Fiche de révisions : Français, Pierre de Ronsard

Français

Pierre de Ronsard (1524-1585)

Pierre de Ronsard naît en 1524.

Pierre de Ronsard fut d'abord un page de nombreux aristocrates dont le fils de François 1er. Une grave maladie qui le rendit demi-sourd l'obligea à se tourner vers la poésie plutôt que militaire.

En 1544, il s'installe à Paris et forme la Pléiade*, groupe d'écrivains qui veulent enrichir la langue française et ainsi créer une littérature française. Pierre de Ronsard devient le poète le plus important du groupe avec Joachim du Bellay. Il veut enrichir la littérature française en s'inspirant des formes anciennes des auteurs grecs et latins comme l'Ode*, l'Elegie, l'Epopée ou encore la tragédie.

En 1558, il devient le poète officiel de la cour.

Pierre de Ronsard est un grand humaniste.

Il est surnommé "Prince des poètes et poète des Princes".

Pierre de Ronsard meurt en 1585.

Une citation de Pierre de Ronsard : "Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie"

Quelques œuvres connues de Pierre de Ronsard :

- Odes, 1550-1552

- Les Amours, 1552-1553

- La Franciade, 1572

- Les Hymnes et les Discours, 1555-1564

*La Pléiade : nom d'une constellation composée de sept étoiles. Ce groupe veut donner à la langue française et à la littérature française une envergure digne d'elles et de la Renaissance.

*Ode : poèmes lyriques divisés en trois strophes semblables entre elles par le nombre et la mesure des vers et destinée soit à célébrer de grands événements ou de haut personnage (ode héroïque), soit à exprimer des sentiments plus familiers (ode anacréontique). L'ode est généralement composée de un ou plusieurs groupes de trois strophes.

Exemple : "Mignonne, allons voir si la rose"

A Cassandre

Mignonne, allons voir si la rose

Qui ce matin avoit desclose

Sa robe de pourpre au Soleil,

A point perdu ceste vesprée

Les plis de sa robe pourprée,

Et son teint au vostre pareil.

Las ! voyez comme en peu d'espace,

Mignonne, elle a dessus la place

Las ! las ses beautez laissé cheoir !

Ô vrayment marastre Nature,

Puis qu'une telle fleur ne dure

Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,

Tandis que vostre âge fleuronne

...