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Analyse de situation

Dissertation : Analyse de situation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Novembre 2017  •  Dissertation  •  1 694 Mots (7 Pages)  •  869 Vues

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Thème et contexte :

Le thème de mon analyse est la prise en charge d’une douleur induite par le soignant lors d’un soin. Dans ma situation, je suis actrice du soin. Il s’agit d’une réfection de pansement avec irrigation à la Bétadine® dermique  et méchage.

Choix de la situation et argumentation :

J’ai choisi cette situation et ce thème car lors de mon soin, ma patiente s’est exprimée à plusieurs reprise au sujet de la douleur qu’elle ressentait tout en refusant ses antalgiques.

Description de la situation selon l’hexamètre de Quintilien :

La situation de soins s’est déroulée dans un hôpital de la région parisienne le 27 octobre 2017 à 10h10. Il s’agit d’une réfection de pansement dans une chambre commune à deux patientes.

Mme K, 86 ans présente un abcès cutané drainé au-dessus de la cuisse gauche. La réfection du pansement est à renouveler tous les jours jusqu’au 28 octobre 2017 puis un jour sur deux.

La réfection du pansement est assurée par moi-même, élève ESI 1ère année. Il s’agit de retirer le pansement de la veille, d’irriguer la plaie creuse avec de la Bétadine® dermique, de mécher puis remettre un pansement. C’est un acte fait sur prescription médical.

Je commence par préparer mon matériel dans la salle de soins. J’entrepose un set de pansement stérile, une ampoule de Bétadine® dermique, du sérum physiologique, une seringue de 10mL, une mèche, un cathéter, un pansement Sylaplaie®, 2 serviettes jetables, un conteneur OPCT et de la solution hydro-alcoolique sur mon chariot désinfecté. J’installe une poubelle pour DAOM et une poubelle pour DASRIA. J’informe ma tutrice que je vais voir Mme K pour faire son pansement.

Je m’en vais ensuite informer la patiente du soin à venir. Je frappe, entre, indique ma présence et referme la porte derrière moi. Je réalise une friction hydro-alcoolique. J’invite ma patiente à s’allonger sur son lit et installe mon chariot à côté d’elle. Je lève le lit à hauteur de mes hanches à l’aide de la télécommande prévue à cet effet. J’indique à ma patiente que le pansement sera fait de nouveau demain puis ensuite tous les 2 jours. Je demande à ma patiente si elle est bien installée. Elle me demande si je peux relever un peu la tête du lit. Je m’exécute. Je lui demande de relever sa robe jusqu’à ses hanches. Je lui explique que je souhaite épargner sa robe dans le cas où la Bétadine® dermique coulerait. J’installe les deux serviettes jetables sous sa cuisse. Je réalise une friction hydro-alcoolique et ouvre le set de pansement stérile. A l’aide du blister je prélève la pince de précision verte avec laquelle j’organise mon matériel stérile. Dans un premier compartiment je verse la Bétadine® dermique, dans le second du sérum physiologique. A l’aide du gant rose présent dans le set de pansement stérile, je retire le pansement de Mme K délicatement. La mèche vient avec. Je retourne le gant sur lui-même avec la mèche collée au pansement et le jette dans la poubelle DASRIA. Je réalise une friction hydro-alcoolique. Tout en préparant mon matériel je demande à ma patiente si la plaie lui fait mal au moment où je lui parle, sans que je n’y touche. Elle me répond que oui. Je lui demande de coter sa douleur. Elle me dit 4. Je lui rappelle que dans l’EVS (échelle verbale simple), 4 représente le plus haut niveau de douleur (douleur très forte). Je lui dis ne pas penser qu’elle soit tant douloureuse et lui demande confirmation ; elle me répond que c’est douloureux. Je lui demande si c’est continuellement douloureux, tout au long de la journée et lui rappelle que plus tôt dans la matinée lors de la prise des traitements pendant le petit déjeuner, elle a refusé ses antalgiques (Doliprane® 2 x 500mg). Je lui suggère de prendre ses antalgiques si c’est aussi douloureux qu’elle le cote et lui demande ce qu’elle en pense. Elle me répond qu’elle ne pense plus. Je lui demande si elle ne pense plus tant c’est douloureux ou si elle ne pense plus parce qu’elle pense à autre chose. Elle me dit qu’elle s’habitue. Je lui fais répéter. Elle me dit qu’elle s’habitue à la douleur.

Pendant notre échange j’ai ouvert le cathéter et rétracté l’aiguille que j’ai jetée aussitôt dans le conteneur OPCT. J’ai adapté la seringue sur ce qui reste du cathéter et prélevé la Bétadine® dermique.

J’informe ma patiente que je vais irriguer sa plaie, et lui dis de m’informer si c’est trop douloureux ; elle me signale que c’est froid et que cela pique. Je pousse la seringue pour déverser la Bétadine® dermique au cœur de la plaie ; elle me dit que cela lui fait mal. Je finis l’irrigation et jette la seringue dans la poubelle DASRIA. Je dis à ma patiente que la plaie est propre, qu’il y a une nette amélioration comparé au début de semaine mais que si elle est douloureuse, ce serait bien qu’elle prenne le Doliprane® ce midi. Je lui dis de ne pas s’habituer à la douleur, surtout si on peut la contrer. Elle ne répond pas.

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