots (7 Pages)  •  1 064 Vues

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Animer une association

Une association vit mieux avec plusieurs membres, partageant un projet collectif. Si la loi de 1901, est une loi de liberté qui permet toutes les fantaisies (rien n’oblige par exemple à être démocratique au sein d’une association), avoir l’esprit associatif, c’est précisément faciliter l’appropriation collective d’une stratégie, vouloir agir ensemble et démocratiquement

Savoir animer une équipe, c’est d’abord savoir s’adapter à chaque situation, chaque projet, chaque personnalité. Aucune règle stricte ne peut être valable. Il est juste possible de définir quelques points de repères, quelques propositions méthodologiques sur lesquelles s’appuyer en fonction de la conjoncture.

Risquons une définition : animer une équipe au sein d’une association, c’est savoir tirer la plus grande efficacité des volontés d’engagement et des compétences des membres, en fonction d’une stratégie donnée.

Les titres, les responsabilités ne veulent pas dire grand chose sans considération pour la personnalité de ceux qui les porte. Parmi deux excellents trésoriers, l’un pourra être très tourné vers la recherche de ressources financières, tandis que l’autre fera un travail précis sur la comptabilité de l’association et sur l’explication de la situation aux autres membres. Animer une équipe, c’est respecter ce que chacun peut apporter à la collectivité, en faisant preuve de lucidité.

La stratégie

La raison d’être d’une association, c’est son objet. C’est autour de ce dernier que se réunissent les individus qui font vivre une personne morale collective. C’est à partir de ce dernier, en considérant la conjoncture, que se bâtit la stratégie de l’association.

C’est donc à partir de celle-ci que se conçoit l’animation d’une équipe. Il est évidemment indispensable que la stratégie de l’association soit bien acceptée, comprise, voulue par les membres de l’association. Il s’agit de prendre tout le temps nécessaire pour ces décisions essentielles, même si certains ont davantage l’initiative (les plus ambitieux, les plus bosseurs, les plus expérimentés). Tous doivent pouvoir s’exprimer et se retrouver dans la stratégie d’ensemble.

Aussi, les assemblées générales et les conseils d’administration, moments statutaires des prises de décisions stratégiques sont-ils à considérer avec attention. Il faut bien sûr respecter les statuts, qui imposent parfois des délais et des modalités de convocation. Mais pour l’animation d’équipe (et d’ailleurs pour la démocratie), la démocratie formelle n’est pas tout, loin de là. Le seul respect scrupuleux des règles démocratiques peut s’avérer désarmant, aride, démotivant ; il faut non seulement inviter mais motiver la venue, non seulement passer la parole mais animer…

Comme les moments statutaires, formels peuvent être un peu inhibant, il est souvent enrichissant de les faire précéder par d’autres, informels, en plus petits comités ou au contraire, en invitant plus largement. Cela permet fréquemment de mieux évaluer la validité de vos pistes de travail.

Les réunions

Si une animation d’équipe est un tout, qui, pour être réussie, prend en compte chaque instant ou presque au sein du groupe, une attention particulière doit être apportée à la tenue de réunion.

Sans surprises, commençons par dire qu’elles doivent être claires et bien menées. Le cas échéant, il faut énoncer leur périodicité. Elles doivent avoir un objet et un ordre du jour. Il est préférable de savoir à l’avance qui va participer, tant pour l’animateur que pour les autres invités. S’il est bien sûr souhaitable de disposer des documents nécessaires à l’avance, il est vite fastidieux et dommageable de se focaliser sur les impondérables logistiques, tandis que la qualité de l’animation qui peut tout rattraper.

Au-delà de l’ordre du jour, l’animateur doit ainsi s’être fixé des objectifs précis, même s’il laissera le collectif prendre des décisions librement. Une réunion doit avoir du rythme.

Comme un moment efficace demande beaucoup de concentration de la part de chacun, mieux vaut ne pas s’éterniser en réunion. Autant segmenter le temps, laisser souffler. Le plus souvent, 2 heures de réunion utile épuisent les capacités des participants.

Dans le cas de journées de réunion, il peut être utile d’utiliser plusieurs formats, plusieurs types de discussions. On commence en séance plénière, mais au bout de 2 heures, on passe en petit atelier plus souple, sur des sujets très libres, voire en commissions, plus organisées mais aux préoccupations très ciblées.

xCela demande, à chaque fois, d’avoir anticiper les questions et difficultés : à quoi sert la réunion, quels sont ses objectifs, qui y participe, quel rythme est adapté à la fois aux enjeux et aux participants.

Pour que la réunion soit utile, un compte-rendu est indispensable. Si personne n’a le temps d’être exhaustif pour sa rédaction (est-ce d’ailleurs toujours utile), il faut systématiquement publier les principales décisions prises à ce moment.

Les projets

Insistons encore sur la stratégie générale. Un projet peut accaparer toutes les énergies d’une association pendant un certain laps de temps. Ce n’est pourtant que dans

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