Arabie Saoudite

                                                            VISION 2030

  Vision 2030 représente un programme de transformation nationale inspiré du modèle émiratie prône par le prince héritière d’Abu Dhabi , Mohamed ben Ziyad Al Nayhan Avec qui il entretient une relation étroite. Il fait appel a des sociétés anglo-saxonnes tel que M-Kinsey ou boston consultation group ( BCG ) . Il s’agit de sevrer le royaume de son «  addiction au pétrole d’ici 2020 » des termes utilisé par Mohamed Ben Salman et de diversifié son économie.

  La lutte contre la corruption dans l’administration est l’autre grand cheval de cette bataille que mène le prince héritier . Il cible par ce programmes les membres de génération particulièrement , appartement séduit par le projet qui a pour objectif premier la baisse de la dépendance du royaume aux revenus volatiles du pétrole et de favorisé ceux d’un secteur privé dynamisé par la création de zones franches pour le développement du tourisme local . Mohamed Ben Salman veut quant à lui détenir le premier fond souverain du monde , effectuer la plus grosse introduction en Bourse avec la capitalisation boursière de 5 % d’Aramco et bâtir une véritable industrie de défense avant 2030 .

  Il prévoit aussi que 65 % du PIB provienne du secteur privé , contre 40 % en augmentant de 35 % la part des petites et moyennes entreprises , contre 20 % aujourd’hui  . Mohamed Ben Salman veut alléger la bureaucratie , attirer des investisseurs étrangers , créer plus d’industries , réduire le taux de chômage et faire passer de 30 %  la part de la force active féminine contre 18 % aujourd’hui, en créant d’ici 2020, un million d’emplois dans le secteur de la vente.  

  Alors que le Royaume veille à ne pas heurter le leadership religieux, conservateur et réfractaire aux changements, le vice prince héritier préconise le contraire et se fait le promoteur d’une société consumériste qui doit changer et proposé des loisirs à la jeunesse .

  Ce plan s’inscrit dans la lignée des «  visions » élaborées par C-Kinsey dans le Golfe à Tubai .Ce changement de pacte social implique des compromis avec les groupes sociaux dominants : les hommes d’affaires , la famille royal et le leadership religieux. Le Prince fait un tout autre pari. Il ambitionne de promouvoir d’autres groupes, en faisant la part belle à une jeunesse éduquée, dépourvue d’influence, qui lui serait redevable.

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