Paul Guérin Lajoie

Paul Guérin Lajoie

Par Olivier Lafontaine Travail présenté à André Yelle

HIS-102, Nouvelle perspective en histoire du Québec,Groupe 15

Cegep de Saint-Laurent- Le 19 avril 2012

La révolution tranquille est une période marquante dans l'histoire du Québec. Elle s'illustre par de grands changements et modifications dans toutes les sphères de la société québécoise. D'ailleurs, de nombreux acteurs y incarnent un emblème de réforme et de nouveauté, Paul Guérin Lajoie est l'un d'eux. Né en 1920, Mr. Guérin Lajoie provient d'une famille où le droit est très valorisé, ce qui influencera beaucoup l'orientation de ses études. En effet, il étudiera en droit à l'Université de Montréal et réalisera à Oxford son doctorat dont la thèse sera publiée par l'Université de Toronto. Tranquillement, il s’installe en politique et tiendra en 1956 ses premières élections pour le compte du parti libéral. Il est élu en 1960 et laissera à partir de ce jour, une grande empreinte sur l'histoire du Québec.

Tout d'abord, suite aux élections, Paul Guérin Lajoie devient ministre de la Jeunesse. Rapidement, il oriente son ministère vers la réforme de l'éducation québécoise. Ça première marque se traduit par le rapatriement de nombreux services et budgets du gouvernement liés à l'éducation notamment le département de l'instruction publique responsable de l’enseignement primaire et public. Il installe les fondations du ministère de l'éducation encore inexistant dans le contexte où le Québec sort de la Grande Noirceur. En effet, le système d'éducation est principalement régi par les institutions religieuses . En 1960, le gouvernement provincial finançait que 12% du système d'éducation.

Ensuite, entre 1960 et 1961, le ministre de la Jeunesse fait approuver 12 lois qui seront communément appelées la « Grande Charte de l'Éducation » qui va obliger la fréquentation scolaire pour les jeunes de 15 ans et moins, la gratuité scolaire et celle du matériel scolaire ( livres, manuels, etc..) pour les institutions faisant partie des commissions scolaires. Elle va créer l'assistance économique aux études et augmenter la contribution financière pour les universités. Elle amène aussi l'obligation pour les commissions scolaires de donner l'enseignement primaire et secondaire jusqu'à la 11e année. L'actualisation du système d'éducation est donc mise en branle. Il faut se rappeler que ses lois sont déposées dans les circonstances où le système est peu démocratique, élitiste et sexiste.

En 1961, pour poursuivre et appuyer ses modifications sur le système d'éducation québécois, Paul Guérin Lajoie instaure la célèbre commission Parent. Elle orientera le futur de l'éducation au Québec. Les résultats proposent la création « d'un système scolaire unifié, intégré et public depuis la maternelle jusqu'à l'université et placer sous l'autorité d'un véritable ministère de l'Éducation » ces mesures furent encourager par le Conseil supérieur de l'Éducation qui était alors consultant. Des mesures proposées, on adopte en 1964 une série de lois pour créer le ministère de l'Éducation. Ainsi, on permet au gouvernement québécois de prendre les reines du système d'éducation, une réforme qui a énormément restreint le pouvoir de l'Église catholique qui conserve somme toute le système d'école confessionnelle L'église avait main mise sur le système depuis l'abolition du ministère de l'Instruction publique en 1875. Paul Guérin Lajoie sera le premier premier ministre de l'Éducation.

Dans le même ordre d'idée, suite à la commission Parent, le ministère de l'éducation dirigé par

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