Biographie de Salvador Dali

Dali

I/Son histoire.

Salvador Dalí, (11 mai 1904 – 23 janvier 1989) était un peintre surréaliste. Il est né et mort à Figueres en Espagne où il créa d’ailleurs son propre musée.

Son père Don Salvador Dalí était un homme autoritaire et aurait été responsable de la mort du frère ainé de Dalí. À sept ans, Salvador Dalí peint son premier tableau et veut être Napoléon. Après un bac obtenu facilement, Salvador Dalí entre à l’École des Beaux-Arts à Madrid, mais l’enseignement le déçoit et il se fait expulser pour avoir incité les étudiants à manifester contre l’incompétence d’un nouveau professeur.

En 1926, Salvador Dalí fait un premier voyage à Paris et y rencontre Pablo Picasso. Trois ans plus tard, il retourne dans la capitale, pour le tournage d’Un chien andalou. C’est la rencontre décisive avec les surréalistes : Louis Aragon, André Breton, Paul Éluard, Tristan Tzara… et sa femme, Gala. L’apparition de celle-ci est une révélation : il l’a rêvée et peinte avant de la connaître ; ils ne se quitteront plus.

En 1932, Salvador Dalí participe à la première exposition surréaliste aux États-Unis et obtient un succès triomphal. Il accumule les idées et Gala essaye de vendre ses inventions souvent jugées trop folles. C’est le début de la méthode paranoïaque-critique qui veut crétiniser le monde, comme Alfred Jarry voulait le décerveler. Aux récits de rêves et à l’écriture automatique des surréalistes, Salvador Dalí ajoute l’objet irrationnel à fonctionnement symbolique. Cependant, à l’issue d’une réunion mémorable, Salvador Dalí se fait exclure du mouvement par André Breton qui lui reproche ses actes contre-révolutionnaires.

II/La rencontre avec Gala

Le génie extravagant et célèbre artiste surréaliste Salvador Dalí aimait et adorait Gala. Elle était sa muse, sa source d'inspiration, l'amour de sa vie, son remède contre la folie. Dès leur rencontre, sur la plage de Cadaqués, Gala au bras de son mari Paul Eluard, le poète, ils devinrent inséparables. Eluard, résigné à son sort, partit sans Gala, qui avait immédiatement senti le génie du jeune Dalí et perçu le mythe qu'ils allaient créer ensemble. Elle va tout faire pour effacer la folie schizophrénique galopante qui ronge Dali pour laisser place à un délire créatif positif et enrichissant. Pour Dalí, leur première rencontre fut tout aussi magique qu'électrique. Gala était « la femme dont j'ai rêvé et que j’ai peinte avant même de la connaître. » Elle tient une place importante dans la peinture de Dali qui la peint d’ailleurs à travers ses fantasmes. Dalí vouait un culte à Gala, qu’il ne cessait de peindre, en hommage à sa beauté, mu par l’amour obsessionnel qu’il lui portait. « J’aime Gala plus que ma mère, plus que mon père, plus que Picasso, même plus que l'argent. Je suis fou de Gala », a affirmé Dalí, l'amoureux passionné qui lui promit un château le jour de leur mariage. Sa passion ne connaissait aucune limite. Ses déclarations d’amour excentriques, lorsqu’il lui dédicace trois voiliers, lorsqu’il signe ses œuvres de son nom et du sien, sont innombrables. Mais l’alphabet amoureux qu’il a inventé marque la plus belle preuve de l'amour qu'il lui porte : les symboles, des variations de leurs initiales (D et S et G), incarnent les puissances qui régnaient sur leur univers : éternité, inspiration, désir, majesté, amour courtois... c’est ainsi que sont nés les « Dalígramas ».

III/Un personnage sans limite, sans

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