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François Villon

Mémoire : François Villon. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  12 Septembre 2022  •  Mémoire  •  650 Mots (3 Pages)  •  315 Vues

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François de Montcorbier, plus connu sous le nom de François Villon, a vécu sous le règne de Charles VII, à la fin de la guerre de Cent Ans. En dépit de sa courte vie, il est très vite entré dans la postérité comme le premier grand poète de la langue française.

Il est né en 1431 à Paris, dans une « loge » de l’Arsenal, au pied de la Bastille, lieu de vie de l’extrême pauvreté du bas peuple. Son père meurt l’année suivante et l’enfant est élevé par sa mère qui ne sait ni lire ni écrire. Il a sept ans quand elle le conduit chez maître Guillaume de Villon, chanoine de l’église Saint-Benoît-le-Bétourné, rue Saint-Jacques.

Le prêtre le reçoit, le loge et lui donne un cours de français chaque matin. François, passionné par les langues, apprend également le grec et le latin par ses propres moyens. Il a douze ans quand Guillaume l’inscrit à la Faculté des Arts, rue du Fouarre. Il y apprend la grammaire, les lettres et la philosophie (trivium) durant six ans puis, quatre ans plus tard, en 1452, il obtient sa licence et sa maîtrise ès-Arts qui lui donnent le droit d’enseigner. Le jour où il reçoit ses diplômes, il demande à Guillaume de Villon, qui accepte, de porter son nom. François de Montcorbier deviendra pour toujours François Villon.

Muni de ses diplômes, il se présente au rectorat pour s’inscrire comme élève en théologie à la Sorbonne. Mais il est refusé sans explication. Fou de rage, il abandonne les études et se laisse embrigader par ses amis qui vont l’entraîner dans leur débauche. Il y prendra goût quelque temps puis y renoncera après plusieurs mésaventures avec les femmes de petite vertu.

Le soir du 5 juin 1455, alors qu’il bavarde dans un cloître, il voit surgir un prêtre qui court vers lui sans raison, un poignard à la main. Chermoise, l’agresseur, lui entaille le visage. François riposte en sortant de sous son manteau un petit poignard sur lequel Chermoise va se projeter. Il sera conduit à l’Hôtel-Dieu ou il mourra deux jours plus tard, après avoir dicté une demande de grâce pour François, se désignant comme seul responsable du meurtre.

Le soir de la Noël 1456, alors qu’il dîne avec ses comparses, il leur apprend que le roi fait porter, comme chaque année, au Collège de Navarre (l’école de la noblesse française), une bourse de cinq cents écus d’or. François organise le vol et, le lendemain, partage le pactole avec ses comparses. Il quitte là-dessus Paris pour se réfugier à Blois, chez le duc Charles d’Orléans, cousin du roi et poète à ses heures.

En 1461, François Villon passe par Meung-sur-Loire où l’évêque d’Orléans Thibault d’Aussigny le met au cachot pour des motifs inconnus. Par chance, Louis XI passe par la ville et François lui fait porter un message. Il est aussitôt libéré et l’évêque envoyé dans une vallée perdue du centre de la France !

François poursuit ses déambulations. Il se rend à Moulins, chez le duc de Bourbon mais il se brouille avec le prince et le quitte. Il marche alors vers Paris, reste caché dans les environs de la ville où il écrit Le Testament, son œuvre maîtresse, puis Le débat du cœur et du corps. En novembre 1462, il entre dans la capitale où il est arrêté et détenu au Châtelet pour vol. Il n’y restera que cinq jours sur la promesse de

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