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Chronologie de Francis Ponge

Mémoire : Chronologie de Francis Ponge. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Avril 2014  •  2 553 Mots (11 Pages)  •  1 421 Vues

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Biographie de Francis Ponge

Francis Ponge nait à Montpellier le 27 mars 1899, de Juliette Saurel et Armand Ponge, issu d’une vieille famille huguenote nîmoise. Amateur d’art et de philosophie, Armand Ponge fait carrière au Comptoir national d’escompte.

En 1900, la famille Ponge s’installe à Avignon, où nait Hélène, sœur de Francis, le 27 septembre. Pendant neuf ans, les Ponge mènent une vie bourgeoise au sein de la bonne société protestante d’Avignon : parcs, villégiatures à la montagne, gouvernantes et précepteurs.

En 1908, il entre en classe de septième au lycée Frédéric-Mistral.

En 1909 Armand Ponge est muté à Caen. Francis est scolarisé au lycée Malherbe jusqu’au baccalauréat. Il est un élève brillant mais dissipé. Les vacances sont partagées entre les plages normandes et la maison paternelle à Nîmes.

En 1913, il voyage en Hollande et en Grande-Bretagne avec son oncle paternel, professeur au lycée Condorcet à Paris. Premiers intérêts pour la politique. En 1914, l’approche de la guerre interrompt ses vacances d’été en Thuringe. Il travaille dans un hôpital militaire caennais à la fin de l’été. Il suit à Paris une manifestation organisée par Barrès. Il entre en classe de rhétorique et découvre le Littré, lit Lucrèce, Horace, Tacite, les symbolistes. C’est une période de dandysme et des premiers poèmes.

En 1915, il obtient la meilleure note de l’académie en philosophie pour une dissertation sur ' L’art de penser par soi-même '. Il décide de s’engager après la mort d’un cousin au front ; une crise d’appendicite aiguë l’en empêche.

En 1916, il entre en hypokhâgne au lycée Louis-le-Grand. Il publie son premier sonnet dans la Presqu’île n° 4 (octobre) sous le pseudonyme de Nogères. Il se réclame de Barrès en art comme en politique.

En 1917, il mène en parallèle des études de droit et de philosophie. Il participe aux manifestations patriotiques de la jeunesse barrésienne contre le ' défaitiste Caillaux ' au cours inaugural de Victor Basch en Sorbonne mais s’intéresse malgré tout à la Révolution russe.

En 1918, il est reçu au baccalauréat de droit, admissible en licence de philosophie, mais reste muet à l’oral : recalé. Il est mobilisé dans l’infanterie à Falaise, puis au G.Q.G. des Armées françaises à Metz. Il lit Nietzsche (la Naissance de la tragédie).

En 1919, il suit le G.Q.G. à Chantilly, et contracte la diphtérie. Il passe sa convalescence dans la villa d’Henry Bataille, où il écrit ' La promenade dans nos serres ', premier texte où apparaît le ' matérialisme logique '. A Strasbourg, avec G. Audisio, J. Hytier, il prépare l’Ecole normale supérieure : admissible, mais une fois de plus reste ' muet ' à l’oral. Il adhère au parti socialiste. Démobilisé, il se brouille avec sa famille.

En 1920, il mène une vie de bohême entre Caen et Paris.

En 1921, il rédige ' Esquisse d’une parabole ', apologue socialiste qui sera publié dans le Mouton blanc, revue dirigée par J. Hytier.

En 1922, il séjourne à Caen où il se réconcilie avec sa famille et connait une intimité intellectuelle avec son père. Il rencontre J. Rivière et J. Paulhan, nîmois et ami de la famille. Il écrit les ' satires ', ' Fragments métatechniques '.

En 1923, Armand Ponge est alité, frappé par la fièvre typhoïde. En février, Francis envoie les ' Trois satires ' à la NRF. Paulhan, séduit, lui propose un emploi de secrétaire de fabrication aux éditions Gallimard et c’est le début de la longue correspondance avec Paulhan. Le 18 mai, Armand Ponge meurt. Les ' Trois satires ' au sommaire de la NRF de juin. Sous le choc de la disparition de son père, il écrit ' La famille du sage ' et quitte son emploi. Il s’installe à Paris avec sa mère et sa sœur. En septembre, Paulhan lui écrit :

' Promettez-moi de ne plus me demander de conseils. J’aimerais écrire ce que vous écrivez, voilà. ' Il publie des textes sur J. Romains dans le Mouton blanc de septembre ; ' Esclandre et cinq autres poèmes ' dans le numéro de novembre ; ' Deux petits exercices ' dans le Disque vert, revue bruxelloise dirigée par Franz Hellens. Il s’intéresse à la revue Europe et au groupe de J. Romains, mais après une rencontre se refuse à entrer parmi les ' disciples ' du maître.

En 1924, il voyage en Italie et est témoin de violences fascistes et desautodafés. Il fréquente presque exclusivement J. Paulhan, B. Groethuysen et Alix Guillain. En 1925, la NRF refuse ' Du logoscope ', Paulhan qui lui reproche ses exigences typographiques. Il travaille à une ' tragédie contemporaine en alexandrins ' : Tigrane et Priscilla. Il lit Horace. En 1926 parait ' Douze petits écrits ', dédiés à J. Paulhan. Il connait des difficultés d’écriture et une fatigue nerveuse. Il part en Normandie, puis au Chambon-sur-Lignon où il redécouvre la nature et les choses.

En hiver 1927, il est au Grau-du-Roi (Camargue) où il pratique la chasse et la pêche. Proêmes sur la contemplation des choses et la nomination (' Ressources naïves '). Il écrit ' Trois impromptus sur Léon-Paul Fargue '.

En 1928, premières formulations du ' parti pris des choses ' (proêmes publiés bien plus tard dans Pratiques d’écriture). Il écrit ' Le galet ', première ' définition-description ' relevant de la méthode du ' parti pris '. Il se rapproche du groupe surréaliste. Il relit Voltaire, Diderot, les Encyclopédistes.

En 1929, il rencontre Odette Chabanel à Chambon-sur-Lignon. Des différends politiques et l’accumulation de ' malentendus ' l’éloignent de Paulhan. Il écrit ses principaux proêmes de la ' période surréaliste ' (' Des raisons d’écrire ', ' Raisons de vivre heureux ', ' Rhétorique '...)

En 1930, il rompt avec Paulhan après le refus de la NRF de publier son compte rendu de séance du procès de l’anarchiste Odéon. Il signe le second manifeste surréaliste, ' le Surréalisme au service de la Révolution '. ' Plus-que-raisons ' est au sommaire du numéro 1 de la revue du groupe.

En 1931, il épouse Odette Chabanel en juillet. Il entre aux messageries Hachette, où il fera la connaissance de Jean Tardieu et y restera jusqu’en

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