Bernard Binlin Dadié
Cours : Bernard Binlin Dadié. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar ramos • 30 Novembre 2014 • Cours • 313 Mots (2 Pages) • 701 Vues
par la diversité de genres qu’il manie sans se fourvoyer.
Avec une certaine aisance dans le récit (nouvelles,
roman). Ouverte sur le monde, notamment, avec ses
séjours dakarois et parisien, dans les années 1930. Mais
bien trempée dans la tradition africaine, sa plume
traduit à la fois une négation et une affirmation.
Affirmation de l’identité africaine dont il vante les
mérites, tout en stigmatisant les revers. Négation d’une
assimilation béate de la culture occidentale dont il
dénonce le complexe de supériorité.
Né à Assinie, au sud de la Côte d’Ivoire en 1916, et fils de
Gabriel Dadié, compagnon de lutte du premier Président
ivoirien Félix Houphouët-Boigny, Bernard Binlin Dadié se
distingue, par ailleurs, par son activisme politique. Qui,
de toute évidence, transparaît entre les méandres
foliotés de son abondante œuvre.
Dadié répond d’une activité politique intense marquée
par son militantisme au sein du Rda de Félix Houphouët-
Boigny. Incarcéré en 1949, à Grand-Bassam, par
l’administration coloniale avec des compagnons de lutte
tels que Mathieu Ekra, Jacob Williams, il reste sensible à
une thématique centrale: «assurer la libération totale de
l’homme noir, par la lutte contre toute forme de
colonialisme – politique ou économique».
C’est encore cette posture qui le fait militer, depuis la
survenue de la crise militaro-politique, le 19 septembre
2002, en Côte d’Ivoire, au sein du Congrès national de la
résistance pour la démocratie (Cnrd), proche de Laurent
Gbagbo, et résolument contre toute forme de néo-
impérialisme.
Bernard B. Dadié a l’avantage d’avoir livré à la postérité
des œuvres du champ de la nouvelle, du roman, de la
poésie, du théâtre et de l’essai. Toutes choses qui lui
valent d’être doublement prix littéraire d’Afrique noire
(Patron de New York, 1965 et La ville où nul
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