LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

ADM1002 - TN1

Étude de cas : ADM1002 - TN1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Février 2020  •  Étude de cas  •  1 332 Mots (6 Pages)  •  442 Vues

Page 1 sur 6

Question 1

En quoi l’entreprise SEMCO remet en question les principaux principes associés à l’organisation scientifique du travail (Taylor) et à l’administration classique (Fayol)?

______________________________________________________________

L’organisation scientifique du travail exploite le principe de division extrême du travail. Chaque employé est appelé à exécuter, sans réfléchir au comment ni au pourquoi, une tâche précise, à répétition, qui a été planifiée, calculée et attribuée à ce dernier en partant d’une logistique de séparation du travail entre les penseurs (ceux qui s’occupent de la conception) et les exécuteurs (ceux qui en font la production).

La SEMCO a démentie en tout point cette théorie organisationnelle du travail en élaborant une gestion totalement à l’inverse du taylorisme. En effet, c’est en laissant une place de choix et égalitaire à tous ses employés que la SEMCO est parvenue à passer au travers diverses crises qui ne les a surtout pas empêchées de continuer à innover.

Afin de bien caractériser la différence managériale, nous pouvons élaborer le fait que Ricardo Semler, dans ses tous premiers chamboulements au sein de la compagnie, a décidé « d’abandonner la règle de venir au bureau à 8 heures du matin ainsi que l’adoption d’un code vestimentaire uniforme pour les employés », KUYKEN, KERSTIN « La SEMCO : avec ou sans Ricardo », Étude de cas pour travail noté 1 dans le cadre du cours ADM1002, p.1. L’abolition de cette dernière vient contredire Taylor dans sa théorie que tous les employés se doivent de respecter des règles de conduites strictes et précises, élaborées et contrôlées par les dirigeants d’entreprises, concernant, entre autre, leur horaire et leur tenue vestimentaire. Malgré tout ce que cela implique et transforme durant plusieurs années dans la compagnie, les plans de Semler ne changent pas, l’intérêt des employés demeurent sa priorité.

Les idées « provocantes » de Ricardo Semler désintègrent aussi en quasi-totalité la pensée de Fayol. En effet, ce dernier qui voit le chef dirigeant comme étant l’essentiel, le pilier de l’entreprise, n’est pas originaire des pensées novatrices de Semler. En abandonnant toute hiérarchie au sein de la SEMCO, ce jeune homme d’affaire laisse place à une égalité jamais vue dans le monde managérial.  « Les employés de la SEMCO n’ont désormais plus de titre officiel, de bureau fixe, ni de carte d’affaires qui indique leur fonction dans l’entreprise. Il n’existe pas de département des ressources humaines ni de direction des services informatiques. Les objectifs ne sont écrits nulle part et il n’est pas nécessaire de faire approuver les budgets par un processus formel », SEMLER, R. (2004). The Seven-Day Weekend, New York, Portfolio.

Ces quelques démonstrations de situation au sein de la SEMCO viennent donc démontrer à quel point Ricardo Semler remet en question les principaux principes de Taylor et Fayol.

Question 2

En quoi l’entreprise SEMCO correspond à certains postulats du mouvement des relations humaines et du modèle participatif?

______________________________________________________________

À l’arrivée de Ricardo Semler dans l’entreprise, les employés statuaient de façon hiérarchique au sein de cette dernière. Sa vision se voulant plus humanisme envers sa compagnie, il aboli, dès ses premiers temps en tant que dirigeant, tous les postes définis de façon concis pour mettre en place un système d’emplois variés sans titre attribué à quiconque. De cette façon, il se colla à un des postulats du mouvement des relations humaines, soit la division du travail, « des fonctions distinctes mais complémentaires; leur rôle est de contribuer à la réalisation des objectifs de l’ensemble. » G. BÉDARD, MICHEL (2011) Management à l’ère de la société du savoir, p.54.

M. Semler a aussi vite compris l’importance sur la productivité du postulat du mouvement des relations humaines qui prône que « la fonction première de l’entreprise est de satisfaire les besoins sociaux des membres au sein même des milieux de travail, de façon à contrecarrer les effets néfastes de la gestion technocratique et impersonnelle » G. BÉDARD, MICHEL (2011) Management à l’ère de la société du savoir, p.55. À cet effet, « Personne n'est le propriétaire de son bureau. Chaque jour, les employés occupent un espace différent, choisi parmi les places disponibles dans les installations physiques : stations de travail partagées, cafétérias, jardins internes, salles de séjour, salles de réunion » KUYKEN, KERSTIN « La SEMCO : avec ou sans Ricardo », Étude de cas pour travail noté 1 dans le cadre du cours ADM1002, p.5. Les employés ne peuvent que s’y sentir à l’aise et détendus. Ils se sentent pris en considération réellement et leur productivité ne cessent d’augmenter vu, entre autre, leur appréciation envers leur environnement de travail.

...

Télécharger au format  txt (9 Kb)   pdf (98.5 Kb)   docx (13.3 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com