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Jean Moulin

Commentaire d'oeuvre : Jean Moulin. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Mars 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 179 Mots (5 Pages)  •  690 Vues

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Jean MOULIN

(1899 -1943)

Le héros éponyme de la Résistance

Synthèse par Bruno Benoît

Jean Moulin est né le 20 juin 1899 à Béziers dans une famille républicaine et catholique de

petits notables de province. Sa jeunesse se passe tranquillement. Après la Grande guerre, à

laquelle il ne participe pas, il est diplômé en droit et s’engage dans une carrière

administrative. C’est alors un jeune homme classique, habillé toujours correctement, réservé

et au physique banal. Sa taille est moyenne, 1,70 mètre, ses cheveux sont bruns, ses yeux

marrons et aucun signe particulier n’est à signaler. Ses supérieurs soulignent son intelligence

et son esprit ouvert, ses qualités morales et sa force de caractère, mais ses faibles talents

oratoires. .Sous-préfet à partir de 1925, sa carrière connaît une accélération, à partir d’octobre

1933, en liaison avec les portefeuilles ministériels de Pierre Cot. Au printemps 1938, il

réintègre la carrière préfectorale. C’est avec la guerre que Jean Moulin entre dans l’Histoire

de France.

Jean Moulin, résistant

Préfet de l’Eure-et-Loir depuis janvier 1939, il est passé à tabac par des officiers de la

Wehrmacht le 17 juin 1940 qui le pressent à signer un texte déshonorant, ce qu’il refuse. Il

tente alor de se suicider en se tranchant la gorge. Le port de l’écharpe a pour vocation à cacher

cette cicatrice. Rétabli, il s’efforce de remettre son département en état de marche dans une

France occupée. Il est démis de ses fonctions par Vichy le 2 novembre 1940. Redevenu

simple citoyen, il a une nouvelle identité, celle de Joseph-Jean Mercier qu’il va utiliser pour

se rendre à Lisbonne le 12 septembre 1941, puis à Londres le 20 octobre 1941. Il se range aux

côtés du général de Gaulle*. Il est parachuté en France le 2 janvier 1942. Sa mission, qui va

durer dix-huit mois, a pour but de tisser des liens entre la France libre et les mouvements de

résistance de la zone Sud. Le débarquement américain en Afrique du nord en novembre 1942,

et l’occupation de la zone sud par l’Allemagne changent la donne et compliquent la mission

confiée à Jean Moulin, alias Régis, alias Rex, alias Max. En effet, les partis politiques

cherchent à retrouver une place dans la France combattante et les Alliés reconnaissent

l’autorité de Giraud en Afrique du Nord. C’est à Lyon le 14 décembre 1942 qu’il se rallie au

projet de Conseil de la Résistance. Il passe de nouveau à Lyon début février 1943 pour y

rencontrer Brossolette. Lorsqu’il retourne à Londres le 14 février 1943, il est fait compagnon

de la Libération, représentant du Général pur toute la France et président du Conseil de la

Résistance regroupant les huit mouvements de résistance des deux zones, six partis politiques

et deux syndicats. Lors de son retour en France le 20 mars 1943, il est considéré, dans un

contexte de rivalités résistantes, comme l’homme du Général et subit de nombreuses critiques

des dirigeants de la zone sud, Frenay en tête. C’est le 27 mai qu’il préside le premier Conseil

national de la Résistance.

Lyon, 21 juin 1943

Lyon, pour Jean Moulin, est une ville carrefour où il est possible de rencontrer d’autres

résistants. Jusqu’en novembre 1942, cette ville est située dans la zone dite libre, ce qui lui a

permis d’être un vivier de la Résistance, en particulier des grands réseaux, tels Combat,

Libération sud ou Franc-Tireur, mais aussi de petites organisations, tel le Coq enchaîné. A

Lyon, grande ville où il assez facile de se cacher, se tissent les réseaux de résistance, se

croisent

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