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Biographie d'Albert-Bernard Bongo

Étude de cas : Biographie d'Albert-Bernard Bongo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Avril 2013  •  Étude de cas  •  1 317 Mots (6 Pages)  •  925 Vues

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Né sous le nom d'Albert-Bernard Bongo dans la province du Haut-Ogooué à Lewaï, il est le benjamin d'une famille d'agriculteurs de douze enfants, issue des ethnies Batéké du Congo-Brazzaville (à l'époque Congo et Gabon formaient une même entité) et Obamba. À sept ans, il perd son père, puis, à douze ans, sa mère. Il effectue ses études primaires et secondaires au Congo.

En 1952, il rejoint Brazzaville où il devient employé des PTT. Sur les conseils d'un de ses nouveaux collègues, il intègre à cette époque la franc-maçonnerie. Lors des grandes vacances, en 1955 à Franceville, il fait la connaissance de Louise Mouyabi Moukala. De cette liaison naîtra Pascaline Bongo Ondimba, sa première fille en 1956.

Après son service militaire (de 1958 à 1960), qu'il conclut au grade de lieutenant, il rejoint l'armée de l'air, puis les services secrets français, tout en intégrant les PTT de Libreville. C'est durant son service militaire qu'il devient père de son deuxième enfant, Ali Bongo[réf. nécessaire].

En s'impliquant dans les élections législatives de 1961, il est repéré par Jean-Hilaire Aubame, ministre des affaires étrangères, qui l'intègre à son cabinet. Le président Léon Mba le repère alors à son tour, et lui confie la direction-adjointe, puis, en octobre 1962, la direction de son cabinet.

En février 1964, Albert Bongo est arrêté et interné au camp Baraka de Libreville à la suite d'un coup d'État militaire visant à placer Jean-Hilaire Aubame au pouvoir. Très rapidement libéré par les forces françaises accourues au secours de Léon Mba, il restera néanmoins profondément marqué par cette expérience, au point de ne jamais accorder la moindre confiance à son armée tout au long de ses quatre décennies de pouvoir.

En septembre 1965, il est nommé ministre délégué à la présidence, chargé de la Défense et des affaires étrangères. Lorsque Léon Mba tombe gravement malade, le général de Gaulle et son éminence grise chargée des Affaires africaines, Jacques Foccart, décident, avec le soutien du président gabonais moribond, de faire d'Albert Bongo l'héritier du pouvoir. À cet effet, à la fin de l'année 1966 une modification de la Constitution instaure le poste de vice-président de la République, chargé de prendre la succession du chef de l'État en cas de vacance du pouvoir. La Constitution nouvelle prévoit que le président de la République et son vice-président sont élus ensemble sous la forme d'un ticket électoral. Au mois de mars 1967, le président Léon Mba est réelu avec pour vice-président le jeune Albert Bernard Bongo. Il accède à la présidence de la République gabonaise le 28 novembre 1967, à la mort de Léon Mba.

Au pouvoir

En 1968, il fonde le Parti démocratique gabonais, socle du monopartisme jusqu'en 1990[1],[2].

La même année, il se fait baptiser dans le seul but d'obtenir une audience avec le pape Paul VI[3]. En 1973, il se convertit à l'islam et devient El Hadj Omar Bongo. Pour certains, cette conversion ne fut qu'un moyen de se faire bien voir des pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, principalement à majorité musulmane, le Gabon étant producteur de pétrole[1].

Fin 1968, Omar Bongo, toujours sous l'influence de Jacques Foccart, est contraint par la France de reconnaître la pseudo-indépendance du Biafra (sud-est du Nigeria). Il doit même accepter que l'aéroport de Libreville serve de plaque tournante aux livraisons d'armes opérées en faveur du colonel Ojukwu (le dirigeant sécessionniste du Biafra).

Son principal opposant, Germain Mba, est assassiné en 1970 à Libreville, par deux mercenaires français. Rien, cependant, ne permet d'incriminer le président gabonais[1].

En février 1973, Omar Bongo organise une première élection présidentielle, que, seul candidat, il remporte avec 99,6 % des voix. La même année, le choc pétrolier lui ouvre une décennie de prospérité (le cours du baril ayant explosé). Il en profite pour mener une politique d'infrastructures de grande envergure : créations de routes, de chemins de fer, de ports, d'Air Gabon, de centrales électriques… Mais aussi, nouveau palais présidentiel, Palais des conférences, Cité du 12 mars… La presse internationale parle en ce temps-là de « miracle gabonais ».

En 1977, un nouvel opposant, le poète Ndouna Depenaud, est assassiné dans des conditions mystérieuses. Une nouvelle fois, aucune preuve ne permet d'impliquer Omar Bongo[1].

Il est réélu président de la République du Gabon en 1979 : toujours candidat unique, il obtient

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