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Freud Sigmund et l'inconscient

Fiche : Freud Sigmund et l'inconscient. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Février 2012  •  Fiche  •  989 Mots (4 Pages)  •  1 658 Vues

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Freud Sigmund

Sigmund Freud naît le 6 mai 1856 à Freiberg en Moravie (actuellement Tchéquie). Ses parents s'installent à Vienne où il résidera jusqu'en 1938, avant d'émigrer à Londres. Il fait de brillantes études médicales et biologiques mais doit renoncer à la carrière universitaire en raison de ses revenus modestes et de son origine juive. Il ouvre un cabinet médical et s'intéresse de plus en plus aux troubles psychiques. Il découvre l'hypnose avec Charcot (clinicien et neurologue français, professeur d'anatomie pathologique, titulaire de la chaire des maladies du système nerveux, membre de l'Académie de médecine (1873) et de l'Académie des sciences (1883), fondateur avec Guillaume Duchenne de la neurologie moderne, le précurseur de la psychopathologie et l'un des plus grands cliniciens français) à Paris. A partir de 1895, il élabore la théorie psychanalytique en travaillant sur les rêves, l'importance de la sexualité dans la formation des névroses et les possibilités thérapeutiques de l'association libre.

L'inconscient est la base de la psycanalyse de Freud. Freud a eu trois constatations:

La première c'est que l'inconscient est bel et bien inconscient, c'est à dire inaccessible à tout effort direct d'introspection.

La seconde constatation c'est que l'inconscient joue un rôle actif et incontrôlé dans le comportement quotidien. L'étiologie des psychonévroses autrefois incompréhensible, s'expliquerait de cette façon.

La troisième constatation c'est qu'une partie de l'inconscient, celle qui intéresse la pathologie, est constituée d'images et de sentiments remisés là, parce qu'ils ont été jugés indésirables à certaines époques précoces de la vie. Cette réclusion inconsciente ne relève pas de la notion de "bien" et de "mal". Il s'agit de mesures opportunistes et personnelles.

La psychanalyse ne s'intéresse donc pas à l'inconscient en tant que tel, mais à cette partie active responsable des comportements bizarres et des actions incontrôlées. Les idées de Freud ont pu paraître choquantes à beaucoup de gens. Cette extrême méfiance, voire le rejet catégorique ou sceptique de certains, peut être expliquée à l'aide de deux facteurs évidents : la crudité apparente des formulations de Freud et assez souvent l'ambition démesurée de la valeur explicative de son système. Ce sont des critiques de portée fort limitée car les descriptions cliniques et le réalisme des représentations mentales exigent autre chose que des termes vagues ou des métaphores convenues pour être intelligibles.

Il paraissait par contre important que l'univers des instincts, la sexualité et la violence puissent être mis en lumière avant d'être contrôlées. Seule la conspiration du silence et de l'ombre entretient leur tyrannie.

La pensée freudienne a plusieures sources:

• L’autoanalyse. C’est de l’introspection, revendiquée explicitement par lui, que Freud tire d’abord ses principales intuitions. La science des rêves commence d’ailleurs par l’analyse d’un rêve personnel. Il entreprend, à partir de 1895, l’analyse systématique de tous les siens, notamment celui réalisé à la mort de son père, en octobre 1896. En août 1897, il écrit ainsi à son ami Wilhelm Fliess : « Mon principal malade, celui

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