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Le Roi Arthur

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Par   •  26 Mars 2013  •  2 524 Mots (11 Pages)  •  1 247 Vues

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Le roi Arthur, ou Arthur Pendragon, est un personnage très important de la mythologie bretonne. Il est le personnage central de la matière de Bretagne. Il n'est pas sûr qu'il ait réellement existé, ce qui est toutefois sûr c'est que l'on retrouve plusieurs rois prénommés Arzur, Arthus, Artus, Arthur dont l'amalgame a probablement conduit au mythe du roi Arthur Pendragon. De plus, les textes médiévaux en gallois ne lui donnent jamais le titre de roi, mais l'appellent amerauder (« empereur »).

Le nom lui-même viendrait de la racine celtique Arz , ou Arth (gaulois artos) signifiant « ours », symbole de force, de stabilité et de protection, caractères bien présents dans sa légende : c'était un homme réputé fort, posé, et, en tant que roi, garant de la sécurité de ses sujets. Dans la civilisation celtique, l'ours est avant tout l'animal emblématique de la royauté. On rapproche son nom avec celui de la déesse ourse Artio.

Le terme « Pendragon » lui vient de son père Uther Pendragon et signifie « chef de troupe ».

Certains pensent qu'il serait né vers 470/475 et serait originaire du Pays de Galles, ou de l'ouest de l'Angleterre, mais l'emplacement exact de sa cour, connue sous le nom de Camelot, reste un mystère. Il aurait combattu les Saxons. Baptiste Legeron en ferait un grand propriétaire terrien romanisé ayant constitué, comme c'était alors courant à l'époque, sa propre troupe de buccelaires (mercenaires à la solde d'une personne riche et payés en nourriture, d'où leur nom (buccelus = biscuit), et ayant prêté main-forte aux rois brittons contre les Saxons. En effet, la chronique de Nennius (IXe siècle) le désigne comme un dux bellorum (chef de guerre) combattant « avec les rois bretons ». En outre, dès le IVe siècle, les corps de buccelaires sont constitués majoritairement de cavaliers. La légende d'un corps de cavaliers d'élites servant Arthur n'est pas loin…

Kemp Molone pensait avoir retrouvé le vrai Arthur dans le personnage de Lucius Artorius Castus. La parenté de nom est en effet assez troublante. Ce préfet romain, installé à York, a commandé (l'épigraphie l'atteste) la VIe Légion Victrix, chargée de combattre les Calédoniens (peuple de l'actuelle Écosse) au-delà du mur d'Hadrien. Il a remporté contre eux (et non contre les Saxons) une suite de victoires entre 183 et 185 après J.-C. Ensuite, il est envoyé en Armorique mater une rébellion. À l'occasion de cette expédition, il portait le titre de dux, ce qui n'est pas sans rappeler le titre de dux bellorum rapporté par la chronique de Nennius.

Selon Geoffrey Ashe, le légendaire Arthur est inspiré du personnage réel de Riothamus, qui aurait porté le titre de « roi des Bretons » entre 454 et 470. Celui-ci aurait fait campagne en Gaule au cours des années 468 et 469 pour prêter main forte aux Romains contre les Wisigoths.

Plus récemment, C. Scott Littleton et Linda A. Malcor ont repris ces deux dernières hypothèses et affirment que le Arthur de Camelot est la synthèse du romain Lucius Artorius Castus et du britannique Riothamus. Pour ces deux chercheurs, le nom d'Arthur est la « celticisation » d'Artorius.

Selon la légende, l'Empire arthurien aurait englobé à son apogée l'Angleterre, l'Écosse, l'Irlande, l'Islande, le Danemark, la Norvège et la Gaule. Certains auteurs relatent même la victoire remportée par Arthur sur les légions romaines en Burgondie (Bourgogne), au cours d'une expédition qui l'aurait mené jusqu'à Rome…

Le patronyme « Arthur » pouvait être courant à l'époque celtique et aurait pu ainsi désigner plusieurs chefs. L'amalgame du récit de différentes vies aurait pu servir à constituer celle du personnage mythologique. Ce nom connait d'ailleurs une vogue très importante dans l'aristocratie celtique dans les années qui suivent la Bataille de Camlann, où serait mort Arthur, entre 537 et 542.

Pour Withaer, auteur d'une histoire des guerres de ce prince, « Arthur fut le dernier roi des Bretons-Siluriens.

Après avoir défendu longtemps son pays avec succès contre les Angles du nord, les Saxons de l'occident et les Danois qu'il vainquit en douze batailles successives, il fut complètement défait à Camllan, vers 542. Blessé mortellement dans cette affaire, il se fit transporter en un lieu inconnu, où il termina sa glorieuse vie. Ses soldats étonnés de ne pas le voir reparaître allèrent à sa recherche, et, comme ils ne trouvèrent nulle part son tombeau, ils se persuadèrent qu'il n'était pas mort ... et bientôt ce fut une Croyance populaire qu'Arthur reviendrait un jour régner sur l'Angleterre affranchie du joug étranger, et qu'il y ramènerait le siècle d'or... Les chants patriotiques des bardes le représentaient tantôt guerroyant en Palestine contre les Infidèles, et tantôt errant dans les forêts des deux Bretagnes. Cette espérance du retour d'Arthur s'accrut à mesure que le peuple fut opprimé.

Elle fut assez générale sous la domination despotique des Rois normands.

En 1191[réf. nécessaire], Henri II, à qui elle inspirait de vives inquiétudes, imagina un moyen pour la faire cesser. Il se rendit à Glassenbury (ou Glastonbury), où des moines de l'abbaye annoncèrent avoir découvert la tombe d'Arthur et de Guenièvre. Ces fouilles furent faites en un lieu que des vers chantés par un pâtre indiquaient comme l'endroit de la sépulture d'un grand homme. L'antiquaire John Leland rapporte qu'on en retira, parmi divers débris, un cercueil de pierre décoré d'une petite croix de plomb, sur laquelle était inscrit:

« Hic jacet sepultus inclutvs rex Arturius in insulis Avalonia, inscription qu'il traduit ainsi: Ci gît le célèbre roi Arthur en son île d'Avalon. »

* Cette prétendue découverte ne produisit pas néanmoins l'effet qu'il en attendait. L'espérance bretonne continua à régner. Elle était si vive au temps d'Alain de l'isle, que ce savant a écrit dans ses explications des prophéties de Merlin:

«On serait lapidé en Bretagne, si l'on osait dire qu'Arthur est mort.» (Explanat. in proph. Merlini, p. 19, lib. i.)»

In «Dictionnaire étymologique, historique et anecdotique des proverbes et des locutions proverbiales de la Langue Française» par

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