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Gilles Lopovetsk

Cours : Gilles Lopovetsk. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Décembre 2016  •  Cours  •  1 213 Mots (5 Pages)  •  737 Vues

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CHAPPOT DE LA CHANONIE Agnes

CHARRIER Jeanne

Université Catholique de l’Ouest

Faculté des Humanités

Années universitaire 2016-2017

Licence 1

Majeure Science de l’Information et de la Communication

Mineure Journalisme multimédias et réseaux sociaux

DOSSIER

Exposé : Gilles Lipovetsky

Grands textes de la communication

A l’attention de : GOMBERT Philippe

Session : 2016-2017


Gilles Lipovetsky[pic 1]

Philosophe et sociologue français, il est essayiste et professeur agrégé de philosophie à l’université de Grenoble, et également membre du Conseil d'analyse de la société et consultant de l'association Progrès du Management. (C’est une association internationale qui s’engage à se perfectionner dans le but de faire progresser durablement leur entreprise.)

Ses courants de pensée sont l’hyperconsommation (qui est un phénomène qui correspond à une consommation extrême c’est-à-dire au fait d’acheter des objets périssables en quantité excessive à tel point que ces objets sont inutiles), l’individualisme contemporain (théorie qui considère l’individu et ses droits comme supérieurs à ceux de la société) et enfin l’hypermodernité, un courant qui succède la postmodernité et la modernité.

Quelle est la vision de Gilles Lipovetsky sur la société contemporaine ?

  1. L’ère du vide, ou il critique la société de consommation, et l’individualisme
  2. L’écran global : ou il analyse la place des écrans dans cette société

L’ère du vide : essaie sur l’individualisme contemporain

L’Ere du vide est l’un de principaux ouvrages de Gilles Lipovetsky, il est publié en 1983. Dedans l’auteur analyse une société qu’il qualifie de « post-moderne » (postmodernisme étant un courant artistique de la fin du XXème siècle se démarquant de la rigueur du modernisme, jugé trop strict), l’individu postmoderne s’occupe de lui en priorité, ses plaisirs, sa santé, ses loisirs et ses activités qui lui permettent de s’épanouir sont primordiale. A travers cet ouvrage il cherche à expliciter « l’ère du temps », l’évolution des pratiques, des mœurs, des mentalités et à rétablir la signification de ces phénomènes sociaux.

La fin des années quatre-vingt marque un terme à cette époque postmoderne. Il dit (je cite) « les temps se durcissent à nouveau (…). A l’heure où triomphent les technologies génétiques, la mondialisation libérale et les droits de l’homme, le label postmoderne a pris des rides » (p.71). La modernité se remettait en marche, et il parle maintenant d’hypermodernité. La postmodernité a permis à l’individu de revendiquer une liberté immédiate. Pour l’auteur mai 68 est une parfaite illustration de cette logique postmoderne, qui veut aller à l’encontre de toute structure autoritaire ou disciplinaire. Cette vision de la société contemporaine met en avant un néo-individualisme de type narcissique qu’il appelle la « seconde révolution individualiste »

Beaucoup de sociologue parle encore de postmodernité, alors que (pour lui) "Post" signifie quelque chose de révolu. Or, nous sommes loin d'être sortis de la modernité. L’auteur observe une seconde modernité, qu’il qualifie d'"hyper", parce que les grandes logiques modernes qui nous structurent comme la technoscience, la démocratie, l'individualisme ou le marché n'ont plus de contre-modèles radicaux, ou de barrières qui en freinaient l'exercice. De sorte que, libérées des anciens crans d'arrêt, ces logiques se déchaînent, s'exacerbent en mode hyper.

Ce que l’auteur défini comme société hypermoderne est la radicalisation de l’idéologie postmoderne par une extension du modèle de la consommation par l’ensemble de la société. Tout se consomme. L’individu n’est plus sur un modèle « cool » comme dans les années soixante-dix, mais veut construire un capital plaisir immédiat ou il veut consommer toujours plus. On est dans un nouvel individualisme dans lequel tout doit être impératif. Un présent désormais tendu vers le futur, on se préoccupe beaucoup plus de l’avenir, et non du moment présent comme dans la postmodernité, sous le signe de la tranquillité, maintenant nous vivons constamment dans l’urgence, dans la consommation et dans l’investissement.

De plus, dans cette société hypermoderne on a pu constater une redistribution des valeurs sociales, on a plus à faire à la compassion et au pathos que à la réflexion et à l’intelligence. On met en en avant les valeurs comme le laxisme (notamment dans les écoles), la dignité, la responsabilité (dont les discours politiques nous font part), la solidarité (avec le téléthon par exemple) …

Selon Lipovetsky nous sommes rentré dans une ère nouvelle, qu’il qualifie comme hypermoderne, les valeurs de cette modernité ne sont pas celles des Lumières, on s’intéresse beaucoup plus à la jeunesse, à la beauté et à la santé. L’auteur pense que ce nouvel individualisme perçu dans l’hyperconsommation d’aujourd’hui est un signe d’accomplissement de la modernité.

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