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Étude de l'oeuvre Dérives du capitalisme financier de Michel Aglietta et Antoine Rebériaux

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Par   •  19 Octobre 2014  •  461 Mots (2 Pages)  •  775 Vues

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Dans leur oeuvre « Dérives du capitalisme financier », Michel Aglietta et Antoine Rebériaux montrent que l’émission d’actions et d’obligations est devenue aujourd’hui l’une des première source de financement des entreprises.

En effet, depuis les années 80, une globalisation financière s’est opérée, ce qui a permit une désintermédiation constante du financement des entreprises. On est donc progressivement passé d’une économie d’endettement à une économie de marché. Ainsi, les entreprises ne sont plus obligées de passer par le système bancaire pour financer leurs investissements productifs, elle peuvent désormais trouver leur financement directement sur les différents marchés des capitaux. Par ce fait, les entreprises ont vu l’émergence d’un nouvel acteur primordial au coeur de l’entreprise: l’actionnaire. L’actionnariat, qu’il soit salarial, familial ou financier a pris une place prépondérante dans l’organisation de l’entreprise. Le dirigeant, dans ses différentes façons d’exercer le pouvoir décisionnel (stratégiques ou financier par exemple) doit désormais répondre à une exigence: celle d’assurer une maximisation du profit afin de permettre la meilleure rémunération possible de l’actionnaire.

Ce modèle libérale appelé « shareholder » crée pour autant de nombreuses interrogations quant aux divergences d’intérêts entre l’actionnaire et le dirigeant.

L’actionnaire s’est donc vu contraint de revoir sa mainmise sur l’action du dirigeant. Comme l’énonce la théorie de l’agence, l’actionnaire va donc mettre en place un système qui poussera le manager à réaliser les objectifs prévus. C’est de ce fait que l’on a vu la nécessite de remettre dans la lumières des projecteurs « la gouvernance d’entreprise ». Selon G. Charreaux (1997) la gouvernance d’entreprise peut se définir comme étant: « l'ensemble des mécanismes organisationnels qui ont pour effet de délimiter les pouvoirs et d'influencer les décisions des dirigeants, autrement dit, qui 'gouvernent' leur conduite et définissent leur espace discrétionnaire ». La gouvernance d’entreprise est dans d’autres termes la nécessaire organisation des pouvoirs dans la structure afin de garantir la meilleure allocation possible de ses ressources.

Dans quelles mesures la libéralisation financière qui s’est opérée a partir des années 70 a t’elle permis une évolution dans les relations de pouvoir entre actionnaire et dirigeant d’entreprise ?

Nous nous intéresserons tout d’abord à la manière dont le libéralisme financier a permis de focaliser la gouvernance d’entreprise sur les attentes des actionnaires (I) puis nous nous intéresserons à la nécessité pour les actionnaires de mettre en place des systèmes de contrôle et d’incitation (II) puis nous finirons par étudier l’émergence d’un nouveau système de gouvernance d’entreprise: le stakeholder(III).

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I) Le shareholder: les attentes des actionnaires placés au centre du processus de gouvernance d’entreprise.

!

La libéralisation financière qui s’est amorcée dans les années 80’ a radicalement changé la manière dont les entreprises se finance: le financement par action est devenu le premier mode de financement des

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