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DE GROODT, Chronique sur Victor Hugo dans l’émission C le supplément, Canal +, 01/06/2014

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Par   •  17 Février 2015  •  906 Mots (4 Pages)  •  863 Vues

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DE GROODT, Chronique sur Victor Hugo dans l’émission C le supplément, Canal +, 01/06/2014

Vous ne le savez sûrement pas, et si vous le saviez vous auriez pu me prévenir. Mais La semaine dernière nous avons omis, ou Z omis si vous aimez les liaisons dangereuses, ou Romy si vous préférez de longs discours à de courtes intros, d’évoquer la disparution de Victor Hugo qui aurait eu s’il ne s’était tu un 22 mai, 129 ans et des poussières, surtout des poussières d’ailleurs puisqu’il fut un grand inspirateur. Du coup je me disais, ou je me Dyson puisque je n’avais pas l’intention de vider mon sac, que cela faisait un bon moment que j’aspirais à rendre hommage à cet homme de lettres car aujourd’hui encore il y a de l’Hugo dans l’air.Tablons donc sur un heureux Goncourt de circonstances pour rencontrer le maître et le revoir là-haut. Je décidai de me rendre dans sa maison d’édition, ou d’édiction, on a du mal à le prononcer, où paraît-il Hugo bosse très élégamment dans un costume trois pièce quasi modelé sur mesure. Flanqué de mon fidèle Cyril qui est toujours d’un naturel déconcertant lorsqu’il s’agit d’évoquer la belle Esméraldin ??, nous arrivâmes au seuil de son éditeur, et non l’inverse ; et sonnâmes les bras ballants avec aplomb, oui, c’est comme ça qu’ils la font marcher la sonnette. Même Jean-Claude la teste.

C’est alors qu’à travers la porte je découvre, stupéfait, que George sent des pieds, oui, je l’ai reconnu à l’auteur. Je l’invite donc à venir nous découvrir puisqu’elle voit, elle, qu’on sonne, consonne, qu’elle voyelle qu’on sonne. Six lettres, pas mieux. Une fois à l’intérieur, passée ma surprise de voir qu’elle a un soutien, George, elle nous accompagne, Chopin chopant, puis pour éviter que nous nous perdions nous laisse aux bons soins d’Adèle, la fille de Victor, qui nous donne son avis sur la manière la plus opportune de rencontrer le monstre sucré comme elle dit : on la devine très fière de la barbe à papa. On s’en remet donc à l’avis d’Adèle, qui est chiche / Kechiche en conseils d’habitude, mais qui pour l’occasion fait tout pour nous introduire dans l’arène victorienne afin d’y faire causette. Elle nous demande alors de patienter car son père était parti avec Alfred de Vigny vider vessie. Au moment de nous saluer elle me réclame discrètement un petit billet pour sa peine, j’étais un peu surpris qu’elle me demande du fric, Adèle, mais bon, on a chacun nos saucisses pour boucler la fin de mois. Alors que nous étions à attendre le retour d’Hugo, oui bon, pas de quoi faire un Kafka nerveux non plus, on n’était pas très procès. Soudain Victor là nous / Lanoux accueille tout guillemets, c’est comme guilleret mais en plus littéraire, et nous propose de visiter son bureau de travail où il a bâti Notre-Dame de Paris, écrit L’Homme qui rit, à moitié dans son lit, et créé pendant ses heures sup’ Hernani / Super Nani. Face à cet homme désarmant, je me retrouve mal armé / Mallarmé mais j’enchaîne malgré tout en lui demandant pourquoi il n’a pas plutôt vécu une vie de poème / bohème. Il me répond tout simplement qu’il ne voulait pas tomber de Charybde en syllabes / Scylla, et plutôt que de ressasser le passé me suggère de retrouver Lamartine à la page qui se baigne dans une mer d’encre. OK, lui dis-je, vamos a la Pléiade. Mais Cyril préféra plutôt s’en retourner à l’Elysée, camper dans la cour, des fois qu’on y ferait des miracles. A peine arrivé sur la plage / page blanche, bordée Montaigne / montagnes et de sable, nous retrouvons quelques uns de ses amis écrivains. Il y a là Chateaubriand qui steak haché / s’était caché à poil, derrière la dune. Plus loin nous voyons Emile, mais Zola / cela ne nous regarde pas. J’accuse le coup, mais ne me formalise pas davantage car je m’en vais aussitôt m’enquérir du bonjour d’Alfred, qui à l’époque m’amusait / Musset beaucoup. On se salue. A ses côtés je reconnais Marcel, que t’al, mais je laisse Pagnol / l’espagnol tranquille, car il était occupé à manger une glace à la Fanny / vanille. Je me dirige ensuite vers Edmond qui reste en / Rostand place, sans bouger, je crois qu’il m’avait dans le nez, de même qu’Honoré qui pouvait pas le saquer / Balzac. Comme il commençait à faire un peu froid je demande à Hugo Chavez / sa veste, mais il ne m’offre qu’une quatrième de couverture. Oui, Hugo ferait / Hugues Auffray n’importe quoi pour le show. Dans la foulée, il me fait comprendre qu’il est temps que je referme ce chapitre, et pour cause, lui qui guère ne sait / Guernesey cacher ses sentiments m’avoue qu’il doit se coucher tôt demain, car demain dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, il partira. Je décide donc d’en rester là car l’Hugo et les douleurs / les morts et les couleurs, ça ne discute pas. Mais avant de passer mon chemin, je ne peux m’empêcher de vous livrer ces quelques mots passants / Maupassant : pour illustrer sa conviction, Hugo planta en 1870 un chêne, prédisant que lorsque l’arbre serait parvenu à maturité, les États-Unis d’Europe seraient devenus une réalité. Il ne se doutait pas qu’il y aurait beaucoup trop de glands pour que son rêve n’aboutisse pleinement.

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