Analyse de pratique professionnelle en Médecine

[pic 1][pic 2][pic 3][pic 4]

La situation que j'ai choisie concerne Mme B. 64 ans, admis pour traiter son insuffisance respiratoire ainsi que son Hépatite C (maladie du foie causée par un agent infectieux de la famille des flavivirus, le VHC peut engendrer une atteinte chronique du foie à risque de complications graves). Mme B. est retraitée, veuve et vit seule à son domicile. Elle a 4 enfants et 3 petits enfants. Elle est cohérente consciente, orientée; elle a besoin d’aide pour se mobiliser. D'après le médecin du service de médecine elle est très angoissée par rapport à son insuffisance respiratoire car le moindre effort l'a rend très dyspnéique et elle désature rapidement. Son humeur est changeante, elle peut s'avérer assez lunatique selon les jours et sonne beaucoup pour qu'on l'aide à effectuer ses besoins de la journée.

Cette situation m'a amené à une analyse car pour s'occuper de Mme B, il faut organiser tout une vigilance par rapport aux risques d'AES et aussi traiter ses problèmes respiratoires, et lorsque la charge de travail est importante pour les soignants il faut toujours garder un comportement adapté et prendre toutes les précautions nécessaires. Comme Mme B. sonne beaucoup, il faut penser à intervenir vers elle avec les précautions standard c'est-à-dire d'effectuer le port des gants car le virus de l'hépatite C se transmet principalement par le sang. Il faut également prendre en compte les symptômes de la maladie, chez elle il y a l'anorexie (51kg pour 1m75), des urines foncées, des douleurs abdominales et de la fatigue. Mme B. malgré son âge a bien pris conscience de sa maladie et à appris à gérer l'impact émotionnelle ainsi que les conséquences qui peuvent être mortelles. Elle a appris à vivre dans l'incertitude entourant l'évolution des symptômes de la maladie. Lorsque je suis avec elle, je n'aborde jamais le sujet de sa maladie pour ne pas accentuée son angoisse liée à son insuffisance respiratoire. J'ai du effectué régulièrement chez elle des bilans sanguins ainsi que des gaz du sang (le VHC est responsable d'affections aigues qui passent souvent inaperçues , le cas de Mme B qui est chronique peut évoluer en cirrhose ou cancer du foie; Mme B est souvent en hypercapnie, donc la surveillance de la saturation de l'O2, du ph, et du pourcentage de la pression partielle d'O2 et de CO2 dans le sang est nécessaire). Le problème que j'ai rencontré avec Mme.B, c'est ce qui m'a amener au choix de cette analyse, est qu'elle ne supporte pas qu'on utilise des gants ou d'autres moyens de protection vis à vis d'elle et ainsi ne pas être exposé aux risques d'AES. Elle veut être traitée comme n'importe quel autre patient et a l'impression d'être dangereuse pour les personnes s'approchant d'elle.

Problématique : Comment assuré une relation de confiance face aux craintes du patient ?

La communication est primordiale dans cette situation, en effet il faut réussir à trouver les mots pour rassurer la patiente. Le comportement relationnel du soignant s’inscrit dans la relation soignant/soigné. Cette notion est importante car elle permet entre autre l’adhésion aux soins. La relation soignant/soigné nécessite d’écouter, d’avoir de l’empathie, d’être authentique, disponible, ainsi que de la confiance. Cela concours à l’alliance thérapeutique. Le soignant doit donc se positionner dans une relation d’aide.

...