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Jean Paul Marat

Commentaire de texte : Jean Paul Marat. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mai 2014  •  Commentaire de texte  •  340 Mots (2 Pages)  •  758 Vues

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Jean Paul Marat

Marat né en 1743 à Boudry en Suisse. Il est élevé par son père, médecin et calviniste qui a fui la Sardaigne pour la France. Il part étudier la médecine à Bordeaux en 1760.

A Londres, Marat publie ses premiers ouvrages philosophiques, scientifiques ou juridiques. Dans le but de former une société plus égalitaire, Il prône l’insurrection, la révolution par la violence. Selon lui, quelques 500 têtes coupées la rendraient possible.

Dès la convocation des Etats généraux par le roi le 8 août 1788, le médecin se transforme en fougueux journaliste. Le 23 août, il publie le premier numéro du Publiciste parisien qui deviendra L’Ami du peuple. Il entre alors dans la clandestinité. Par l’intermédiaire de son journal, Il mène un combat continu contre l’aristocratie et dénonce les riches du Tiers Etat qui passent leur temps à profiter des changements politiques et sociaux ainsi que les fausses idoles du peuple comme Necker, Mirabeau ou La Fayette. En janvier 1792, il rencontre Robespierre et s’éprend de Simone, 28 ans, fille d’un modeste charpentier en bateaux qu’il épouse en avril 1790.

Ensuite, Marat est nommé comme adjoint au Comité de surveillance de la Commune de Paris. Le 9 septembre, il est élu député de Paris à la Convention. Il est accusé d’aspirer à la dictature par les Girondins. Le 12 avril 1793, il est dénoncé par la Convention mais il est acquitté par le Tribunal révolutionnaire. En Juin de cette même année, Marat est l’un des principaux acteurs du soulèvement parisien contre la Gironde avant de suspendre son activité à la Convention, souffrant d’une maladie inflammatoire qui s’aggrave.

Marat ne le saura jamais, les haines qu’il suscita en prenant part à la chute des Girondins (2 juin 1793) aboutissent à son assassinat à son domicile le 13 juillet 1793, par Charlotte Corday, une de leurs admiratrices. Les sans culottes lui vouant un véritable culte, Jacques-Louis David fut chargé d’organiser des funérailles grandioses. Son corps est transféré au Panthéon avant d’être transporté à nouveau. On y ignore aujourd’hui où il se trouve.

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