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Biographie de Robert Badinter contre la peine de mort

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Par   •  1 Mai 2012  •  575 Mots (3 Pages)  •  2 211 Vues

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Biographie de Robert Badinter contre la peine de mort

Robert Badinter, né le 30 mars 1928 à Paris, est un avocat, universitaire, essayiste (Auteur d'essais ou écrivain) et homme politique français.

Il est président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995, il est principalement connu pour son combat en faveur de la réinsertion des détenus et contre la peine de mort, dont il obtient l'abolition en France le 9 octobre 1981 en tant que garde des Sceaux.

De 1957 à 1965, il est marié à l'actrice Anne Vernon. En 1966, il épouse en secondes noces l'écrivain féministe et professeur de philosophie Élisabeth Bleustein-Blanchet (une des trois filles de Marcel Bleustein-Blanchet, fondateur de Publicis (1er groupe européen de communication)), avec laquelle il a trois enfants

Robert Badinter fait ses études supérieures aux Facultés de Lettres et de Droit de l'université de Paris, où il obtient la licence de lettres en 1947 et la licence en droit en 1948.

Revenu en France, il est inscrit au Barreau de Paris en 1951 et débute sa carrière d'avocat comme collaborateur d'Henry Torrès. Il obtient le doctorat en droit à la faculté de droit de Paris en 1952.

Il devient ainsi maître de conférences, puis Professeur titulaire dans les facultés de droit des universités de Dijon, Besançon, puis Amiens.

En 1974, il rejoint l'université Paris-I, où il enseigne jusqu'en 1994, année de sa nomination comme Professeur émérite.

En 1972, il est le défenseur de Roger Bontems mais ne parvient pas à éviter la peine de mort à son client à qui la cour n'avait retenu que la complicité dans l'affaire du meurtre d'une infirmière et d'un gardien de la centrale de Clairvaux. Cet événement marque le début de son combat contre la peine de mort et la raison du fait qu'il accepte de co-défendre Patrick Henry, qui avait tué un garçon de sept ans en 1976. Grâce à sa plaidoirie (Action de plaider) contre la peine de mort en 1977, il sauve Patrick Henry de la peine capitale, ce dernier étant alors condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

Par la suite, dans le cadre de sa lutte contre la peine capitale, il défendra et évitera également la mort à :

Michel Bodin, en 1977 (avec Me Nicole Pollak (fille de Me Emile Pollak) et Me Assicaud), coupable de l'assassinat d'un retraité (sans torture) en 1977.

Mohamed Yahiaoui, en 1978, coupable du meurtre d'un couple de boulangers en 1973.

Michel Rousseau, en 1978, coupable du meurtre d'une fille de sept ans alors qu'il était ivre.

Jean Portais, en 1979, septuagénaire déjà condamné deux fois aux assises pour d'autres faits, coupable du meurtre d'une femme lors du braquage d'une bijouterie, puis du meurtre d'un brigadier de gendarmerie peu après lors d'une interpellation.

Norbert Garceau, en 1980 (avec Me René Catala et Me Matthieu, bâtonnier d'Albi), coupable (récidiviste) du meurtre d'une jeune femme le 14 juin 1979.

Son combat pour l'abolition de la peine de mort commence véritablement après l'exécution de Roger Bontems le 28 novembre

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