Analyse de situation infirmier
Rapport de stage : Analyse de situation infirmier. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Morgane Bx • 21 Octobre 2017 • Rapport de stage • 1 525 Mots (7 Pages) • 1 742 Vues
Sommaire
- Description de la situation…………………………………… 2
- Mes représentations…………………………………………. 2
- Mon ressenti………………………………………………….. 3
- Questionnement……………………………………………… 3
- Mes recherches…………………………………………… 3 - 4
- Bibliographie……………………………………………………4
Cette situation peu après nos transmissions de l’après-midi, M. T vient de revenir du bloc où il était allé pour implantation d’un pacemaker. Je me rends donc dans sa chambre avec un tensiomètre pour recueillir ses constantes, vérifier si tout allait bien et contrôler sa glycémie car nous avions auparavant constaté qu’elle évoluait en dents de scie, pouvant être très basse comme très haute. Ce patient étant à jeun depuis minuit avec pour seul apport en sucre une perfusion de G5. Sur le chemin je vois que la présence de sa chambre s’est allumé et sonne, signe que ce patient a appelé, j’arrive à sa chambre et le vois assis sur son lit l’air agité. Le patient étant censé rester allongé avec le bras immobile pour ne pas faire céder les points pendant 6 heures après l’opération, je lui demande donc de se rallonger sur le lit. Il me demande alors sur un ton brusque de lui amener une bassine car il a des nausées, je vais donc rapidement chercher une dans l’office. Je reviens en courant auprès du patient qui continue à me crier dessus parce que je ne suis pas assez rapide et qu’il a failli se vomir dessus. Quand ses nausées se sont calmées, je lui explique donc qu’après le retour de bloc, il doit bien resté allongé et garder le bras immobile et que je viendrais lui mettre le bras en écharpe dans un moment. je lui dit également que je dois prendre ses constantes pour m’assurer que tout va bien. C’est alors que M. T se met à me hurler dessus, en me disant qu’il n’en a « rien à foutre de ce que je dois lui faire, que je fasse mon travail et qu’on le laisse tranquille ». En criant le patient fait de grands gestes avec son bras qui doit rester immobile. Je lui dit que ça ne sert à rien de s’énerver, qu’il doit rester calme et ne pas bouger, mais en disant ça il se remet à crier de plus belle en déclarant qu’il « n’a pas demandé à ce qu’on lui fasse cette opération et qu’il aimerait juste pouvoir rentré chez lui ». Face à cette réaction je dis au patient que je reviendrais dans un moment pour lui reprendre ses constantes. Je reviens donc quelques minutes plus tard, le patient s’étant un peu calmé, je lui explique que je suis juste là pour m’assurer que tout va bien pour lui et que mon rôle est entre autre d’appliquer ce qu’on me dit de faire. Il me répond qu’il sait très bien que ce n’est pas de ma faute, mais qu’il en a assez de tout ça. Nous parlons encore un peu, je prends ensuite ses constantes et sort de la chambre.
La violence à l’hôpital reste quelque chose de relativement courant, cela peut aller de la simple altercation à une agression physique à l’aide d’une arme blanche par exemple. Ces violences ont lieu plus fréquemment dans les services de psychiatrie ou dans les services d’urgences.
Cette situation de violence a été la première a laquelle j’ai été confronté en tant que stagiaire infirmier. J’ai été un peu décontenancé quand le patient s’est énervé sur moi car je voulais simplement contrôler si tout allait bien pour lui. Et lorsqu’il a commencé à me crier dessus sans raison apparente, je n’ai pas su comment réagir. J’ai tenté de le raisonner en lui demandant de se calmer mais ça n’a eu aucun effet positif, bien au contraire. Lorsque je me suis aperçu que la situation me dépassait et que je ne savais pas comment le calmer, j’ai décidé de partir pour revenir un peu plus tard pour discuter avec le patient. Lorsque je vois un patient j’ai l’habitude de lui expliquer la raison pour laquelle je viens le voir et lui explique ce qu’il va se passer, mais quand je venais voir M. T, il me disait que ça ne servait à rien que je lui explique ce que j’allais faire, qu’il me suffisait de faire ce pourquoi j’étais venu. Mais je n’arrivais pas à m’empêcher de lui expliquer à chaque fois, je ne trouvais pas normal de ne pas lui expliquer mon geste, j’avais l’impression de lui manquer de respect.
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