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Analyse d'article Réponse Aftenfosten à M. Zuckerberg Foto fillette au Napalm

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Par   •  6 Janvier 2017  •  Analyse sectorielle  •  4 058 Mots (17 Pages)  •  935 Vues

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Norvège. “Cher Mark Zuckerberg, je vous accuse d’abus de pouvoir”

[pic 1]

http://www.courrierinternational.com/

[pic 2]

By Huynh Cong Ut (also known as Nick Ut) - http://news.bbc.co.uk/2/hi/asia-pacific/4517597.stm, Fair use, https://en.wikipedia.org/w/index.php?curid=36615211

La Photographie

Le 8 juin 1972, le photographe Nick Ut immortalise ce moment de la guerre du Vietnam, lorsque l’armée sud-vietnamienne bombarde le village avec des armes au napalm. Sur cette photo iconique, il est possible de voir, au premier plan, un garçon en pleurs. Pourtant l’image est focalisée sur la petite fille au centre de l’image Phan Thi Kim Phuc, plus connue sous le nom de Kim Phuc. Sa nudité s’explique par le fait qu’elle s’est débarrassée de ses vêtements qui étaient recouverts de napalm. Cette substance est de l’essence gélifiée collant aux objets et aux personnes, qui, lorsque celui-ci entre en contact avec du feu, sont brulés. Kim Phuc a effectivement eu de très graves brûlures qui ne sont pas visible sur cette photo.

Ce qui n’est pas connu du grand public, à l’inverse de la photo, c’est que le photographe a sauvé ces enfants en les amenant à l’hôpital. Les hôpitaux de guerre généralement débordés s’occupent d’abord des blessés, ayant une chance de survie. Kim Phuc, d’après les médecins, ne faisait pas partie de ces personnes. Pourtant, Nick Ut insiste à sa prise en charge et, après 14 mois de soins intensifs et 17 opérations chirurgicales, elle survit.

Je trouvais intéressant de relever le fait que la photo a été prise le 8 juin 1972, mais seulement publiée quatre jours plus tard. Ceci étant dû au fait qu’il y a eu un différend entre les rédacteurs quant au droit de publier une photo illustrant une personne nue. Il avait été décidé de la publier, néanmoins sans agrandissement. D’après certaines sources la région pubienne de la fillette aurait même légèrement été floutée.

Cette photographie, intitulée The Terror of War, aussi connue sous le nom de Napalm Girl, a reçu le Prix Pulitzer en 1973.

L’Article

Référence bibliographique

Norvège. “Cher Mark Zuckerberg, je vous accuse d’abus de pouvoir”[1], Courrier International, publié le 9 septembre 2016 sur courrierinternational.com[2]

D’après l’article original :

Espen Egil Hansen, Dear Mark. I am writing this to inform you that I shall not comply with your requirement to remove this picture., Aftenposten, publié le 8 septembre 2016 et mis à jour le 9 septembre sur aftenposten.no[3]

Choix de l’article

J’ai choisi cet article pour différentes raisons. Avant tout, il semble important de préciser que depuis la première où j’ai été confronté à cet photographie elle m’a fascinée. Je me suis déjà, par le passé, intéressé au devenir et à la vie actuelle de Phan Thi Kim Phuc.

Ainsi, lorsque j’ai vu l’article du Courrier international, il a tout de suite attiré mon attention. Celle-ci a été retenue par le fait que, dans cet article et plusieurs autres traitant de ce même sujet, les faits étaient relatés de la sorte à ce que Facebook était accusé de restriction autoritaire de la liberté d’expression et d’algorithmes inadaptés.

L’article du Courrier international n’est pas une traduction totale de l’article d’origine d’Aftenposten, qui, d’après moi, est trop long et évasif. J’ai donc choisi de présenter l’article du Courrier international, car il reprenait les points essentiels de la lettre du rédacteur en chef du journal norvégien à Mark Zuckerberg de manière synthétique. Cependant, j’ai choisi d’annexer l’article original, car ces deux publications vont inévitablement ensemble. En effet, l’article, dont la lettre ouverte à Mark Zuckerberg fait office de contenu, est nécessaire pour une meilleure compréhension de la situation et des arguments de l’auteur.

Mots-clefs

Photographie historique - Facebook - Algorithmes – Règlement sur la nudité - Censure - Polémique - Liberté d’expression

Contexte :

Tom Egeland, auteur norvégien et utilisateur Facebook, a publié des images de la guerre du Vietnam, dont la photo en question, sur son profil et a vu son compte être temporairement supprimé. Le journal norvégien Aftenposten publie un article relatant les faits : « Ecrivain norvégien temporairement exclu de Facebook après avoir publié des photos de la guerre du Vietnam.[4] », apparaissant aussi sur Facebook. Bien évidemment, la photo en question est publiée et le réseau social lui demande, via e-mail, de la retirer. 24h après, elle est supprimée du compte du journal puisque celui-ci ne l’a pas fait. Suite à cela, le rédacteur en chef de Aftenposten, Espen Egil Hansen, écrit une lettre ouverte à Mark Zuckerberg quant à son refus de retirer la photo. « Je vous écris pour vous informer que je ne me soumettrai pas à votre demande de retirer [cette] photo. Ni aujourd’hui, ni à l’avenir.[5]». Dans cette lettre il cite les arguments, avec des exemples, l’incitant à faire ce choix.

Résumé :

Espen Egil Hansen dénonce dans sa lettre que Facebook restreint la liberté d’expression, alors qu’il devrait faire l’inverse, d’après lui.

De plus, il avance le fait que les journalistes du monde entier se questionnent quotidiennement quant à la légitimité et au droit de publier certaines informations et images, mais que « les droits et devoirs qui reposent sur [eux] ne devraient pas être entravés par des algorithmes programmés dans les bureaux de Californie [de Facebook][6] ».  Le rédacteur en chef de Aftenposten plaide que Facebook ne sait faire la distinction entre un contenu historique et pornographique, tout en mettant en avant que le réseau soutient « rendre le monde ouvert et connecté[7] ».

Commentaire

Dans l’article de Aftenposten, son rédacteur en chef accuse Marc Zuckerberg de « ce que vous vous apprêter à faire à l’un des piliers de notre société démocratique[8] » : la liberté d’expression. Cet article est clairement écrit d’un ton offensif, puisque la raison pour laquelle il écrit cette lettre est un désaccord avec Facebook.

Pourtant, l’article du Courrier international n’est pas écrit de manière offensive et ne prend pas position, puisqu’il relate seulement les faits et synthétise les points essentiels de la lettre. Cependant, il est intéressant de voir que l’article traduit reprend surtout les parties dont il est question de journalisme et de liberté d’expression.

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