Jules Vallès

Jules Vallès né en 1832 dans une famille malheureuse, subit toute son enfance la dureté de ses parents et la pression du système scolaire et en sera d'autant plus révolté. A 16ans, il participe à sa première manifestation à Nantes et en réaction au coup d'Etat de Napoléon Bonaparte fera son premier séjour en prison. Journaliste dans de nombreux journaux, il finit par créer « Le cri du peuple » mais la censure le conduit au tribunal et la liberté de presse sera une grande bataille pendante toute sa vie. Même s'il n'a pas réussi, c'est grâce à Vallès que ça permettra d'avancer. Durant la Commune1, Jules se bat sur les barricades et finit par s'enfuir en Angleterre où il passera 9 années d’exil suite à la condamnation à mort par un tribunal militaire. C'est là qu'il écrira la trilogie de « l'Enfant », « le Bachelier » et  « l'Insurgé ». De retour en France, il relance son journal « Le cri du peuple » et veut s'installer dans sa ville natale, Puy en Velay, mais rongé par le diabète, finit par s'éteindre en 1885 à l'âge de 53ans.

Dès le départ, le premier chapitre nommé « Ma mère » introduit le thème. Une enfance difficile. Une mère qui le bat, le martyrise, l'exploite et tout ça approuvé par Jacques lui-même. Il est sous son emprise. Il pense que ça lui servira pour avoir une bonne éducation. Le fait que ce garçon croit qu'un enfant est battu pour son bien, prouve l'absurdité de cette violence. Mais justement, le roman montre à quel point des parents peuvent être cruels et faire subir à leurs enfants leur mal-être. Mais il n'y a pas que les coups, Madame Vingtras trouvent toujours d'autres voies pour faire souffrir son fils. De part la nourriture où bien souvent il doit manger les restes où ingurgiter des aliments qui le feront vomir par après. Mais l'emprise qui reste grande aussi est celle des vêtements. Je cite « J'ai une redingote marron, un parapluie vert et un chapeau gris. » Même au pensionnat, il recevait des vêtements qui déplaisaient plutôt ses camarades... On constate et on comprend donc qu'une fois adolescent, Jacques sait se défendre des coups infligés et c'est la solution qu'a trouver sa mère pour ne pas le laisser, les habits.

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