Cyrano de Bergerac

Cyrano est l’un des rares personnages qui arrive à être à un niveau plus élevé que les autres dans un théâtre. Avec un défaut pas comme les autres et un bel âme de poète, mais aussi fidèle à son ami, c’est un personnage qui a beaucoup de valeurs et qui n’agit pas comme les autres. Mais en y réfléchissant bien et après avoir lu et compris l’histoire, Cyrano aimait secrètement sa cousine Roxane qui, elle, aimait Christian. En général, c’est un bon personnage qui se cache derrière un autre comme il l’a fait en écrivant les lettres pour Roxane et qui est dommage car, on peut comprendre que Cyrano l’aimait plus que Christian.

Déjà, l’œuvre  « Cyrano de Bergerac » n’est pas très connue mais seul le personnage est célèbre. C’est à la fin du XIXème siècle que ce personnage a vu le jour grâce à la pièce de théâtre d’Edmond Rostand. Non seulement Cyrano était malheureux à cause de son nez proéminent, mais il était aussi un mousquetaire gascon, un duelliste incorrigible et un amoureux transi. Il était aussi un poète délicat et sensible qui, mélangé à ses qualités citées précédemment, fait de lui un personnage dont le portrait est fantastique. Ce sont toutes ces petites choses qui font de lui un personnage mythique et qui fait que son caractère reste ancré dans les esprits.

Cyrano de Bergerac était un poète et un libre-penseur qui s’appelait réellement Hercule Savinien Cyrano. Il a surtout été connu grâce à sa comédie « Le Pédant joué », « son Histoire comique des États et Empires de la Lune », première partie de « L’Autre Monde », et particulièrement pour avoir inspiré à Edmond Rostand le personnage central de sa pièce « Cyrano de Bergerac ». S’il est vrai que, poète populaire et fine lame, il s’est battu dans de nombreux duels et a combattu cent hommes à la porte de Nesle, ses capacités furent alors enjolivées par Rostand.

Depuis sa création et son triomphe hallucinant le 28 décembre 1897, au Théâtre de la Porte Saint-Martin, le personnage est devenu une légende. Lorsque l'on interroge les Français sur leurs héros de fiction préférés, ils citent Jean Valjean et d'Artagnan. Mais devant eux, depuis près de 120 ans (116 exactement) se tient Cyrano. Il est le héros populaire par ­excellence, celui en qui tout spectateur se reconnaît, d'où qu'il vienne. Aujourd'hui il dirait esprit, il dirait culture, il dirait manière ou héritage… Pourtant, pas de doute, Cyrano est un mythe français. C'est le personnage qui séduit mais aussi la forme de la pièce: un drame en cinq actes et en vers, sans doute le dernier drame romantique, un drame qui mêle les ingrédients des romans de cape et d'épée et ceux des histoires d'amour, les plus belles, les histoires d'amour malheureuses et qui finissent mal… Et puis il y a la langue, ces morceaux de bravoure, ces envolées, ces inventions, ces cadences. Du très grand art, mais du très grand art accessible. Que l'on peut retenir facilement, qui se retient comme on retient une chanson.

...