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La crise de Cuba

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Par   •  25 Février 2013  •  1 306 Mots (6 Pages)  •  1 411 Vues

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Paul Gordon 1ES3

DEVOIR MAISON :

LA CRISE DE CUBA (1962)

QUESTIONS :

BILAN :

La crise de Cuba a plusieurs causes lointaine notamment avec la dégradation, puis la rupture totale des relations américano-cubaines. Premièrement, L’arrivée au pouvoir de Fidèle Castro le 1er janvier 1959, la révolution castriste des « Barbudos » triomphe du régime dictatorial de Fulgencio Batista (soutenu par les Etats-Unis). Menaçant les intérêts étasuniens, Castro entame des réformes agraires, signe en février 1960 des accords commerciaux avec l’URSS (sur le sucre cubain et le pétrole soviétique). Deuxièmement, Août 1960, embargo américain sur le commerce avec Cuba : Voyant leurs intérêts menacés, les Etats-Unis réagissent par un embargo des exportations vers Cuba, mais aussi en réduisant de 700 000 tonnes les importations de sucre cubain, puis nationalisation d‘intérêts américains à Cuba : Industries, Banques,etc. Troisiemement,

Janvier 1961, rupture des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et Cuba. Exaspérés par la dérive socialiste du régime de Castro, les Etats-Unis rompent leurs relations diplomatiques avec Cuba. Puis finalement, Avril (le 17) 1961, le débarquement de 1500 exilés cubains anti-castristes (soutenus par la CIA) dans la baie des cochons échoue lamentablement (114 militants anticastristes sont tués et 1189 emprisonnés). L’échec du débarquement amène Cuba à consolider ses rapports avec l’URSS en 1961, Cuba se tourne davantage vers l’URSS et lui demande secrètement des armes et des fusées pour assurer sa défense face aux Etats-Unis.

Eventuellement, il y a eu L’installation de missiles soviétiques à Cuba en Octobre 1962 avec plus de 50 000 soldats soviétiques et 60 missiles nucléaires. Puis l’installation des rampes de lancement de fusées nucléaires à portée moyenne (capable d’atteindre plusieurs villes américaines dont Chicago, New York, Washington) achevées, celles à portée intermédiaire étaient en cour de construction.

le 14, des avions espions américains font la découverte comme quoi l’armée soviétique est en train d’installer des fusées nucléaires sur l’île castriste, à moins de 200 kilomètres des côtes américaines. Kennedy est sous le choc, le Kremlin avait juré qu’il ne déploierait pas de telles armes à Cuba. Et en septembre, alors qu’en catimini les navires soviétiques transportant les engins de mort étaient déjà en route, la CIA avait assuré à la Maison-Blanche que jamais Moscou n’entreprendrait une telle opération. Un double camouflet pour le président des Etats-Unis. L’honneur et l’autorité du jeune chef du monde libre sont en jeu.

Le 22 octobre, JFK exige, dans un discours alarmiste à la télévision, le retrait de ces missiles. Pour montrer sa détermination, il ordonne un blocus militaire de l’île et demande à son armée de « sepréparer à toute éventualité». Le numéro un soviétique, Nikita Khrouchtchev, qui a décidé ce déploiement secret sous le nom de code d’opération Anadyr, répond que cette quarantaine est « un acte d’agression » qui risque de provoquer une «guerre nucléaire mondiale ». Il refuse d’obtempérer : les missiles restent. Du coup, le patron de la Maison-Blanche met ses forces stratégiques en alerte maximale, à Defcon 2, le dernier stade avant la première salve atomique. Soixante B-52 américains bourrés de bombes thermonucléaires tournent sans relâche dans le ciel d’Europe, à quelques kilomètres de la frontière soviétique. Ils n’attendent qu’un ordre pour la franchir et vitrifier les grandes villes d’Union soviétique.

Ce n’est pas tout. Le vendredi 26, la crise est encore montée d’un cran. La CIA a établi qu’à Cuba cinq batteries de missiles nucléaires sont désormais prêtes à l’emploi. Selon l’agence de renseignement, les Soviétiques peuvent, en quelques minutes, tirer de l’île castriste l’équivalent de centaines de bombes d’Hiroshima sur New York et Washington. Le compte à rebours est lancé. L’état-major américain supplie Kennedy de frapper le plus vite possible Cuba et ses

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