LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Salvador Dali

Compte Rendu : Salvador Dali. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Novembre 2012  •  2 688 Mots (11 Pages)  •  1 566 Vues

Page 1 sur 11

Salvador DALI

Salvador Dali, de son vrai nom Salvador Domingo Felipe Jacinto Dalí i Domènech, est un peintre, sculpteur et scénariste surréaliste espagnol. Il naquit en mai 1904 à Figueras, moins d’un an avant la mort d’un premier fils portant le même nom. Il sera obsédé par ce frère ainé tout au long de sa vie et de son œuvre : « Je naquis double. Mon frère, premier essai de moi-même, génie extrême et donc non viable, avait tout de même vécu sept ans avant que les circuits accélérés de son cerveau ne prennent feu »

• DES DEBUTS DIFFICILES.

L’intérêt de Dalí pour la peinture commence dès son plus jeune âge, stimulé par une famille d’artistes Catalans : Les Pitchot, dont le peintre impressionniste Ramon Pitchot est issu. Il prend des cours de peinture a partir de 1917 (avec le professeur Juan Núñez ) et expose pour la première fois ses peintures à 14 ans. Le jeune peintre est repéré par deux célèbres critiques : Carlos Costa et Puig Pujades. En 1921, à l’âge de 17 ans, il rentre à l’École des Beaux Arts de San Fernando à Madrid où il fait la connaissance de Federico García Lorca (Poète, peintre, pianiste et compositeur espagnol) et Luis Bunuel (Réalisateur et scénariste espagnol). Salvador entretient des rapports houleux avec ses professeurs et ses camarades qu’ils méprisent profondément. Il est exclu des Beaux Arts en 1926 après plusieurs rappels à l’ordre, pour une ultime provocation envers un professeur, estimant que celui-ci n’avait rien à lui apprendre.

Son modèle principale à cette époque, était sa sœur Anna-Maria qui posait souvent de dos comme on peut le voir dans « Personnage à la fenêtre ». Il fait un premier voyage à Paris en 1926, cette année là il rencontra Picasso qu’il ne finit pas d’admirer. Il retourna ensuite à la capitale française avec son ami Luis Bunuel pour réaliser « Un chien andalou ». C’est aussi la rencontre décisive avec les surréalistes Tristan Tzara, Louis Aragon, André Breton & Paul Éluard qui est accompagné par sa femme Gala. L’apparition de celle-ci est une révélation, il l’a peint avant même de la connaître ; ils ne se quitteront plus. En raison de sa relation avec une femme mariée, Dalí se brouille avec son père et sa sœur Anna-Maria. En 1930, le couple achète une minuscule maison de pêcheur dans une crique à quelques kilomètres de Cadaquès. Au fil des années, et de sa fortune, ils ne cesseront d’augmenter leur propriété dont la vue sur la crique deviendra une référence picturale pour le peintre. Les premiers mois seront difficiles, les toiles se vendent mal et le couple vit de peu, mais Salvador Dalí finit par se faire connaitre et fréquente aussi bien les dîners mondains que les cercles surréalistes.

Personnage à la fenêtre. Affiche du film « Un chien Andalou »

• Le long succès de Dalí

Mais c’est surtout lors d’un voyage à New-York en 1934 avec Gala que sa célébrité va s’accroître. Les Américains sont subjugués par l’excentricité de ses œuvres. A son retour à Paris, Dalí se fait exclure du cercle surréaliste par André Breton, qui lui reproche ses idées contre-révolutionnaires.

En 1936, lorsque Salvador est en Catalogne, il doit fuir son pays qui est en pleine guerre civile. Son ami Garcia Lorca qui lui n’a pas eu de chance, est assassiné à Grenade en Août 1936. Deux ans plus tard, Dalí part à Londres et rencontre Sigmund Freud dont les travaux ont inspiré ses recherches picturales de l’inconscient et du rêve.

En 1939, Il quitte Paris pour aller vivre a New-York où il restera pendant les années de guerre en Europe. Salvador peint alors des portraits de riches Américains, fait de grandes peintures murales pour le théâtre, il réalise aussi ses premiers bijoux et commence à s’intéresser au cinéma.

Après avoir passé près de 10 ans aux États-Unis, Salvador Dalí revient enfin chez lui à Port Lligat qui deviendra sa résidence principale. Entre 1950 et 1960, il devient le Dalí excentrique que l’ont connait. A la fin des années 60 il achète et fait restaurer le château de Pùbol qui deviendra le refuge de Gala. Puis en septembre 1974 il inaugure son Théâtre-Musée à Figueras. Grande surprise pour Dalí, en 1982, le roi d’Espagne le nomme Marquis de Pùbol… Mais la même année, Gala décède dans la crique de Port Lligat, affecté par la mort de sa bien aimé, il ne reviendra pas et il part s’installer à Pùbol où il peint son dernier tableau, « La queue d’Aronde ». En 1984 il est victime d’un incendie dans sa chambre dans lequel il est gravement brûlé. Il décèdera 5 ans plus tard, en 1989 a l’hôpital de Figueras.

Dali & Gala.

• Ses Influences

Dalí fut surtout influencé par les œuvres de la Renaissance Italienne. C’était un grand admirateur de Léonard de Vinci (artiste, scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain) et de Michel Ange (peintre, sculpteur, poète et architecte) vers la fin de sa vie. Il portait a Velasquez (peintre espagnol) une admiration sans borne, il chercha aussi à imiter Vermeer (peintre baroque néerlandais). Il reprochait à Meissonier (peintre et sculpteur français) son manque de génie mais ventait son coup de pinceau méticuleux. Enfin, Picasso, qu’il admirait, qui était comme un grand frère pour lui. Toute sa vie il essaya de se mesurer à lui, il était le seul artiste contemporain dont il reconnaissait un génie au moins égal au sien.

• Ses méthodes et sa Technique

1. Le surréalisme.

Lorsque Dalí découvre le surréalisme (courant artistique et littéraire apparut a la fin de la 1ere guerre mondiale), cela déclenche chez lui une créativité incroyable. Il acquiert très vite une technique qui lui est propre : Comme dans par exemple «Le miel est plus doux que le sang ». Il remplit alors

...

Télécharger au format  txt (11.5 Kb)   pdf (122.1 Kb)   docx (13.2 Kb)  
Voir 10 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com