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Accidents sur la route.

Analyse sectorielle : Accidents sur la route.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 864 Mots (8 Pages)  •  948 Vues

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Accidents de la route

Aide-mémoire N°358

Mars 2013

Principaux faits

Les accidents de la route entraînent 1,24 million de décès par an environ.

Les accidents de la route sont la première cause de décès chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans.

Plus de 91% des décès sur les routes surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, qui possèdent environ la moitié du parc mondial de véhicules.

La moitié des tués sur les routes sont des «usagers vulnérables» (piétons, cyclistes et motocyclistes).

On prévoit que, si rien n’est fait, les accidents de la route entraîneront 1,9 million de décès par an environ d’ici 2020.

Seuls 28 pays, comptant 416 millions d’habitants au total (soit 7% de la population mondiale), disposent d’une législation adéquate concernant les cinq facteurs de risque d’accident de la route (la vitesse, la conduite en état d’ébriété, le non-port du casque ou de la ceinture de sécurité et la non-utilisation de dispositifs de sécurité pour enfants).

Chaque année, près de 1,14 million de personnes décèdent dans un accident de la route et 20 à 50 millions d’autres sont blessées, parfois même handicapées.

Les accidents de la route entraînent des pertes économiques considérables pour ceux qui en sont victimes, leur famille et les pays dans leur ensemble. En effet, ils nécessitent des traitements coûteux (y compris pour la réadaptation) et des enquêtes, et entraînent une perte de productivité (et de revenu) pour la victime et les membres sa famille qui doivent interrompre leur travail (ou s’absenter de l’école) pour la prendre en charge.

Il existe peu d’estimations mondiales du coût des accidents de la route mais, d’après un calcul effectué en 2000, ce coût s’élèverait à 518 milliards de dollars environ. Des estimations nationales ont montré que les accidents de la circulation coûtaient aux pays de 1% à 3% de leur produit national brut et qu’au niveau des familles, ils entraînaient une augmentation des emprunts et de l’endettement et même une baisse de la consommation de nourriture.

Alors qu’ils sont en grande partie prévisibles et évitables, pendant de nombreuses années, les accidents de la route n’ont pas été pris en compte dans l’action sanitaire mondiale. Dans de nombreux pays, les données montrent qu’il est possible de prévenir les accidents de la circulation de façon particulièrement efficace moyennant des efforts concertés auxquels participe, entre autres, le secteur de la santé.

Qui est exposé?

Statut socio-économique

Plus de 90% des décès sur les routes surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et, parmi ces pays, c’est dans la Région africaine et dans la Région de la Méditerranée orientale de l'OMS que les taux de mortalité sont les plus élevés. Même dans les pays à revenu élevé, les personnes défavorisées risquent davantage que les personnes plus aisées d’être impliquées dans un accident de la route.

Âge

La population âgée de 15 à 44 ans représente 59% des tués sur les routes au niveau mondial.

Sexe

Dès leur jeune âge, les hommes risquent davantage que les femmes d’être impliqués dans un accident de la route. Plus des trois quarts (77%) des tués sur les routes sont des hommes. Chez les jeunes conducteurs, les jeunes hommes de moins de 25 ans encourent près de 3 fois plus de risques d'être tués dans un accident de voiture que les jeunes femmes.

Principaux facteurs de risque et prévention

Les accidents de la route peuvent être évités. Les pouvoirs publics doivent agir de manière globale en faveur de la sécurité routière, avec la participation de plusieurs secteurs (transports, police, santé, éducation), en s’attachant à la sécurité des routes, des véhicules et, bien entendu, des usagers.

Il existe plusieurs interventions efficaces: la conception d’infrastructures plus sûres et la prise en compte de la sécurité routière dans l’aménagement du territoire et la planification des transports, l’amélioration des dispositifs de sécurité sur les véhicules et l’amélioration de la prise en charge des victimes d’accident. Les interventions qui ciblent le comportement des usagers de la route, par exemple l’élaboration et l’application de lois concernant les principaux facteurs de risque, et la sensibilisation à ces facteurs, sont tout aussi importantes. Quelques uns des principaux facteurs de risque sont abordés ci-dessous.

Vitesse

Il existe un lien direct entre l’augmentation de la vitesse moyenne et la probabilité et la gravité d’un accident. En outre:

les chances de survie d’un piéton heurté par une voiture sont plus grandes si celle-ci roule à 30 km/h ou à une vitesse inférieure;

l’aménagement de zones où la vitesse est limitée à 30 km/h réduit le risque d’accident et est recommandé là où il y a beaucoup d’usagers vulnérables (p. ex. zones résidentielles, abords d’écoles);

la baisse de la vitesse moyenne diminue le nombre d’accidents mais a aussi d’autres effets positifs sur la santé (p. ex. une atténuation des problèmes respiratoires liés aux gaz d’échappement).

Conduite en état d’ébriété

La conduite en état d’ébriété augmente à la fois le risque d’accident et le risque de décès ou de blessure grave.

Le risque d’être impliqué dans un accident augmente sensiblement quand l’alcoolémie est supérieure à 0,04 g/dl.

Les lois qui interdisent la conduite à partir d’un taux d’alcoolémie de 0,05 g/dl, voire inférieur, permettent de faire baisser le nombre d’accidents liés à la prise d’alcool.

Les contrôles aléatoires d’alcoolémie sur la route, qui peuvent faire baisser d’environ 20% le nombre d’accidents liés à l’alcool, se sont avérés très rentables.

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