Analyse de situation

Analyse de situation

Phase n°1 → Identification de la pratique professionnel

• Choix de la pratique     

        J'ai choisi d'analyser une situation dans laquelle je réalisais une douche, avec une résidente qui d’auto-mutilée. J'ai choisi d'analyser cette situation, car elle mise en difficulté dans la réalisation de mon soin. Mon objectif été de réaliser la toilette d'une résidente. Mes intentions étaient de respecter l'hygiène, la sécurité, l'intimité, la dignité, les habitudes, le confort et le bien-être de monsieur B.

• Liens avec la qualité, la sécurité, et la satisfaction de la personne soignée

        Je pense que l’objectif du soin a été réalisée à savoir réalisé la douche de madame B. Durant celui-ci, la sécurité a été respectée, madame B se tenait à la poignée de maintien de la douche, puis étais  installée sur une chaise pour l'habillage, pour éviter tout risque de chute.

• Ressenti →

        Avant de réaliser la toilette de madame, j'avais un peu d'appréhension, car c'était la première fois que je réalisais la toilette de madame B, et je ne savais pas comment elle agissait au quotidien, ni pendant la toilette. Pendant le soin, j'étais un peu dépasser par ce que je voyais. Puis après en avoir discuté avec l'équipe, qui m'a dit que le comportement de madame été habituel, et qu'on ne pouvait pas agir pour effacer ce comportement, j'étais rassurée.

Phase 2 → Description de la situation de soin

• L'environnement, l'organisation du travail, les circonstances →

        Je suis en stage à la MAS, qui accueille des adultes polyhandicapés. Il y a 9 unités qui comprennent entre 10 et 12 résidents. Je suis affecté dans une unité pour ma première semaine de stage, pour suivre le travail des AMP (aides médico-psychologiques). C'est mon deuxième jour de stage, je suis en poste du matin. Après les transmissions orales réalisées par l'équipe de nuit, et la préparation des petits déjeuner, il est l'heure d'aller réalisée les toilettes. Je suis donc les AMP, car c'est mon premier jour du matin, et je ne connais pas encore les patients et les habitudes du service. La soignante me dit de réaliser la toilette de madame B, c'est une douche. Elle me montre la salle de bain, où se trouve le matériel, et me dit que la résidente sait se déshabiller, qu'elle a besoin d'aide pour le reste, mais qu'elle est assez facile à prendre en charge. Elle me dit de ne pas laver les cheveux, car ils ont été lavés hier. Il faut faire attention en réalisant la douche, car madame a tendance à chuter. La résidente déambulé dans le service depuis notre arrivée le matin. Madame B est une patiente âgée de 55 ans, qui présente une déficience intellectuelle, et un syndrome autistique. Madame comprend les consignes verbales liées à la vie quotidienne. Elle présente une communication non-verbale par cri, regard expressif, et quelques mots comme son nom et son prénom.

        Je vais donc chercher la patiente dans le couloir, je me présente et je l’emmène dans la salle de bain pour réaliser la toilette. Arrivée dans la salle de bain, j'ouvre la fermeture de sa combinaison de pyjama pour qu'elle puisse se déshabiller afin d'aller aux toilettes. Madame se déshabille et s'installe sur les toilettes sans problème. Je vois qu'elle commence à s'agiter. Je me dis qu'elle a peut-être froid, et qu'une fois sous la douche, madame va s'apaiser avec la chaleur de l'eau. J'approche madame B de la douche et je la fais se tenir à la barre d'appui pour qu'elle soit bien stable. Viens donc le moment de commencer la douche, je laisse couler l'eau pour qu'elle chauffe, puis après avoir contrôlé la température et prévenus la patiente, je commence à mouiller son corps. À ce moment, elle continue de s'agiter et commence à remuer les bras. Je me rends compte que ce n'était donc pas le froid qui la perturbé avant, mais ne connaissant pas la patiente, je ne comprends pas ce qui la perturbe durant le soin. J'essaye donc de la rassurer en lui parlant calmement avec des mots simples. J’arrête l'eau et je commence à la laver. 

         Pendant que je la lave, et commence à se frapper le ventre avec les bras, en se donnant des coups-de-poing de plus en plus fort, et en gémissant ensuite de douleur et en répétant son nom. Cela m’étonnait beaucoup, car je l'avais observé la veille dans le service et je n'avais pas remarqué ce comportement. À ce moment, je comprends alors que mes mots ne vont pas la calmer et qu'elle s'agite de plus en plus. Je me pose alors beaucoup de questions, que faire dans cette situation à laquelle je n'avais jamais été confronté. Continuer la toilette alors que madame se frappait, sans que je ne puisse agir ; où aller chercher un soignant pour qu'il m'aide à comprendre cette situation, tout en sachant que les autres soignants réalisé eux aussi des toilettes et donc qu'il été occupé avec d'autres résidents qu'il ne pouvait pas laisser seul, et moi aussi, je ne voulais pas laisser la résidente seule dans la salle de bain, dans cet état, sur un sol mouillé en connaissant en plus son risque de chute.
        Je prends alors la décision de continuer la toilette, en essayant de faire mon soin correctement, mais en accélérant le mouvement pour ne pas laisser la résidente dans cette situation dérangeante. Pendant mon questionnement, je continuais de laver et de parler à la résidente. Je rince ensuite madame B et l'installe sur la chaise pour la sécher et l'habiller. Je dépose donc une serviette sur ses jambes et commence à sécher son dos. Elle continuait de se frapper, mais moi violemment que sous la douche. Je me sentais comme démunie face à cette patiente qui se frappait devant moi malgré mes mots,et mes gestes, Viens le moment d'habiller madame B, je lui, mets donc sa brassière, puis son T-shirt. Au fur à mesure que l’habillée madame B, je sentais qu'elle se calmait, même si elle répéter toujours son nom. 

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