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ADM 3012 TN1

Dissertation : ADM 3012 TN1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Décembre 2019  •  Dissertation  •  2 189 Mots (9 Pages)  •  1 957 Vues

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Question 1, a)

Pour commencer, il existe trois piliers de la communication interculturelle en affaires. Tout d’abord, il y a le fait de convaincre. « Une grande partie des activités internationales tourne autour d’une activité de vente et de négociation. Convaincre est donc l’un des buts principaux de la communication. » (Davel, Dupuis et Chanlat, 2008). Aucune surprise que de voir cet aspect comme un des trois piliers. Cependant, il faut noter que les stratégies de négociation varient entre nationalités. « Lors d’une négociation, l’objectif est le même pour tout le monde : utiliser une panoplie de tactiques verbales afin de convaincre, mais le chemin parcouru pour y arriver est différent. » (Davel, Dupuis et Chanlat, 2008). Le négociateur ne peut donc pas utiliser une même stratégie partout, mais doit s’adapter à la situation et au négociateur adverse. « Il n’y a pas de forme plus efficace qu’une autre, elles le sont toutes dans leur propre contexte, mais peuvent devenir inefficaces dans un autre contexte. » (Davel, Dupuis et Chanlat, 2008).

Ensuite, le deuxième pilier est de se bâtir une image de crédibilité et de savoir lire les signes de crédibilité. « La matière première de toute relation en gestion est la crédibilité. » (Davel, Dupuis et Chanlat, 2008). Il y a trois types de crédibilité : la crédibilité personnelle, la crédibilité institutionnelle et la crédibilité statutaire. La crédibilité personnelle est évidemment celle qui est accordée à la personne même. Elle se concrétise particulièrement dans l’apparence de la personne, toujours selon le point de vue de la nationalité des autres ou de leur culture. De plus, « une autre dimension importante de la crédibilité personnelle se trouve dans le style de communication adopté. » (Davel, Dupuis et Chanlat, 2008). Évidemment, un négociateur agressif n’est pas perçu de la même façon qu’un négociateur passif, selon les stratégies, le contexte et l’interlocuteur. En continuant, la crédibilité institutionnelle « est celle qui est rattachée à l’organisation que l’on représente ou à une institution à laquelle on appartient. » (Davel, Dupuis et Chanlat, 2008). Dire que l’on travaille pour tel bureau d’architectes ou d’avocats, par exemple, peut faire une grande différence. Déclarer que l’on a été à une université prestigieuse peut également modifier la crédibilité. Certaines nationalités vont promouvoir ce type de comportement, comme un Américain par exemple, et d’autres en seront indifférents, comme un Danois. Enfin, la crédibilité statutaire se réfère au rang ou au statut que l’on possède dans l’organisation. Cette forme de pouvoir doit être utilisé avec prudence dans des négociations, dépendamment notamment de la distance hiérarchique vécue dans la nationalité des négociateurs. Par exemple, « traiter quelqu’un de haut […] au Danemark ou au Québec peut vous exclure de la course à la crédibilité. » (Davel, Dupuis et Chanlat, 2008). Enfin, le dernier pilier de la communication interculturelle en affaires et d’obtenir quelque chose ou donner des ordres. Il existe quatre grandes stratégies d’obéissance : la logique hiérarchique, la logique d’explication, la logique de marchandage et la stratégie de coalition. Il y a une certaine notion de distance hiérarchique dans ces stratégies; par exemple, les deux dernières seront plus présentes au Québec que les deux premières (Davel, Dupuis et Chanlat, 2008).

Question 1, b)

Évidemment, il est difficile pour Juliette de bâtir sa crédibilité en partie à cause des préjugés de la part des Africains car « elle n’échappe pas aux préjugés dès son arrivée » et « pour bon nombre d’Africains, elle ne serait jamais rien de plus qu’une descendante de colonisateur » (Zones grises, Téluq). De cette façon, la crédibilité personnelle de Julietta en est affectée. De plus, Boubacar fait preuve de préjugé sexuel quand il apprend que Juliette est une femme.

Question 2

Tout d’abord, il faut remarquer que dans l’entreprise Tissus Cameroun, il y a une forte distance hiérarchique. Effectivement, lorsque Juliette s’adresse aux employés de la fabrique, Boubacar lui demande de se référer à lui directement, et non aux employés (Zones grises, Téluq). En continuant, chez Tissus Cameroun, il semble y avoir un contrôle de l’incertitude assez relâché. Premièrement, Boubacar Ndiaye prépare un souper en l’honneur de Juliette mais ignore qu’elle est une femme et ne cherche pas à savoir qui elle est avant son arrivée. Deuxièmement, Boubacar arrive en retard quand il va chercher Juliette à l’hôtel car il a prêté la voiture de fonction à son cousin, puis fait un détour pour livrer un vélo à ses filles (Zones grises, Téluq). Boubacar ne suit donc pas vraiment de règles préétablies. Enfin, l’entreprise est masculine et plutôt paternaliste. Comme indique clairement Boubarcar à Juliette, les femmes occupent rarement des postes de gestion au Cameroun. Il semble également prendre la parole au nom de ses employés, comme le ferait un père dans une famille patriarcale. Enfin, le côté social est très présent dans l’environnement de Tissus Cameroun. D’abord, car Boubacar organise un souper en l’honneur de Juliette, avec pour objectif de mieux la connaître afin de mieux travailler ensemble. Ensuite, il indique partager la voiture de la compagnie à son cousin, puis il présente Juliette à sa famille quand ils vont livrer le vélo. De plus, les familles n’hésitent pas à aider au travail (Zones grises, Téluq). Donc, pour finir, le modèle implicite de l’organisation de Tissus Cameroun serait évidemment le modèle de la famille. Comme on l’a démontré, Tissus Cameroun a les aspects typiques de la famille, ayant une forte distance hiérarchique, un faible contrôle de l’incertitude, ayant une supervision directe et centralisée, étant Boubacar, décidant de ce qui doit être fait, paternaliste et ayant un contrôle social fort (Davel, Dupuis et Chanlat, 2008).

Question 3

Tout d’abord, il faut noter la difficulté avec laquelle Juliette tente de s’adapter au Cameroun. Elle parle d’« endroit sinistre » sur la prison, d’ « histoires sordides qu’on lui avait racontées sur ce que les prisonniers subissaient ici ». Aussi, elle indique qu’« elle regrettait à présent de s’être lancée tête baissée dans cette aventure ». Ensuite, « elle n’avait pas échappé aux préjugés dès son arrivée » et qu’« elle avait eu l’impression que pour nombre d’Africains, elle ne serait jamais rien de plus qu’une

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