Affaire Calas

Affaire calas

Nous sommes sous la monarchie de louis XV, qui fait suite à des guerres de religions au XVI ème siècle, qui perdurent encore, où se sont opposés les catholiques et les protestants.

Mais aussi suite à la révocation de l’édit de Nantes qui voit fuir plus de 200 000 protestants dans le reste de l’Europe. (Édit de Nantes : Henry IV avait octroyé certaine liberté de culte aux protestants. Le 18 octobre 1685 Louis XIV révoque l’Édit de Nantes, plus d’autres religions autorisées en-dehors de la religions catholique)

(En 1761 la ville de Toulouse compte environ 50 000 catholiques et seulement 200 calvinistes (protestants)).

De plus à cette époque l’intolérance envers les protestants se ranime à cause de la crise économique et la guerre de sept ans qui oppose la France, l’Autriche et la Russie à la Prusse et la grande Bretagne des puissances protestantes.

Enfin un mois avant l’affaire Calas, un groupe de protestants tente de libérer un pasteur clandestin, mais en vain le pasteur et 3 protestants sont condamnés à la pendaison.

Ces événement amplifient les rumeurs d’une menace protestante.

« Jean Calas, un marchand, drapier protestant »

L’affaire

Le 13 octobre 1761, après 22 heure jean calas, , découvre le corps de son fils, marc Antoine calas pendu.

Jean calas dissimule le suicide en meurtre pour éviter à son fils le traitement infligés aux suicidés ; trainés dans les rues puis jetés aux ordures.

Le suicide était à l’époque considéré comme un acte de déshonneur.

Marc Antoine était le fils ainé de jean calas, il avait été reçu bachelier en droit mais n’avait pas pu recevoir sa licence pour exercer sa profession juridique sans l’accord indispensable des autorités religieuses qui le suspectaient de professer en secret le protestantisme.

Ainsi suite à sa mort la rumeur publique accuse jean calas d’avoir assassiné son fils motivé par sa prochaine conversion.

L’enquête est alors menée avec malveillance.

Les passions religieuses entretenues par une partie du clergé toulousains se déchainent et marc Antoine Calas est déclaré martyr.

Lors du procès, jean calas et sa famille sont interrogés par les capitouls, conseillers municipaux qui disposaient de fonctions judicaires à Toulouse.

Mais face au manque de preuves pour établir leur culpabilité, le procureur du roi publie un monitoire de révélations, pour obtenir des témoignages. Sont alors admis les ouï-dire et les ragots assurant la volonté de Marc Antoine de se convertir réellement au catholicisme.

Le 18 novembre 1761 : la sentence des Capitouls affirme la culpabilité des accusés, Jean Calas, Anne-Rose sa femme, Pierre Calas son fils, Jeanne Viguière (leur servante très catholique) et Gaubert Lavaisse un ami de la famille présent le jour du suicide.

Ceux-ci clament leur innocence et font appel devant le Parlement de Toulouse.

Le parlement s’appuie sur l’enquête des capitouls et confirment la culpabilité de Jean Calas.

Le jugement est rendu le 10 mars 1762, 8 juges sur 13 le condamne à la question ordinaire et extraordinaire. (Supplice de la roue qui brise les membres puis à être étranglé et enfin brûlée)

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