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Demain dès l'aube, Victor Hugo

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Par   •  1 Décembre 2013  •  2 011 Mots (9 Pages)  •  931 Vues

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Travail préparatoire (10 points)

Vous répondrez à chacune des questions en une dizaine de lignes maximum.

1. Expliquez le passage souligné. (document 1)

2. Caractérisez les situations économiques de 1975 et de 1993. (document 2)

3. Quelle relation peut-on établir entre le taux d'investissement et le taux de croissance économique en volume ? (document 2)

4. Expliquez en quoi, pour les chefs d'entreprise, la demande est le déterminant principal des investissements ? (document 3)

5. Dans le document 4, expliquez la signification de la flèche reliant le taux d'intérêt et la décision d'investissement.

6. Comment le taux d'utilisation des capacités de production, d'une part, et le taux de profit, d'autre part, influencent-ils la décision d'investissement ? (document 4)

Question de synthèse (10 points)

Après avoir montré que la rentabilité est un déterminant de l'investissement, vous montrerez que la décision d'investir dépend aussi d'autres facteurs.

Document 1

En d'autres temps, Valéry Giscard d'Estaing aimait répéter la formule célèbre de son ami Helmut Schmidt : « Les profits d'aujourd'hui font les investissements de demain et les emplois d'après-demain. » Et la gauche elle-même, après avoir négocié le virage de la « rigueur », en est venue à faire sienne la philosophie économique du chancelier allemand.

C'est en apparence une question de simple bon sens : comme il n'y a de vraies créations de richesses et de vrais emplois que ceux générés par les entreprises, quand celles-ci vont bien, tout va bien ! En bref, les profits des entreprises ont nécessairement un effet vertueux sur toute l'économie.

Si le constat est exact, il faut alors se réjouir des performances engrangées ces derniers mois par tous les grands groupes français. Car notre enquête sur les résultats financiers des sociétés du CAC 40 pour le premier semestre de l'année en cours ne laisse pas place au doute : du secteur pétrolier jusqu'au secteur bancaire, en passant par l'industrie de la pharmacie ou la publicité, la plupart des champions français affichent des chiffres d'affaires et surtout des gains plus élevés que prévu.

Source : Le Monde, 5 août 2005.

Document 2

Taux de croissance économique (en volume) et taux d'investissement

© Source : Insee, Comptes nationaux base 2000.

Document 3

Il semble admis que la demande anticipée est le déterminant principal de l'investissement. En période de faible croissance ou de récession, les entreprises adoptent une stratégie d'investissement prudente, elles ne cherchent pas à augmenter leurs capacités de production, et parfois même ne renouvellent pas les équipements devenus obsolètes. Au contraire, en période de croissance soutenue, les entreprises sont incitées à investir pour augmenter leurs capacités de production, afin de profiter de la hausse de la demande. Les enquêtes réalisées par l'INSEE, auprès des chefs d'entreprise semblent confirmer ce raisonnement théorique. Les chefs d'entreprise interrogés citent surtout la demande comme motif déterminant de leurs projets d'investissement.

Source : Joseph Kergueris, Rapport d'information du Sénat n°35 fait au nom de la délégation du Sénat pour la planification (session 2002-2003), 29 octobre 2002.

Document 4

Les facteurs de la décision d'investissement

© Source : Jean-Marie Albertini, Les rouages de l'économie nationale, Les éditions de l'Atelier, 1996.

Corrigé

Travail préparatoire

1. Cette citation de l'ancien chancelier allemand H. Schmidt, présentée parfois comme « le théorème de Schmidt », met l'accent sur le lien entre les profits, source de l'épargne des entreprises, et l'acte d'investissement qui est censé en résulter. Elle s'inscrit clairement dans une vision « néoclassique » du fonctionnement de l'économie, prônant implicitement une politique favorable à l'offre pour développer l'activité : ce sont les disponibilités financières engrangées sous forme de profits qui permettent l'autofinancement des acquisitions de biens de production, sous forme d'investissement de capacité ou de productivité. Cette phrase célèbre a été souvent critiquée pour le caractère automatique du lien qu'elle suggère et plus encore pour le lien investissement/ emplois évoqué à la fin de la citation.

2. À près de 20 ans d'intervalle, ces deux années se caractérisent par une phase de forte récession, le PIB reculant dans les deux cas de 1 %. La situation de l'investissement est également comparable : le recul de l'activité est accompagné d'une baisse du taux d'investissement qui se prolonge au-delà de la période de récession, après la reprise.

3. Le taux d'investissement est, au moins partiellement, lié au taux de croissance du PIB. Mais les variations des deux indicateurs ne sont pas strictement parallèles. On constate assez clairement un décalage temporel entre les deux évolutions : les périodes de ralentissement économique sont accompagnées, de manière presque immédiate, d'un recul du taux d'investissement. Mais les périodes de reprise, elles, sont suivies d'une poursuite de la baisse antérieure de l'investissement. Ce n'est que lorsque la reprise se confirme que le taux d'investissement reprend sa progression.

Ce décalage traduit la réticence des entreprises à reprendre les achats d'équipements tant que les surcapacités de production n'ont pas disparu.

4. Parmi les éléments qui déterminent la décision d'investir, l'évolution de la demande semble être l'élément déterminant. Disposant d'une capacité de production donnée, le chef d'entreprise analyse l'évolution probable de la demande future. Si cette

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